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POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

PPPPP N° 393

Albert Soued et www.nuitdorient.com – N° 393– 12/12/25

- avec des liens importants au bout –

Autorité Palestinienne (AP)

- Israël dévoile un réseau financier du Hamas opéré depuis la Turquie sous supervision iranienne. Des documents saisis détaillent une partie de ces flux, tandis que plusieurs responsables du dispositif ont été identifiés par Israël… Le porte-parole arabe de l’armée, le colonel Avichaï Adraee, a indiqué que des documents montrent que ce réseau de transferts d’argent clandestins et d’intermédiaires financiers, composé d’exilés gazaouis, exploite les infrastructures économiques turques afin de financer les activités du mouvement terroriste.

Ces intermédiaires agissent en coopération totale avec le régime iranien, transférant des centaines de millions de dollars vers le Hamas et ses dirigeants. Les activités du réseau incluraient la réception, le stockage et la redistribution de fonds iraniens destinés au mouvement, via des circuits économiques installés en Turquie.

- Un rapport publié par IMPACT-se dresse un tableau sombre du programme scolaire de l’Autorité palestinienne pour 2025/26. Selon ce rapport, il s’agit d’une poursuite des contenus incitatifs contraires aux standards de l’UNESCO pour l’éducation à la paix et à la tolérance.

Le rapport a examiné 290 manuels et livrets pédagogiques utilisés de la 1re à la 12e année scolaire dans les écoles de Gaza, de Judée, de Samarie et de Jérusalem-Est, y compris dans les établissements de l’UNRWA. Les conclusions montrent que ces supports continuent d’encourager la haine, le nationalisme extrémiste, l’antisémitisme, la violence, la destruction d’Israël et le terrorisme.

Les ouvrages contiennent des descriptions antisémites explicites. Les Juifs y sont présentés comme des menteurs, des corrompus, des « complices du diable » ou de « monstres assoiffés de sang », et les textes promeuvent parfois la déshumanisation totale des Israéliens. Par exemple, les soldats israéliens sont décrits comme des tireurs d’élite abattant des enfants « sans raison », ou commettant des massacres en « riant aux éclats ».

Des références au djihad et aux martyrs apparaissent à de nombreuses reprises, y compris chez de très jeunes élèves. … Des notions telles que « le summum de la foi » et « la récompense au paradis » sont associées au jihad, parfois assorties de descriptions des 72 vierges.

Les manuels de sciences et de mathématiques eux-mêmes sont politisés : des équations algébriques intègrent des variables comme « nombre de shahids », et des exercices de physique décrivent une fillette lançant une fronde sur des juifs.

Le nom « Israël » disparaît des cartes, ses frontières ne sont pas indiquées et des villes comme Tel-Aviv et Haïfa sont retirées. À la place, on enseigne la « Grande Palestine » du fleuve Jourdain à la mer Méditerranée…. Le rapport ne dit pas, cependant, que si les réformes n’existent pas, c’est simplement parce que l’UE fait semblant d’exiger des réformes, mais qu’elle n’en veut aucune en réalité : elle n’assure aucun suivi, ne supprime aucun financement, ne fait aucune dénonciation publique et n’impose aucune sanction….

Aucun journaliste ne posera la question au président Macron qui a promis des réformes majeures de l’Autorité palestinienne – mais se fiche totalement que ces réformes soient mises en pratique ou pas.

Iran

- La présence active du Mossad en Iran et dans tout Téhéran a constitué un avertissement à peine voilé au régime. Pourtant, le clergé reste prisonnier de ses illusions et de l'idéologie destructrice du khomeinisme.

L’engagement de longue date du Mossad a empêché que la République islamique d’Iran ne se dote de l’arme nucléaire, sous quelque forme que ce soit. À l’été 2025, le Mossad, fidèle à sa parole et aux réalités opérationnelles, a neutralisé un élément crucial et dangereux des ambitions nucléaires du régime clérical chiite. Par une frappe préventive, Israël a temporairement, et du moins en apparence, neutralisé l’un des outils les plus vitaux du régime sur la voie de la puissance nucléaire.

Mais l’histoire est loin d’être terminée… La partie d’échecs stratégique du Mossad a été menée avec un professionnalisme extraordinaire. Pourtant, la mission n’est pas terminée. Le Mossad, service de renseignement d’élite israélien, a encore des engagements à tenir. Ce n’est qu’une fois ces promesses tenues que l’on pourra affirmer que le « nouveau Moyen-Orient » est véritablement à portée de main.

- Cet État théocratique chiite, avec sa longue histoire de mensonges et sa propagande incessante, souvent comparable à la machinerie psychologique de l’Allemagne nazie, n’a jamais inspiré confiance. Et aujourd’hui, des événements stupéfiants se déroulent en Iran. Le tumulte et le chaos qui règnent dans le pays laissent présager une crise imminente, voire inévitable.

Les crises extrêmes de l'eau et de l'environnement qui frappent l'Iran poussent l'État au bord du gouffre. La crise politique interne, telle un abcès purulent, pourrait éclater à tout moment. Les factions internes du régime, notamment les soi-disant « réformistes » et le clergé traditionnel qui a alimenté le soulèvement de 1979, sont avant tout soucieuses de préserver le statu quo, tout en proposant des changements superficiels pour tromper l'Occident.

La mort de Khamenei n'entraînera pas un effondrement immédiat. Pendant 37 ans, le pouvoir clérical chiite, véritable pieuvre, a perfectionné la répression et la propagande, perpétuant une dictature mafieuse et religieuse entachée de sang.

Aujourd'hui, des centaines d'Iraniens sont torturés dans des prisons tristement célèbres pour avoir soutenu la frappe israélienne contre l'infrastructure nucléaire du régime. Nombre d'entre eux risquent la peine de mort. Leurs familles sont accusées d'être des « agents du Mossad ». Malgré la propagande du régime, le peuple iranien admire majoritairement Israël. La guerre d’Israël n’est pas contre le peuple iranien, mais contre le régime occupant, prédateur et terroriste de Téhéran.

La tumeur maligne que représente la République islamique doit être extirpée. Aucun organisme vivant ne peut coexister pacifiquement avec une tumeur maligne. Une telle transformation renforcerait les accords d'Abraham et permettrait à terme à un Iran post-régime de rejoindre un Moyen-Orient prospère, stable et pacifique.

Syrie

Les dirigeants israéliens actuels se montrent très méfiants à l'égard du gouvernement syrien. le ministère israélien des Affaires étrangères critique fréquemment Damas, tout comme de hauts responsables israéliens. À Jérusalem, certains estiment que la Syrie est dirigée par des « jihadistes » et qu'elle pourrait s'effondrer, tout comme le nouveau gouvernement. La politique israélienne en Syrie est également influencée par le succès que Jérusalem s'attribue face au Hamas, au Hezbollah et à l'Iran. Israël éprouve désormais un sentiment de puissance, avec très peu d'obstacles à ses actions sur différents fronts. Cela a conduit à des centaines de frappes au Liban.

Le message de Trump est clair : la Syrie a besoin de paix et de stabilité pour « bâtir un pays véritablement prospère ». Il a déclaré qu'il était important de lever les sanctions imposées au pays. « Je crois que cette décision a été sincèrement appréciée par la Syrie, ses dirigeants et son peuple » - Trump a affirmé qu'« il est primordial qu'Israël maintienne un dialogue constructif et sincère avec la Syrie et que rien ne vienne entraver son évolution vers la prospérité ».

Il a félicité Shara'a d'avoir veillé à ce que « des choses positives se produisent ». Le président américain estime que c'est un élément clé pour la paix au Moyen-Orient. Il a également œuvré activement pour le cessez-le-feu à Gaza. De ce fait, les États-Unis indiquent clairement qu'Israël doit revoir sa politique à plusieurs frontières. Il est possible que la Maison Blanche envisage un compromis, comme par exemple soutenir une action israélienne plus ferme au Liban en échange d'une paix renforcée en Syrie.

- Alors que les Druzes de Sweida continuent d'être ravagés par les extrémistes islamistes sous le regard du président syrien Ahmed al-Sharaa, le Dr Osama Shekh a mis en place tout un système médical pour soigner cette communauté ethno-religieuse, alors que les hôpitaux soutenus par le gouvernement leur refusaient toute prise en charge.

Shekh est anesthésiste au Galilee Medical Center. Pendant son temps libre, il coordonne via WhatsApp la contrebande de produits pharmaceutiques, de traitements médicamenteux et d'équipements médicaux depuis Damas vers l'un des quatre hôpitaux qu'il dirige à Sweida, depuis Julis, dans le nord d'Israël.

Sweida, dans le sud de la Syrie, se trouve à environ 132 km de Julis, où le Jerusalem Post a rencontré le cheikh Mowafak Tarif, chef spirituel de la communauté druze d'Israël, et d'autres bénévoles à la salle des opérations d'urgence druze.

Des informations ont fait état de combats entre les Druzes et les Bédouins sunnites de Syrie. Les Nations unies ont déclaré que leurs experts avaient tiré la sonnette d'alarme au sujet de ce qu'ils ont qualifié d'attaques armées contre les communautés druzes locales, « avec des informations faisant état de meurtres, de disparitions forcées, d'enlèvements, de pillages, de destructions de biens et de violences sexuelles et sexistes à l'encontre des femmes et des filles ».

L'ampleur des violences signalées – notamment des massacres, des pillages de maisons, de magasins et de bétail, et l'utilisation de téléphones volés à des fins d'extorsion – indique une campagne ciblée contre la minorité druze, exacerbée par l'incitation à la haine dans les médias et sur les réseaux sociaux, qui la présentent comme une alliée d'Israël. …

« La communauté druze de Sweida est profondément reconnaissante envers le peuple israélien pour sa compassion et son soutien. De nombreuses familles de la province parlent ouvertement de ce sentiment de solidarité, en particulier dans les moments où elles se sont senties abandonnées par les autres », a déclaré Rashad Abou Sada, Druze syrien, directeur du Centre Al Mishkat pour la recherche et la documentation à Sweida.

« Ce qui s'est passé à Sweida ressemble douloureusement à ce qu'Israël a vécu le 7 octobre, avec le même schéma de terrorisme organisé, visant des civils, détruisant des villages, incendiant des maisons et tentant de briser l'esprit d'une communauté », a-t-il poursuivi. « Les similitudes ne sont pas politiques, elles sont humaines. Des innocents ont été massacrés simplement à cause de leur identité »

Qatar

- L’ancien premier ministre qatari Hamad bin Jassim a révélé que le Qatar, ainsi que presque tous les autres pays arabes, rémunère des journalistes pour diffuser de la propagande et des messages visant à améliorer leur légitimité.

Il a affirmé ouvertement que le Qatar maintient des journalistes sur sa masse salariale dans plusieurs pays occidentaux. Ces aveux révèlent à quel point l’indépendance journalistique est un mythe et à quel point ils sont corrompus.

Cette révélation candide de Hamad bin Jassim sur la corruption des journalistes lève les derniers doutes sur la transparence, l’éthique des médias et la responsabilité des salles de rédaction.

De la part des gouvernements, on n’attend rien d’autre que des pressions pour la diffusion de messages politiques amicaux, et une vigilance accrue des lecteurs est virtuellement impossible, faute de temps, car il faudrait tout vérifier.

- Jean-Patrick Grumberg : Le Qatar déroule le tapis rouge aux parrains du jihad.

. Ahmad al Sharaa – ancien commandant d’Al-Qaïda qui a plongé la Syrie dans le chaos, désormais présenté sous un jour favorable en tant que « Monsieur le Président ».

. @JZarif – ministre des Affaires étrangères du régime terroriste iranien

. @HakanFidan – bras armé islamiste d’Erdogan

Tous rayonnants pour @AlJazeera, le mégaphone mondial des Frères musulmans.

Petit rappel de la piste de l’argent du terrorisme :

. Des centaines de millions à Al-Qaïda en Syrie

. Des centaines de millions de dollars chaque année aux talibans via les banques de Doha

. Des « organisations caritatives » qataries prises en flagrant délit de transfert d’argent à Al-Shabaab

. Plus de deux milliards de dollars au Hamas

Et qui arrive en avion pour bénir ce spectacle…

@TuckerCarlson – Monsieur « Je ne fais que poser des questions », l’homme qui a décrit les djihadistes du Hamas comme un « parti politique » et s’est demandé « qu’y a-t-il de si mauvais dans la charia », arrive maintenant avec son entourage pour s’incliner devant le Premier ministre du Qatar sur scène.

Soudan

- Amine Ayoub, membre du Middle East Forum, est analyste politique et écrivain basé au Maroc : Depuis deux ans et demi, le conflit au Soudan est présenté comme une lutte de pouvoir interne, un affrontement binaire entre le général Abdel Fattah al-Burhan des Forces armées soudanaises (SAF) et Mohamed Hamdan Dagalo (Hemetti ) des Forces de soutien rapide (RSF).

Si ces deux hommes sont les protagonistes visibles, une analyse approfondie du conflit révèle une réalité inquiétante : le Soudan a cessé d'être un État souverain en guerre contre lui-même pour devenir un champ de bataille où s'affrontent des hégémonies régionales rivales. La viabilité logistique d'un conflit de haute intensité pendant trente mois nécessite des sources d'approvisionnement externes.

Parmi celles-ci, les calculs stratégiques de la Turquie et de l'Arabie saoudite apparaissent comme particulièrement préjudiciables à la stabilité du Soudan. L'implication de la Turquie au Soudan représente une évolution dangereuse dans la politique étrangère d'Ankara, caractérisée par ce que les analystes en matière de défense appellent la « diplomatie des drones ». L'introduction de véhicules aériens de combat sans pilote (UCAV) turcs sur le théâtre soudanais a fondamentalement modifié l'équilibre militaire. La motivation d'Ankara trouve son origine dans une projection stratégique néo-ottomane vers la mer Rouge et la Corne de l'Afrique. La Turquie considère le Soudan comme un nœud essentiel de son corridor d'influence africain, rivalisant avec les États du Golfe. En intégrant sa technologie militaire dans le conflit, la Turquie s'assure que celui qui gouverne Khartoum dépendra d'Ankara pour l'entretien, les munitions et la formation. Il s'agit d'une stratégie d'endettement, achetée au prix de la stabilité de l'État soudanais.

Le rôle de Riyad est défini par un profond paradoxe : il agit à la fois comme principal lieu de négociations de paix et comme bénéficiaire de l'économie de guerre. La « plateforme de Djeddah » pour la paix n'a donné que peu de résultats en deux ans…. La priorité géopolitique de l'Arabie saoudite n'est pas nécessairement un Soudan démocratique, mais un Soudan docile. Le royaume considère la côte de la mer Rouge comme sa sphère de sécurité immédiate. Un conflit prolongé et de faible intensité qui affaiblit les institutions soudanaises rend le vainqueur final plus malléable aux exigences de Riyad.

L'or du Soudan est le moteur de cette guerre. Il est extrait dans des zones de conflit, exporté clandestinement et raffiné sur les marchés du Golfe. Ce capital revient ensuite au Soudan sous forme d'armement. En ne réprimant pas le commerce illicite de l'or qui transite par sa sphère d'influence, l'Arabie saoudite permet en fait à la RSF et à d'autres acteurs de financer eux-mêmes leurs opérations…

Pour mettre fin à la guerre au Soudan, la communauté internationale doit cesser de la traiter comme une guerre civile et commencer à la considérer comme une crise régionale de prolifération.

Israël

- Israël avance, se renforce et performe, même dans les conditions où d’autres économies s’essoufflent. Une dynamique qui rebat toutes les cartes, notamment dans l’immobilier haut de gamme et les investissements de long terme.

Israël, une économie qui surperforme même en temps de crise. Les chiffres publiés par la Banque mondiale situent Israël à 540,4 milliards $ de PIB et à plus de 54 000 $ de PIB/hab, un niveau comparable à celui des économies les plus développées. Autour de 3,1%, Le chômage, demeure l’un des plus bas du monde développé, tandis que l’inflation plafonne à 3,1%.
Selon les dernières données de l’OCDE, le pays est décrit comme disposant d’une situation budgétaire saine, d’un système financier stable et d’un potentiel de croissance élevé malgré les séismes géopolitiques. Israël reste la deuxième économie la plus dynamique du Moyen-Orient, et surtout la seule démocratie de la région à maintenir une courbe de croissance constante sur dix années.

- Une ville concentre la puissance du pays : Tel-Aviv. Capitale économique, technologique et financière, elle symbolise la verticalité d’une économie qui ne se contente pas de croître, mais surperforme. C’est ici que les salaires sont les plus élevés, que les expatriés s’installent en premier, que les start-ups lèvent leurs fonds,que les loyers restent tendus, que les projets neufs se vendent avant même d’être construits.

Les investisseurs français qui cherchent à sécuriser une partie de leur patrimoine hors de France ciblent désormais des actifs dotés de stabilité, de croissance, de liquidité, d’une demande internationale constante et d’une résistance éprouvée à l’inflation. Tel-Aviv coche ces cinq critères sans exception…. Pour ceux qui regardent les dix prochaines années, Tel-Aviv s’impose comme une place forte.

- Ra'anana signe un accord massif de 1,75 milliard de NIS avec l'État pour la construction de 6 800 logements et l'expansion majeure de la ville. L'accord permettra d'injecter des fonds publics dans de nouveaux quartiers, des bâtiments publics et des infrastructures majeures, doublant ainsi l'espace commercial de la ville et établissant un plan de développement sur 20 ans qui devrait augmenter la population d'environ 20 %.

- La Bank of America prévoit une forte croissance du PIB israélien malgré les risques géopolitiques. La banque observe que le scénario le plus probable est le maintien du statu quo « ni guerre, ni paix », avec un risque persistant de perturbations du trafic maritime dans la mer Rouge. La Bank of America prévoit une forte croissance du PIB de 4,2 % en Israël en 2026, suivie de 4 % en 2027. Ses analystes s'attendent à ce que le taux d'intérêt en Israël passe de 4,25 % à 3,25 % en 2026 et reste inchangé en 2027. Toutefois, les analystes de la banque notent que les tensions entre Israël et l'Iran pourraient resurgir, mais avec une intensité moindre que lors de la dernière guerre, et que les tensions pourraient également s'intensifier avec le Liban et Gaza.

- Les industries aérospatiales et d’autres industries de défense annoncent l’arrêt immédiat de l’utilisation de véhicules chinois, par crainte de fuites d’informations via les dispositifs technologiques embarqués. Après la décision de Tsahal de retirer immédiatement les véhicules chinois Israel Aerospace Industries, a également annulé les contrats de location de véhicules chinois. Par ailleurs, l’accès aux sites des usines de défense sera interdit aux véhicules privés de fabrication chinoise. Israel Aerospace Industries interdira l’accès à ses usines dans tout le pays aux véhicules chinois, et les employés qui en possèdent seront uniquement autorisés à se garer sur les parkings publics situés à proximité des usines.

- Pierre Lurçat : Lorsque l’actrice iconique du Septième Art israélien, Gila Almagor, est accusée de manquer de patriotisme, elle réagit avec force en affirmant son soutien à la « merveilleuse armée d’Israël » et en rejetant les accusations de « crimes de guerre », portées par l’ONG radicale Betselem. Auteur de « Au ras du sol », Dror Mishani, lui, est révolté par les propos d’Almagor… Il est incapable de s’identifier à son pays et à son armée sans arrière-pensée. Tiraillé entre ses attaches et ses loyautés multiples, l’auteur talentueux de romans policiers à succès, traducteur de Roland Barthes en hébreu, est intimement persuadé, dès le mois d’octobre 2023, qu’Israël est responsable de la situation et des crimes du Hamas.

Les états d’âme de Mishani ne peuvent être négligés ou méprisés, car ils sont ceux d’une large frange de l’intelligentsia progressiste, en Israël et ailleurs dans le monde juif. En mettant sur le même plan la souffrance des victimes juives et celle des morts de Gaza, l’écrivain israélien n’est pas différent de ses collègues juifs français, D. Horvilleur ou A. Finkielkraut.

Son livre éclaire les errements politiques et moraux d’une intelligentsia juive qui n’a pas réussi à sortir des ornières du pacifisme et à penser véritablement l’événement du 7-Octobre, dans toute sa radicalité et sa nouveauté.

- Le Shin Bet, en coopération avec la police, annonce avoir démantelé un réseau sophistiqué de contrebande d’armes et de transferts d’argent vers la Judée-Samarie, dirigé depuis la Turquie par un citoyen arabe israélien agissant pour le compte du Hamas, Ahmad Sarsour. Selon les premiers éléments de l’enquête, ce réseau combinait exploitation de liens familiaux, zones périphériques mal contrôlées et outils financiers de dernière génération, comme les cryptomonnaies.

Au cœur du dispositif se trouvaient plusieurs citoyens israéliens originaires de Kfar Kassem et de Rahat, arrêtés ces dernières semaines. D’après le Shin Bet, ces intermédiaires géraient des transferts clandestins de fonds et d’armes à destination de la Cisjordanie, avec des montants atteignant des centaines de milliers de shekels. L’argent était d’abord envoyé depuis la Turquie sous forme de cryptomonnaies, avant d’être converti en liquide par des changeurs israéliens. Avec ce cash, les membres du réseau achetaient des armes auprès de trafiquants du Néguev, armes ensuite acheminées vers la Judée-Samarie pour alimenter des infrastructures liées au terrorisme.

- Selon le Centre israélien pour les victimes de sectes, plus de 170 sectes dangereuses seraient actives dans le pays, regroupant environ 5 000 enfants. Beaucoup disparaissent des radars institutionnels : pas de suivi médical, déplacements fréquents, parfois à l’étranger, et dissimulation de leur identité communautaire derrière des activités présentées comme altruistes.

Il s’agit d’une des réalités « les plus silencieuses et les plus inquiétantes », où des enfants nés et élevés dans des groupes fermés peuvent être exposés à la faim, à des violences physiques, à des abus sexuels, à l’isolement et à une emprise totale sur leur vie.

Les témoignages entendus ont été particulièrement graves. Orit, dont les neveux ont été enrôlés dans la secte « Lev Tahor », a décrit des « privations extrêmes », des coups, des humiliations et des viols, ainsi que le recours systématique à l'enseignement à domicile comme outil de contrôle. Un autre parent, dont l’ex-femme a rejoint la secte « Shuvu Banim », a raconté que sa fille avait adopté un comportement radicalisé et qu’aucune autorité n’était intervenue malgré ses alertes répétées.

Etats-Unis

- Juste avant de quitter ses fonctions, le maire sortant de New York, Eric Adams, a annoncé un nouvel décret exécutif. Le décret interdit à la ville de New York de prendre des décisions commerciales discriminatoires à l’encontre de l’État d’Israël. « Cette administration reconnaît l’importance de maintenir une relation forte entre la ville de New York et l’État d’Israël », a déclaré Adams en référence au décret.

L’action spectaculaire d’Adams est dirigée contre le mouvement BDS, en raison du soutien enthousiaste de son successeur, Zohran Mamdani, à ce mouvement. Mamdani, connu pour ses positions anti-israéliennes extrêmes et même son soutien à l’organisation terroriste Hamas, a réitéré son appui au boycott. Mamdani a déclaré que si Adams avait « enfreint la loi », lui-même soutiendrait le boycott d’Israël afin de faire pression sur ce pays pour qu’il se conforme au droit international. Ce décret vise en fait à « jeter un pavé dans la mare » de Mamdani, qui devra décider, lors de sa prise de fonction, s’il l’annule ou le maintient.

France

- Emmanuel Macron rêve d’une information « neutre », « vérifiée », « labélisée » pour mieux contraindre, censurer et éliminer les empêcheurs de penser en rond.

Il ne s’agit pas de nier que les « fake news » pullulent, pas plus que des campagnes de désinformation peuvent être menées par des pays étrangers. Elles contaminent les réseaux, brouillent les débats, affaiblissent la confiance. Mais le remède proposé par le président n’a rien d’innocent : il glisse insensiblement de la protection à la tutelle, de la lutte contre le mensonge à la désignation des légitimités. Emmanuel Macron rêve d’une information « neutre », « vérifiée », « labélisée » pour mieux contraindre, censurer et éliminer les empêcheurs de penser en rond… En voulant contrôler ce qui se dit pour mieux maîtriser ce qui se pense, le chef de l’État ne fait rien d’autre qu’établir une forme de crédit social de l’information, certifiant les voix utiles, marginalisant les voix dissonantes. France Télévision a reçu la certification « Journalism Trust Initiative » lancée par Reporters sans frontières pour l’ensemble de ses processus éditoriaux. N’est-ce pas là déjà un problème ?

Argentine

- L'Argentine a lancé les accords Isaac. Avec le lancement officiel des accords Isaac par le président argentin Javier Milei, Israël vise à étendre ses relations diplomatiques et sécuritaires à travers l'Amérique latine, grâce à une initiative destinée à promouvoir la coopération gouvernementale, à lutter contre l'antisémitisme et à combattre le terrorisme. La première phase des accords Isaac se concentrera sur l'Uruguay, le Panama et le Costa Rica, où des projets potentiels dans les domaines de la technologie, de la sécurité et du développement économique sont déjà en cours d'élaboration.

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