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QUAND ISRAËL ASSUMERA-T-IL L’INDIVISIBILITE DE SA CAPITALE ?
 

Ftouh Souhail de Tunis pour www.nuitdorient.com
souhailftouh@hotmail.com

Le 21 novembre 2007

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La Knesset a adoptée mercredi en lecture préliminaire un projet de loi très important exigeant que tout éventuel compromis sur Jérusalem, soit approuvé par une majorité de 80 députés .C’est une décision, à notre sens, courageuse de la part des législateurs israéliens qui vient pour rassurer quant aux menacent qui planent sur un éventuel partage de la capitale d’Israël prévue par la conférence d’Annapolis.
Ce projet de loi est de nature à protéger la ville sainte de toute tentative de toucher à son statut indivisible proclamé déjà par une loi fondamentale votée 1980. Il était louable d’ailleurs que les législateurs israéliens interviennent ainsi car Jérusalem, réunifiée
devra restée comme capitale éternelle et indivisible du peuple juif. Mais il ne faut jusqu’à présent qu'une majorité simple de 61 députés, sur 120 que compte la Knesset, pour changer cette loi .
 
Le risque de toucher à la loi actuelle proviendra d’une majorité au sein de la coalition du parti Kadima qui est tentée de s’aventurier à violer l’indivisibilité de Jérusalem malgré que cette décision soit en contradiction avec les aspirations du peuple juif qui ne voudrait plus voir la capitale de l’Etat d’Israël scindée et divisée. Ce partage de la ville constituera une trahison sans précèdent à la Déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël qu’il a mit en valeur Jérusalem Unifiée et Libre il y a tout juste 60 ans.
 
La question à poser aujourd’hui, c’est quand Israël assumera-t-elle définitivement l’indivisibilité de sa capitale ? Jusqu’à ce moment, la Knesset n’a donné qu’une approbation préalable à ce projet de loi pour rendre plus difficiles d'éventuelles tentatives de concessions sur Jérusalem. Le texte doit encore être approuvé en commission et subir trois lectures - une procédure qui pourrait prendre des mois.
 
La souveraineté d’Israël sur la ville réunifiée reste donc menacée par ces déclarations qui laissent entendre récemment qu'Israël devrait restituer aux Palestiniens des quartiers périphériques de Jérusalem dans le cadre d'un accord de paix. L’adjoint du premier ministre Haïm Ramon a même évoqué ouvertement une nouvelle division de la ville !
 
Il faut donc que l'ensemble du peuple d'Israël s’oppose à des concessions dramatiques jusqu’à l’adoption d’une loi définitive qui exigera une majorité qualifiée des deux tiers des députés du Knesset (au lieu d'une majorité simple) pour se rassurer que l'ensemble de Jérusalem demeure comme capitale éternelle et indivisible de l'Etat juif.
Cette initiative courageuse de la Knesset (qui revient au député du Likoud Gideon Sarr rédacteur du projet) se manifeste donc au bon moment, pour sauver l’indivisibilité de la ville Sainte et s’interposer devant les intentions dangereuses de certains responsables israéliens laissant entendre qu’Israël pourrait renoncer au contrôle à certains quartiers de
la ville dans l’attente d’un hypothétique règlement permanent du conflit israélo-palestinien ! Il parait que la tentation du partage de Jérusalem, capitale éternel d’Israël, soit une maladie incurable pour certains Israéliens, peu jaloux, de voir leur ville-symbole divisée et exposée à tous les dangers.
 
Le peuple juif, la « Lumière des Nations » qui a toujours témoigné de la moralité et de la justice universelle ne pourrait accepter ce partage injuste de Jérusalem avec un autre Etat qui n’a ni les valeurs, ni la culture du peuple juif. Ce qui unit les Juifs, ce qui les caractérise en tant que nation, c’est leur foi en Jérusalem. Vous vous reconnaissez comme nation à travers Jérusalem. Jérusalem qui a élevé, instruit et éclairé le peuple juif ne pouvait donc en aucun cas être partagée au regard de l’Etat juif. Le peuple juif dispose du seul Etat au monde qui a renoncé à des gains territoriaux acquis dans des guerres d’autodéfense au nom de la paix avec ses voisins. Mais il parait que le destin historiquement assigné au peuple juif soit d’être contesté dans son unique pays et dans sa propre capitale.
 
Il est tristement constaté encore que le peuple juif, qui a vécu une situation d’exil et d’éloignement, est incapable aujourd’hui de dire d’une seule voie que
« Jérusalem n’est pas négociable ».
En principe la question de l’indivisibilité de Jérusalem devait être unanime et non pas un sujet de controverse, tout comme la question des « réfugiés palestiniens » qui suscite cette hésitation, si Israël est un Etat à caractère juif ou un Etat neutre où les Juifs seraient minoritaires. A mon sens, au lieu de faire des concessions dramatiques au risque d’une grande fracture avec l’histoire et la société israélienne, Israël est invité à établir une véritable victoire à Annapolis, en osant assumer l’indivisibilité de sa capitale et surtout la présence juive dans cette ville comme dans tous le pays.
 
Le partage de Jérusalem constituera une rupture avec la mémoire des fils loyaux d'Israël qui se sont relevés de la poussière pour fonder une nation parmi les nations et ont bâti un foyer pour tous les persécutés, en jurant de ne plus abandonner Jérusalem qui résume, à elle seule, l’essentielle de l’histoire et la souffrance juive .
 
Le « rassemblement » d'Israël et son rétablissement dans le pays en ayant Jérusalem comme capitale « aux Juifs premièrement » devait garder la même ferveur qu’auparavant et être la ligne de conduite des faiseurs de décisions et des législateurs israéliens afin de ne plus voir la ville de David encore divisée et ruinée.
Curieusement, à l’heure où la Knesset intervient pour sauver l’indivisibilité de Jérusalem la triste Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO) est rapidement apparue à la surface, pour condamner avec hypocrisie les fouilles israéliennes à Jérusalem. L'ISESCO a appelée la communauté internationale à "intervenir d'urgence pour faire pression sur le gouvernement israélien en vue de mettre
fin aux fouilles qui menacent la mosquée Al-Aqsa et son enceinte"
(communiqué du jeudi 15 octobre).
Combien de fois nous devons rappeler à ces institutions arabes vieillottes qu’il n'y a tout simplement aucun lien islamique à Jérusalem, que la mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem ne peuvent pas représenter le troisième lieu saint de l’Islam.
 
Ceux qui condamnent les fouilles de Jérusalem occultent le fait que l’Islam n'éprouvait pas de sympathie particulière pour cette ville. Il permit à ces fidèles de prier tournés vers Jérusalem pendant quelques mois, pensant ainsi convaincre les juifs de se tourner vers l'islam. La tentative ayant échouée, il prononça le 12 février 624, l'interdiction de prier en direction de Jérusalem. Cette ville ne fut jamais pour les musulmans un lieu saint.
Parallèlement, le peuple Juif voit son enracinement à Jérusalem remonter jusqu'à l'époque du patriarche Abraham, là où se trouvent les fondations du Temple. Il serait donc honteux et scandaleux à la fois d'interrompre les fouilles, car cela fait partie de l'histoire d’Israël et de son peuple. De quoi se mêle donc cette organisation islamique ? Il est sûrement gênant pour les Palestiniens de faire apparaître au grand jour la vérité C’est juste pour cela qu'ils veulent faire arrêter les fouilles. J’espère qu'ils ne pourront pas le faire, nous attendons tous la suite de ces fouilles avec grande impatience !
Jérusalem était la capitale d'Israël plus de 1000 ans avant Jésus donc plus de 15 siècles avant que Rome ne devienne la capitale de la chrétienté et plus de 16 siècles avant que la Mecque ne devienne la capitale des différentes nations islamiques. Ceci nous amène à considérer que ce sont bien nos amis juifs qui ont vécu les différentes « occupations » d'Eretz Israël : Romaine jusqu’en 313 environ de notre ère, Byzantine de 313 à 636,
Arabe de 636 à 1099,  Croisée de 1099 à 1291, Mamelouke de 1291 à 1516 et Ottomane de 1517 à 1917.
Ceci nous donne 6 occupations étrangères, mais il y a toujours eu une présence juive sur cette terre. Sommes nous aujourd’hui devant une 7ème colonisation initiée cette fois par les Palestiniens qui veulent effacer définitivement ce qui reste de la présence juive ?
Au cours de douze siècles, la présence juive sur Jérusalem ne s'effaça jamais, et la reconquête de la capitale du Roi David devint l'aspiration suprême du peuple dispersé. Déjà depuis 1868, les Juifs constituaient la majorité de la population de Jérusalem. De tous les peuples qui se sont succédés en Judée depuis la destruction du Second Temple par les Romains, seuls les Juifs sont encore à Jérusalem. Le dernier État souverain hébergé à Jérusalem fut l’État juif détruit par les Romains en 70.
Nombre de nos concitoyens, en revanche, ignorent ou nient cette continuité et transforment le retour juif en invasion, la libération en colonialisme. Ils suivent la ligne de pensée antisémite qui voyait dans la renaissance d'Israël une anomalie.
 
Les prétentions des Arabes palestiniens à la propriété de Jérusalem n’ont donc aucune base sérieuse, car ils ne sont venus en nombre en Israël que lorsque les Juifs ont commencé à revenir dans leur pays, à partir des années 1870-80 et ont commencé à le faire refleurir. Durant la guerre des Six Jours, ce n'est pas des mains des Palestiniens qu'Israël reconquît la Judée, la Samarie et Jérusalem Est. Ces territoires étaient de fait occupés par la Jordanie depuis 1948. A-t-on une seule fois demandé au souverain Hachémite de restituer ces territoires aux Palestiniens ? Est-ce qu'une seule résolution de l'ONU a vu le jour à ce sujet ? Non. Ne nous demandons pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont soudainement découvert leur identité nationale à Jérusalem après qu'Israël a unifié la ville ?
 
Une image et une voix devaient rester gravées dans la mémoire collective des Israéliens, depuis la guerre de six jours: la photo de parachutistes, visages extasiés, au pied du mur des Lamentations, et la voix du commandant de leur brigade, le général Motta Gur, annonçant :
« Le mont du Temple est entre nos mains ».
Le 7 juin 1967, en effet, l’armée israélienne libère l’esplanade du Mont du Temple juif et toute la vieille ville de Jérusalem. Ce beau matin, lorsque Tsahal a libéré la capitale divisée d’Israël, le peuple juif est revenu au plus saint de ses lieux saints et il ne pourra s’en séparer jamais. De ce jour, le peuple juif martyrisé depuis des sicles a retrouvé
enfin sa capitale réunifiée et éternelle de l’Etat d’Israël.
Jérusalem est une ville délivrée au peuple du Shalom, elle traduit l’attachement de nos frères juifs, depuis deux millénaires, à Sion, une des collines symbolisant Jérusalem unique pour les juifs, alors que chrétiens et les musulmans tournent les yeux vers Rome et La Mecque. Depuis la libération de Jérusalem, le Mur des Lamentations, avait acquis une importance croissante pour les fidèles juifs qui venaient y pleurer la chute du Temple, le dernier vestige juif. On doit avouer aujourd’hui qu’avant la libération, Les Jordaniens ne toléraient pas ces prières au sur le mur des Lamentations, et excluaient tout culte juif sur l’esplanade.
Ces « retrouvailles » du peuple d’Israël avec Jérusalem ne pourraient être gâchées par un retrait israélien d’un seul morceau de la ville Sainte. Pour les Israéliens qui habitent dans les quartiers juifs de Jérusalem et ses environs, tout retrait signifie devenir des enclaves juives en territoire infiltré par le Hamas, les Brigades An-Nasser Salah Addin, les Brigades Abu Ali Mustafa, les Brigades Fatah's Al-Aqsa Martyrs, les Brigades Al-Aqsa, les Brigades Islamic Jihad's Al-Quds, les Brigades National Résistance et les Brigades Qassam. L’équation est simple : partager Jérusalem = c’est exposer sa liberté aux dangers.
 
Je dirais même à ceux qui résument la question dans l’internationalisation de Jérusalem que le retrait israélien des trois Lieux Saints de Jérusalem (le Mur Occidental du Temple, le Saint Sépulcre et l’Esplanade des Mosquées) serait une catastrophe pour les Juifs, pour les Chrétiens et pour les Musulmans. Car jusqu’à présent, seule la présence de l’armée israélienne a permis et permet encore un accès libre, pacifique et discipliné à ces Lieux Saints.
Remplacer l’armée israélienne par des forces armées floues au mandat ambigu, genre casques bleus, verts ou roses, c’est le chaos garanti dans les vingt-quatre heures. Ceux qui en doutent ont la mémoire courte et sélective !