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Voici Comment B H Obama a Radicalisé le Moyen Orient

 

Par Investor's Business Daily

FrontPageMagazine.com 23/07/12

Traduction du 10/08/12 adaptée par Albert Soued, écrivain http://soued.chez.com  pour www.nuitdorient.com           

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Prouesse d'Obama: après que des Egyptiens en colère aient lancé tomates et chaussures sur le convoi de Hillary Clinton au Caire, en chantant "Va-t-en! Dégages!" la secrétaire d'Etat a insisté sur le fait que les Etats-Unis ne pouvaient pas prendre parti dans le conflit entre Egyptiens (1).

Trop tard !

"Je voudrais être claire: les Etats-Unis ne sont pas ici sensés choisir les gagnants ou les perdants, même si on pouvait le faire, ce qui n'est certainement pas le cas !" a dit H Clinton, cette semaine. En fait l'administration Obama pouvait choisir et elle l'a fait, par sa collusion avec les Frères Musulmans. Aujourd'hui l'un des durs de la Confrérie occupe le palais présidentiel et il a refusé de serrer la main de Hillary Clinton, parce qu'elle n'était pas gantée… Il est indéniable que cette administration a favorisé les islamistes et rejeté les libéraux laïques et les a aidés à se débarrasser de Hosni Moubarak, notre allié de confiance, qui avait mis hors la loi l'organisation terroriste des Frères Musulmans et honoré l'accord de paix avec Israël pendant des décennies. De l'autre côté, la Confrérie a soutenu le Hamas, organisation terroriste qui demande la destruction d'Israël. Cette administration doit maintenant gérer les conséquences des choix ineptes faits. Des officiels craignent que le nouveau régime n'invite le nouveau chef d'al Qaeda, AlZawahiri qui est un exilé égyptien, à revenir. Un nouveau front de guerre s'ouvrira alors au Sinaï, avec comme résultat, plus de terreur et le prix du pétrole qui s'envole.

 

En fait, il faut rappeler que c'est le Département d'Etat américain qui a aidé les responsables des Frères Musulmans à se préparer aux élections en Egypte. En coulisse, H Clinton et la Maison Blanche ont œuvré d'une façon calculée et méthodique, en prenant des décisions pas à pas, décisions qui ont eu comme résultat l'abandon de l'allié israélien et des intérêts américains au Moyen Orient, en faveur des islamistes.

L'histoire non révélée dudit "Printemps arabe", c'est que l'administration Obama a secrètement aidé les islamo-fascistes à venir au pouvoir au Moyen Orient !

 

Examinons bien ce processus:

2009: Sheikh Youssef al Qaradawi, le chef spirituel des Frères Musulmans envoie une lettre ouverte à B H Obama, disant que le terrorisme international musulman est le fruit de la politique étrangère américaine.

9/06/2009: B H Obama livre à l'Université islamique d'al Azhar un discours enflammé valorisant l'Islam. Il a exigé que les 10 sièges devant lui soient occupés par des responsables des Frères Musulmans. H Moubarak n'est pas venu et n'a même pas été mentionné par Obama. De même l'état d'Israël a été évité lors de ce voyage au Moyen Orient.

20/01/2010: le Département d'Etat lève l'interdiction d'entrée dans le territoire américain de Tareq Ramadan, suspecté de terrorisme et petit fils du fondateur de la Confrérie, Hassan el Banna

13/02/10: B H Obama nomme Rashad Hussain, lié à la Confrérie, comme conseiller en 2009, puis comme envoyé spécial de l'administration américaine à l'OCI (organisation conférence islamique), proche des Frères Musulmans.

2010: Rashad Hussein rencontre au Caire le grand moufti de la Confrérie

21/08/2010: Rashad Hussain rencontre Ramadan lors d'une conférence organisée par des Américains et où sont invités des responsables de la Confrérie.

21/08/2010: Obama rencontre seul le ministre des Affaires Etrangères égyptien, Ahmed aboul Gheit, qui s'est ensuite adressé à NileTV: "Le président américain m'a dit en confidence qu'il était Musulman"

21/10/2010: les émeutes commencent place Tahrir au Caire, la foule demandant le départ du président Moubarak et des édifices publics sont attaqués.

Décembre 2010: un guide de la Confrérie, grand Moufti de Bosnie Herzégovine appelle au Jihad contre les Etats-Unis et le monde à travers le mouvement "halal"

Janvier 2011: Al Qaradawi appelle les Egyptiens à se soulever contre Moubarak et les autres régimes arabes pro-occidentaux, dans "des journées de la colère"

11/02/2011: la Maison Blanche abandonne Moubarak, son allié depuis 4 décennies, qui quitte le Caire

18/02/2011: Exilé d'Egypte depuis 30 ans, Qaradawi revient en héros et fait un sermon musclé place Tahrir où il brandit la bannière du Jihad.

11/03/2011: la Maison Blanche envoie le tsar de l'information James Clapper, nommé le 5/6/10, au Capitole, pour blanchir les Frères Musulmans de tout extrémisme. Clapper témoigne devant la Chambre que la Confrérie est "modérée" et largement laïque…

2011: William Taylor est le conseiller spécial de Hillary Clinton, coordinateur des affaires du Moyen Orient et fréquentant les milieux liés aux Frères Musulmans. Il est chargé d'entraîner et de préparer la Confrérie pour les futures élections, pour l'ère d'après Moubarak.

20/05/2011: Obama fait un discours sur le Moyen Orient demandant à Israël de continuer à geler toute construction en Judée-Samarie et à Jérusalem, et s'abstient toujours de visiter le pays.

Novembre 2011: le Département de la Justice arrête toute poursuite contre CAIR (Council on American-Islamic Relations) affilié aux Frères Musulmans et accusé d'avoir acheminé des capitaux au Hamas, malgré son accusation un an plus tôt.

Pour la 1ère fois, le Département d'Etat formalise ses relations avec la Confrérie des Frères Musulmans, en permettant à ses diplomates de traiter directement avec les dirigeants de son parti politique.

08/12/ 2011: les Frères Musulmans prennent le contrôle du Parlement égyptien et promettent de revoir le traité de paix avec Israël. Ils rétablissent les relations avec 2 organisations terroristes, le Hamas et le Hezbollah.

23/03/2012: l'administration Obama rétablit sans sourciller une aide militaire de 1,3 milliard $ au nouveau régime égyptien

24/06/2012: le Frère Musulman Morsi est élu président avec une faible avance sur son concurrent laïc, malgré de nombreux indices de fraude électorale et d'intimidation des électeurs, y compris le blocage des rues pour empêcher les Coptes d'aller voter. L'administration Obama reconnaît la victoire de Morsi sans hésitation.

Juin 2012: dans son discours de victoire, Morsi promet de réinstaller la sharia'h dans le pays, transformant l'Egypte en théocratie, de libérer les prisonniers politiques et les terroristes. Il demande à Obama de libérer sheikh Omar Abdel Rahman, l'aveugle, responsable de l'attentat contre le World Trade Center.

Un visa est accordé à un terroriste de la Confrérie qui faisait partie de la délégation venue demander la grâce du Sheikh.

09/07 2012: Obama invite Morsi à venir à la Maison Blanche en septembre.

14/07/2012: H Clinton promet une subvention de 1,55 milliard $ à l'Egypte

21/07/2012: Huma Abedin, une proche collaboratrice musulmane de la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, est accusée d'être une infiltrée des Frères musulmans au sein du gouvernement américain.

 

La soudaine ascension de la Confrérie des Frères Musulmans au Moyen Orient ne s'est pas faite toute seule. Elle a été aidée tout au long par un président américain et un entourage choisi, qui lui étaient ouverts, au détriment des intérêts de son pays et ceux de son allié Israël.

 

(1) Il semble que ce soit des manifestants musulmans qui aient envoyé des chaussures sur la voiture de H Clinton, comme d'habitude. Les tomates étaient envoyées par les Coptes mécontents du lâchage américain.

 

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