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LE CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU A TROUVE UN AUTRE PAYS QU'ISRAËL A CRITIQUER: LES ETATS-UNIS

 

Editorial du Wall Street Journal du 1er Mars 2008.

Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com

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Quand il s'agit du Conseil des Droits de l'Homme de l'Onu, que peut-on encore ajouter? C'est vrai, il y a quelque chose de nouveau. En rupture avec son habitude, ce pur produit des "réformes" de Kofi Annan a trouvé un nouvel état, autre qu'Israël, à critiquer.

Deux experts de ce Conseil, un avocat américain et un architecte indien, ont accusé le Département du Logement et du développement Urbain de bafouer les droits de l'homme "reconnus internationalement", ceux des résidents de la Nouvelle Orléans. Situés dans des résidences publiques, leurs anciens logements vont être détruits. Ces experts prétendent que ces destructions nient à ces afro-américains le droit de revenir à leur ancienne maison, qu'ils ont dû quitter après le cyclone.

Ces résidences datent des années 30 et étaient en très mauvais état bien avant l'arrivée du cyclone Katrina. Le Département du Logement veut remplacer cet habitat insalubre par des logements à loyer modéré, pour revenus moyens, tout en donnant des allocations logement aux anciens locataires. "Mais quelle horreur!" disent les experts "offrir des logements au prix du marché !". On n'a jamais entendu d'objections de la part de ces tsars des droits de l'homme, quand Robert Mougabé a évincé 200 000 personnes de leur maison au Zimbabwe en 2005.

En attendant le Conseil va diffuser un rapport de 25p de l'"enquêteur" John Dugard défendant la terreur palestinienne. Il écrit "le sens commun" nous dicte de faire une distinction entre les actes de terreur folle, comme celle commise par al Qaeda et les actes de "libération nationale contre le colonialisme, l'apartheid et l'occupation militaire". Et Mr Dugard continue en se lamentant sur la "judaïsation" de Jérusalem, langage assez révélateur.

Nous doutons que ces propos apportent une quelconque consolation aux Israéliens qui ont perdu l'un des leurs dans les bus, cafés ou discothèques qui ont explosé. Au moins nous comprenons ce que signifie "sens commun" pour les experts de l'Onu.

 

ANGELINA JOLIE: 1- OBAMA: 0

 

Par James Taranto –Wall Street Journal du 29 février 2008.

Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com

 

L'actrice Angelina Jolie vient de visiter l'Irak dans son rôle d'"ambassadrice de la bonne volonté" du Haut Commissariat de l'Onu pour les Réfugiés. Dans un article dans le Washington Post, Angelina Jolie demande que la présence américaine se poursuive en Irak, pour des raisons humanitaires.

"Ma visite m'a convaincue encore plus que nous n'avons pas seulement l'obligation morale d'aider les familles déplacées, mais que nous avons un sérieux intérêt de sécurité nationale à long terme à mettre fin à la crise.

Aujourd'hui, la crise humanitaire en Irak et les conséquences pour notre sécurité nationale sont immenses. Est-ce que les Etats-Unis peuvent jouer avec la vie de ces 4 millions de pauvres personnes déplacées, au cœur du Moyen Orient, qui risquent d'exploser dans un désespoir violent, emportant la région dans un chaos encore plus grand ?...

Et sur le sujet de la contre-insurrection de Petraeus, je peux témoigner de ce que j'ai vu: grâce à son succès, les Ong et les organes de l'Onu pensent qu'ils ont maintenant la possibilité de renforcer leurs programmes. Et quand j'ai demandé aux troupes si elles voulaient rentrer à la maison, elles ont répondu que la maison leur manquait, mais qu'elles préféraient terminer leur travail en Irak. Les soldats ont perdu des amis dans cette guerre, mais ils veulent participer à l'aide humanitaire en cours, aujourd'hui possible. Il me semble que c'est vraiment le moment d'agir en Irak. Et si nous ne le faisons pas, nous raterons l'opportunité de faire du bien, selon notre objectif initial".

 

Ce discours contraste étrangement avec celui du candidat démocrate à la présidence, Barak Obama, qui avait dit l'été dernier, qu'empêcher même un génocide n'était pas une raison suffisante pour rester en Irak. Qu'en pense le parti démocrate, qui est sur le point de nommer un homme qui est moins moralement concerné par le sujet le plus pressant du jour qu'une starlet de Hollywood?

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