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Le Retour des Hébreux

 

Par Charles Baccouche

le 28 janvier 2018 par admin

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Nations, ouvrez les yeux, peuples tendez l’oreille, vous êtes concernées : Les Hébreux sont de retour. 

Après 2000 ans d’absence, ils arpentent à nouveau la terre de leurs ancêtres, alors que leur disparition a été programmée et mise en œuvre à plusieurs reprises.

Pourtant ils sont là, sur cette Terre, celle que le Tout Puissant a juré aux Patriarches de leur donner à jamais, il a réitéré ce don à Moïse et Aaron.

Jamais il n’a été question de promesse, cette Terre ne fut pas promise à personne, elle a été donnée une fois pour toute aux hébreux. Les 2000 ans d’exil n’y ont rien changé car ce qui vient du Ciel est indénouable. Les contestations ennemies non plus, ne peuvent se mesurer aux décrets du très Haut.

Ils ont surgi du fond du temps, intacts et lumineux longeant les plaines et les monts d’Israël, reprenant possession de leur pays avec leurs pieds, de l’Aarava au doigt de la Galilée, il se reconnaissent les enfants du pays vers lequel D a conduit Abraham, le pays qu’Isaac n’a jamais quitté, et que Jacob a rejoint après 20 ans d’exil, en obtenant de haute lutte le nom d’Israël, du Dieu fort.

La portée de l’évènement va au-delà de la stupeur du Monde, qui observe incrédule et déçu la résurrection de la Nation juive avec ses hommes et ses femmes parlant l’antique langue des hébreux, peuplant des villes riantes ou austères à l’image de la diversité chatoyante de ce peuple, il faut voir ces enfants devenus de rudes et tendres soldats, surveillant les frontières, déjouant les plans de ses innombrables ennemis, il faut voir ces savants qui portent les progrès  de la science, ces techniciens luttant contre une propagande éhontée.

Mais là ne s’arrête pas la surprise des peuples de la Terre qui pressentent en la niant une présence infinie planant sur leurs têtes. C’est pourquoi ils doivent s’éveiller à un tournant de l’Histoire inimaginable.

Revenant dans leurs pays, les juifs non seulement réapprennent leur identité, mais surtout annoncent de grandes choses, comme par exemple la fin de gesticulations religieuses auxquelles plus personne ne croit ou qui sont devenue l’apanage de fanatiques assoiffés de puissance plutôt que de piété.

Les juifs n’étaient plus qu’une petite communauté humaine dispersés dans le vaste Monde, à cause d’une volonté implacable de les détruire qui a ravagé le cœur des Hommes pendant plus de 2000 ans.

On les a déguisés en juifs courbés et soumis, en gueux sans espoir et sans autre avenir que celui des flammes des pogroms, des expulsions, des chambres à gaz et des fours crématoires.

Ils ont été accusés en Occident, d’avoir tué Dieu lui-même au nom d’un amour qui, au cours des siècles, s’exprima par des guerres fratricides et des massacres imbéciles.

Ils ont été honnis en Orient, pour avoir refusé la voie de la soumission au prophète Mohamed qui s’est dit le dernier et le vrai, ils auraient trahi selon son enseignement, les engagements d’Abraham à l’égard du Dieu unique.

Enfin, au cœur de leur exil au 20ème siècle, ce siècle de fer, de feu et de fureur, la persécution a atteint son paroxysme en Europe devenue folle sous les coups de boutoirs d’un médiocre caporal allemand qui a instauré l’assassinat organisé et industriel des juifs par balles, par exécutions gratuites, par les déportations, par l’extermination des innocents dans les camps de la mort nazie.

Ils visaient les massacreurs se disant « ariens », à anéantir le peuple juif pour la plus grande gloire de leur folie barbare niant l’Homme et la Morale, au moyen des techniques modernes. L’Occident a poursuivi sa tâche meurtrière dans les camps de la mort allemands.

L’Occident à affublé le juif des tares et des vices rédhibitoires qui sont en fait, des alibis destinés à  masquer ses propres turpitudes et son mal-être, reportés sur les innocents sans défense, exilés de leur patrie depuis deux milles ans, chassés par Rome de leur terre que jamais ils n’oublièrent.

L’Occident a tenté dans les bûchers d’Espagne, les pogroms slaves, de la Russie impériale, de l’URSS communiste à la Pologne, des pays baltes au Bosphore, d’éradiquer les juifs, gens pourtant pacifiques, pauvres, mais terribles, car portant la Loi morale depuis le lumineux Sinaï jusqu’aux fins fonds de la Terre.

L’Islam pas mieux intentionné, a réduit les vieilles communautés juives chassées de leur pays d’antan; à des mendiants, des dhimmis méprisés, opprimés, humiliés, pressurés par la Ouma musulmane triomphante.

Voleurs déicides, vicieux, rusés, et pleutres, rebelles et traîtres à leur propre Loi, ils méritaient bien leur destin répugnant, leur Dieu les avait chassés du pays de la promesse, en raison de leur entêtement à trahir et à violer la Loi du Ciel.

Manitou le grand, le Maître du 20eme siècle, a répercuté cet aphorisme saisissant: « les chrétiens nous refusent le ciel, les musulmans nous refusent la Terre, il ne nous reste que l’horizon »

Mais cet horizon même, resta un problème tant l’espérance, ultime recours, leur était interdite et leur survie condamnée.

Accablés d’injures et de coups, les juifs courbaient le dos, taiseux et impassibles, ils étaient encore plus juifs que nature aux yeux des Gentils (c’est donc, qu’ils étaient foncièrement méchants), obligées elles étaient les belles âmes, de reconnaître que la persistance de ce peuple sans avenir et étriqué, prouvait définitivement son éternelle malédiction.

La preuve de leur déchéance ressortait de la vindicte des peuples qui les poursuivaient sous tous les cieux  comme des apostats sans foi ni loi, comme des rebuts de la Terre qui les vomissait, il y avait là manifestement une punition, qui échappait aux Lois de l’Histoire,   harcelant un peuple insoumis, voué à une éternelle damnation.

Depuis quelques décennies une poignée de révoltés, défrichaient la Palestine, convaincus qu’ils étaient que le salut des juifs, passait par l’enracinement national dans le seul endroit du Monde qui revenait sans cesse dans leurs prières, sous le nom de SION et de Jérusalem, leur éternel amour.

Ces sionistes, socialistes agnostiques, se moquant du jeu des Puissances qui se déchiraient l’Empire ottoman agonisant, construisaient les structures de l’Etat juif en Palestine passant sous le contrôle de la Grande Bretagne avec le grand moyen Orient alors que la France étendait son mandat sur le Liban et la Syrie.

Dans cette région désolée, les pionniers juifs ensemençaient ces terres stériles, sous le regard goguenard et haineux des nomades arabes, qui eux savaient qu’il n’y avait rien à tirer de ces sols sauvages.

Cette folle entreprise ne pouvait apparemment, pas entraver la marche du Monde et de la guerre terrible qui s’annonçait au rythme de la dévastation que les  légions d’Hitler et ses complices allaient infliger au Monde et  sa volonté d’éradiquer le peuple juif de l’Histoire des hommes.

Mettant toutes les forces vives de la  nation la plus puissante, la plus industrialisée, la plus cultivée, la plus brutale aussi, tapie au cœur de l’Europe, l’Allemagne s’est ruée sur l’Europe et a massacré les anciennes Communautés juives de Pologne de Russie et d’Ukraine, de tout les territoires conquis pas son armée.

Amalec l’emportait sur tous les fronts, des millions de juifs désarmés, furent exterminés, l’Europe centrale et orientale se réveilla orpheline des grandes communautés juives qui en formaient le cœur vibrant, L’Europe toute entière mourut de la mort juive.

Mais du fond de leurs tombeaux, c’est-à-dire du fond de leur mémoire et en mémoire des martyrs, les restes de Jacob, le surgeon d’Israël réveillèrent l’antique Espérance.

Les Nations, toutes ces Nations qui avaient abandonné les juifs à la barbarie allemande, s’aperçurent qu’au fond de la méditerranée, entre la mer et le Jourdain, une grande voix  annonçait le retour des hébreux au pays de leurs pères.

Cette voix de plus en plus forte disait que le malheur juif peut être surmonté, que le Dieu d’Israël les attendait là-bas, pour que leurs mains et leurs âmes rallient leurs frères et avec eux, assèchent les marais du Houlé, fassent lever le blé de la Galilée, plantent des arbres sur les monts de Judée et cueillent les fruits des vergers du Sharon, et fassent refleurir le Néguev, pour combattre et repousser ensemble les ravageurs et pilleurs arabes, les impérieux Anglais et célèbrent la renaissance d’Israël.

Cependant, désormais ce furent des Etats arabes dont certains nés de la magie britannique, sourds à cette grande aventure décidèrent de la tuer au berceau et lancèrent une guerre  de destruction totale du tout jeune et fragile Yshouv, une insulte à la fierté arabe disaient ils. (Pourquoi la fierté arabe aurait-elle été atteinte? Personne ne le sait)

C’est alors que le monde stupéfait et incrédule vit au lieu de dos courbés en guenilles des soldats juifs en uniformes, armés (hamouchim) comme les hébreux sortant d’Egypte, en ordre de bataille, alliant la force et la ruse et battant toutes ces Nations coalisées, puis encore une fois, puis encore et encore.

Tout en combattant, ils régénèrent leur Terre ancestrale eux les fils revenus des enfers de l’exil et par delà les siècles, fidèles à leur Histoire et à la vielle alliance (la Brit) qui leur a donné-pas promis- cette Terre tant que les Cieux seront tendus sur le Monde, pour l’Eternité « Lanetsar».

Ils n’ont en réalité, jamais été totalement absents du pays les juifs puisque que le vieux yshouv perpétuait silencieusement, la présence de Jacob dans son pays oublié de tous.

Cependant un événement massif s’est produit à l’orée de la modernité, et se perpétue en Orient : En masse ou individuellement, parfois de gré et parfois de force au long des années, les juifs reviennent et se transforment en Hébreux.

Nous ne percevons pas encore nettement que l’Histoire dite dans la Bible se répercute de nos jours, la sortie de l’Exil est une sortie d’Egypte moderne, avec ses mêmes dangers et ses mêmes aléas.

Regardez comme ils sont calmes et puissants dans leurs habits de guerre, les soldats d’Israël, Judas revient et la royauté d’Israël revient avec lui.

Il règne à nouveau, le quatrième fils de Jacob sur le pays que l’Eternel a donné à sa descendance pour l’Eternité des hommes.

Animé de forces nouvelles, Judas à nouveau ressort le sceptre le sceptre royal comme aux temps anciens, mieux que dans les temps anciens, sur les monts de Judée, dans la plaine du Sharon, sur les vallons de Galilée, dans l’Aarava, au Néguev et les Terres de Dan et d’Ephraïm. De Métoula à Eilath, Israël est de retour.

Jacob laisse son ombre aux frontières de l’exil, il a retrouvé son nom Israël, gagné de haute lutte dans son combat avec l’ange,  reprend le pays ou coulent le lait et le miel.

L’événement est tellement massif qu’il suscite à la fois, stupéfaction et dénégation.

Ce n’est pas possible qu’un tout petit peuple massacré, humilié, haï, méprisé ballotté d’une pays à l’autre au gré du Prince, pendant deux mille ans, que ce peuple opprimé, haï, accusé de toutes les turpitudes et péchés des hommes, moqué pour ses apparences chétives et ses pauvres vêtements, que ce peuple tout petit, rétablisse sa souveraineté sur des terres abandonnées et subitement proclamées saintes par des Etats et des religions jusqu’alors indifférentes, pour le priver de ses droits immémoriaux.

Pourtant, elles ne savent pas encore, mais elles commencent à l’apprendre, les Nations que les Hébreux, ceux qui passent, (c’est le sens hébraïque de leur nom) foulent la terre d’Israël et que devant eux marche le Maître du Monde, son Rocher, le Saint d’Israël, le Tout Puissant, qui sanctionne sous un nom et récompense sous son autre nom.

Devant Israël s’avance la colonne de feu la nuit et la colonne de nuées le jour, le Tout Puissant se souvient de son alliance et lui sert de guide, qui pourrait le contrarier ?

Qui peut résister à la puissance de « Sa main forte et de son bras tendu » ?

Rappelons cette engagement divin, cette parole du très haut à Jérémie qui du fond de sa détresse rapportait la Parole divine à Israël: « Je me souviens de toi, de la grâce de ta jeunesse, de l’amour de tes fiançailles, lorsque tu me suivais amoureuse dans le désert, une terre non ensemencée. »