www.nuitdorient.com

accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site

 

Soros et l'Arabie Saoudite Financent une Guerre contre Israël

Par Daniel Greenfield

Adaptation Thérèse Zrihen-Dvir

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

28/2/14

Voir aussi les 50 derniers articles et toutes les informations de politique générale au Moyen Orient    

Beaucoup de livres ont été écrits sur le financement des guerres, mais le dernier livre d’Edwin Black cible ​​le financement de la paix. Cela semble être un thème positif, sauf que Black nous révèle qu’en réalité le financement de la paix est une subvention de la guerre.

Edwin Black possède un répertoire de rapports d'enquête sur le financement des Conflits et le financement des Flammes : il explique comment la traditionnelle exemption d'impôt et l’argent public sont devenus des carburants qui alimentent la confrontation et la terreur en Israël. Black reprend ce sujet au même endroit où il l'avait abandonné lors de l'enquête sur les manigances fanatiques anti-israéliennes de la Fondation Ford à Durban, pour se tourner vers le financement par la gauche du conflit en Israël.

Israël est un petit pays et la plupart des Juifs israéliens et des Arabes savent déjà que le conflit est attisé par des parties qui y trouvent leur intérêt. Ils savent aussi que les pierres ne sont pas jetées au hasard sur les soldats israéliens et que les affrontements entre les villages juifs et arabes ne sont souvent que des mises en scène provoquées par "ces intervenants qui y trouvent un intérêt" et qui n’habitent même pas dans la région.

Le conflit a toujours été encouragé de l'extérieur, que cela soit des anglais et des nazis qui se lancent dans des jeux d'espionnage ou l'Iran et l'Union soviétique qui acheminent des fonds et des instructions aux terroristes. La perpétuation du conflit crée un entrelacement de profiteurs de guerre dans le pays, des hordes de reporters et de journalistes à la recherche d'une photo conflictuelle ou d’un échange verbal à vendre, qu’ils remettront aux réseaux d'organisations à but non-lucratif. Ces réseaux attiseront la violence sur une échelle encore plus grande et pour des motifs encore plus laids.

Ce sont ces réseaux dits non-lucratifs -- dont certains sont peu connus en dehors d'Israël --  qui forment le thème principal du livre de Black.

La diabolisation d'Israël ne s'improvise pas, qu'elle soit au niveau le plus élevé avec un éventail varié de documents officiels, tels que le rapport Goldstone,  ou au niveau le plus bas, avec des vidéos virales sur YouTube. C'est le travail d’organisations dites à but non-lucratif qui financent une campagne glissant parfois de justesse, vers le terrorisme ouvert.

Dans Le Financement des Flammes, Black suit comment les fonds d’aide américaine et les contributions exemptes de taxes du New Israël Fund financent les affrontements violents entre les soldats israéliens et les manifestants, les enchaînant dans une nouvelle économie de la guerre contre Israël et la perpétuation de la violence.

Le projet de la paix ressemble à celui de la guerre, et beaucoup de fonds prodigués pour mettre fin au conflit, le perpétuent en réalité. Que ce soit l'aide étrangère qui finit dans les poches de terroristes, les incitant à bombarder et à tuer, ou des subventions à but non-lucratif à des organismes de justice sociale comme le New Israel Fund, dont les bénéficiaires cherchent à provoquer surtout des affrontements pour justifier leur existence. Les flammes de la guerre sont tout autant alimentées par les dollars et les euros destinés à la promotion de la paix.

Financer les Flammes démolit le tout, depuis des montants versés aux terroristes condamnés -- 400 $/mois, pour moins de 3 ans d’incarcération, 1690$/mois, pour plus de 10 ans et 2000$/mois, pour plus de 15 ans --, jusqu’aux mises en scène des vidéos virales de soldats israéliens affrontant avec des civils -- Ridiculiser les soldats, insulter leurs mères, les dévisager effrontément, éditer les morceaux qui révèlent l'incitation -- et à l’acheminement de l'argent qui commence par George Soros et se termine par la violence et la haine.

Black ne fait pas de l’abstraction, bien au contraire, il va jusqu’à se salir les mains dans des confrontations avec des personnalités, comme celle d'une réunion dans un hôtel avec l’arrogant directeur du New Israel Fund, et celle du parc de roulottes en Floride, servant en réalité de base aux opérations anti-israéliennes d'un groupe activiste, dissimulé sous de fausses devantures européennes, pour couvrir ses sources.

Financer les Flammes mène le lecteur à des rencontres avec des soldats israéliens et des cheikhs arabes qui, étonnamment, acceptent que des groupes étrangers financés par le Front National de Justice, comme B'Tselem, s'en aillent et les laissent seuls.

Un agriculteur arabe raconte à Edwin Black comment les groupes de justice sociale plantent délibérément des oliviers dans une réserve naturelle interdite pour mettre en scène des affrontements et que les caméras puissent surprendre les autorités venant arracher les arbres. "Pourquoi font-ils cela ?" demande-t-il, "… ils sont encouragés à faire du mal"

Financer les Flammes donne aussi la fréquence des actions de mauvaise foi des groupes pour la paix, se livrant à des affrontements inutiles, faisant la promotion d'un dit boycott qui ne porte préjudice qu'à que ceux qu'ils prétendent aider,  tout en restant totalement indifférents à faire progresser la paix.

"La culture de l'activisme s’est épanouie autour de ce conflit et a aggravé les choses", suggère Black. Ce n'est pas un phénomène nouveau. Les ONG occidentales ne font qu'empirer les choses régulièrement lorsqu’elles interfèrent égoïstement et aveuglément dans les pays étrangers. Leurs actions en Israël sont souvent intentionnellement malveillantes.

Certains documents très choquants du livre Financer les Flammes, incluent l’implication du "New Israel Fund". Cette organisation met la vie des enfants en dange, en les encourageant à venir harceler les soldats israéliens. Soudoyer des enfants pour qu’ils jettent des pierres sur des soldats est une tactique commune médiatique, née de l’intifada des années 80, qui a produit beaucoup de photos et de vidéos spectaculaires. Mais il y a quelque chose d’inquiétant en ce qui concerne ces organisations dites non-lucratives, largement financées par des contributions américaines exemptes de taxes, qui aident ce genre de comportement avec l'argent récolté.

Les journalistes et les organismes non-lucratifs ont un objectif lucratif et un motif idéologique pour vouloir perpétuer le conflit. L'argent provient de milliardaires et de fondations américaines, telle que la Fondation Ford, qui a crée le New Israel Fund, de George Soros, un ancien collaborateur des nazis, alors que les gens sur le terrain sont manipulés comme des marionnettes dans le bal de la désinformation divertissante.

 

Le professionnalisme de Black est méticuleusement mis en oeuvre et il octroie le même œil moraliste pour tout détail provenant de ses œuvres précédentes. Edwin Black a déjà examiné les mécanismes de financement derrière l'Holocauste et avec Financer les Flammes il trace de nouveau le graphique des méthodes et moyens du génocide des temps modernes, son financement et sa promotion, depuis la Banque Islamique pour le Développement, jusqu’au mécène au bas de l'immeuble du Département d'Etat.

Les fils se croisent quand l'argent des Etats terroristes islamiques et celui des fondations libérales des États-Unis financent les mêmes organisations, apparemment pour les mêmes fins, révélant, quand Israël est concerné, que l'Arabie saoudite et la Fondation Ford, George Soros et le roi d'Arabie saoudite sont tous sur la même page.

Le Cheikh Zaid al-Jabari de Hébron, ville devenue cible privilégiée des militants de la justice sociale qui cherchent à filmer des vidéos virales de soldats et des résidents israéliens, dit : "Des millions $ sont donnés à ces organisations, et ils disent que c’est pour la paix ... Au lieu de jeter de l'eau sur le feu, ils attisent les braises"

Les organismes non-lucratifs de la gauche n'ont pas initié ce conflit, mais le livre d’Edwin Black établit qu'ils ne font que l’aiguillonner.

Les milliards $ d’aide étrangère versés à la bande de Gaza, à la Cisjordanie et aux organisations dites non-lucratives n’améliorent rien. Même sous le déguisement de la paix, il y a encore beaucoup plus d'argent, qu’en temps de guerre.