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LE VOILE DES FEMMES : UNE INSULTE AUX HOMMES !

 

par Radu Stoenescu, philosophe

mardi 2 septembre 2008

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Le voile, c’est un signe d’oppression de la femme, mais pas seulement : c’est aussi une insulte faite aux hommes ! Comme je l’ai développé dans un précédent article (1), en islam, la femme doit être voilée parce que son corps est considéré à ce point fascinant et attirant que les hommes ne pourraient s’empêcher d’y attenter. Une femme qui se voile ne dit pas simplement qu’elle se soumet à une norme arriérée, moyenâgeuse et étrangère à la civilisation occidentale, elle signifie par son choix vestimentaire que l’autre sexe n’est composé que de porcs libidineux incapables de maîtriser leurs pulsions. Porter le voile, c’est comme arborer un T-shirt sur lequel il serait écrit en gros : « Tous les hommes sont des bêtes concupiscentes. » et en plus petit « Toutes les femmes non voilées sont des putes. »

La burqa affirme en tant que telle que les hommes ne peuvent pas se comporter d’une manière civilisée envers une femme à partir du moment où ils aperçoivent son corps et éprouvent du désir à son égard. Une femme qui se voile postule la faiblesse morale absolue et définitive de l’homme, et considère qu’une femme non voilée entreprend d’aiguiser cette faiblesse, voire de l’utiliser, bref, se prostitue.

Ainsi, le voile porte atteinte à l’égalité des sexes, mais dans un sens différent et complémentaire de celui que les féministes mettent en avant. Le voile, c’est une atteinte à la dignité physique de la femme, et une négation de la dignité morale de l’homme. Et si l’on considère que la dignité morale est supérieure à celle physique, alors ce sont les hommes que le voile devrait indigner le plus.

Accepter le voile, c’est accepter la déresponsabilisation morale du sexe masculin, c’est reléguer et maintenir les hommes dans un statut d’enfants incapables de maîtriser leurs pulsions. Tolérer le voile, ce n’est pas un signe de liberté, mais l’affirmation de l’absence de toute liberté psychique par rapport au désir. L’éducation, la civilisation, l’art et la culture sont bâtis dans l’espace mental entre le désir et le sujet désirant, qui rentre en conflit avec son désir. En islam, cet espace mental, cette tension entre le regard, le désir et le moi désirant, sont réduits au minimum.

Le voile, quelles que soient ses dimensions, a pour fonction de détruire d’emblée la possibilité d’émergence du désir à travers le regard. Il remplace donc littéralement, dans la logique musulmane, tout ce qui dans la société occidentale est le résultat du travail sur soi pour maîtriser le désir éveillé par le regard, c’est-à-dire la civilité, la courtoisie, la politesse envers les femmes. Porter le voile, c’est donc affirmer l’inutilité totale de tout ce qui s’est construit sur la sublimation du désir, c’est-à-dire toute la civilisation occidentale.

Rendant caduc le travail sur soi pour maîtriser ses pulsions, le voilement de la femme engendre exactement le type d’homme contre lequel il est censé protéger la femme : le macho violent et irresponsable, dépourvu de tout contrôle de lui-même. Celui-ci aura une morale semblable à celle de Zinedine Zidane, qui, après son coup de boule lors de la finale de la Coupe du Monde, déclara : « Le coupable, c’est celui qui provoque. » (2) Et « celui qui provoque », ce sera souvent la femme non-voilée, comme peut parfaitement l’expliquer par exemple le mufti d’Australie, à propos des viols « Si vous placez de la viande dans la rue, dans le jardin ou dans un parc sans la couvrir et que les chats viennent la manger... qui doit-on blâmer, les chats ou la viande à l’air ? La viande à l’air, voilà le problème. Si elle (la femme) était restée dans sa chambre, chez elle, portant son voile, aucun problème ne serait arrivé. » (3)

Les musulmans sont éduqués à respecter les femmes en tant que mères ou soeurs, c’est-à-dire des femmes par rapport auxquelles l’interdit de l’inceste empêche tout désir. Ils sont extrêmement sourcilleux et susceptibles à ce sujet, comme on a pu le voir dans le cas de Zidane, qui n’a pas su contenir sa colère même s’il était en finale d’une Coupe du Monde. Cependant l’homme musulman, élevé par une mère voilée, aura de grandes difficultés comportementales face à une femme non-voilée, car le voile de sa mère lui interdit de conjuguer désir et respect dans le même geste. Le voile, c’est une membrane imperméable entre le désir et le respect, dont le maintien a aussi pour conséquence la violence conjugale (4), préconisée par le Coran. (5)

Le voile a pour objectif de détruire le désir masculin, le cantonner dans l’espace strict du couple marié religieusement. Cependant, tout ce qu’il réussit à faire, c’est de donner naissance à des hommes impuissants face aux « provocations » du désir, des hommes incapables de résister aux tentations, et d’endurer des frustrations, des individus déresponsabilisés qui blâmeront toujours les circonstances extérieures pour leurs propres actes violents. Il n’y a pas de solution de continuité entre le voile et la violence des sauvageons qui lancent des boules de pétanque sur les pompiers. (6)

Lutter contre le voile, c’est en dernière analyse lutter non seulement contre l’oppression de la femme, mais aussi pour la délivrance des hommes musulmans. Alors que le voile fait de la femme l’esclave de son mari, la femme voilée fait de son mari et de ses fils les esclaves de leurs pulsions, et les gardiens de son « honneur ». Or ce rôle de gardiens de l’honneur sexuel de « la mère ou de la sœur », comme le dit Zidane, est aussi éprouvant pour les hommes que le rôle de femme soumise pour la mère ou la sœur. C’est cela même qui fit s’effondrer Zidane devant deux milliards de personnes : c’est sa mère qui l’a mis à genoux.

Interdire le voile, c’est donc, en dernière analyse obliger les hommes et les femmes à composer avec le désir, à apprendre à le réprimer, à l’éduquer à le sublimer. Interdire le voile, ce n’est pas porter atteinte à la liberté individuelle, c’est au contraire libérer les femmes de la peur de l’enfer (7) et les hommes de la peur des femmes. Bannir les burqas, c’est décloisonner le désir et le respect, et protéger leur enfant : la civilité.

Hommes, il en va de votre véritable honneur d’hommes, de combattre le voile. C’est ainsi seulement que vous affirmerez que vous n’avez pas peur des femmes, de leur beauté et de leur corps ! C’est ainsi seulement que vous montrerez véritablement la seule force qui compte : la force morale devant les pulsions violentes ! Tous ceux qui croient défendre leur honneur en bâchant leurs femmes, ne montrent que leur faiblesse de caractère et ainsi, ils se déshonorent, puisqu’ils tremblent devant ce qu’il y a de plus inoffensif : la beauté.

 

Notes

(1) http://www.ripostelaique.com/La-femme-dans-l-islam-une-deesse.html

(2) http://fr.youtube.com/watch ?v=42smeoq8SVc&feature=related

(3) http://fr.youtube.com/watch ?v=WGKYR_uEXPc

http://www.lefigaro.fr/international/20061027.FIG000000141_le_mufti_d_australie_insulte_les_femmes.html - (4) http://fr.youtube.com/watch ?v=hSiD0GXMFsQ - (5)http://fr.youtube.com/watch ?v=JGp9yJYdIrA -(6) http://fr.youtube.com/watch ?v=8r-0JndptZY

(7) http://fr.youtube.com/watch ?v=PM2RPAvv-go