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Macron vs. Réalité

Des mots qui glissent de la bouche d'un « apaiseur » de l’islam sans vergogne.

 

Par Bruce Bawer, auteur de « Quand l’Europe s’est endormie » et « Capitulation », « La Révolution des Victimes »- Sa nouvelle « l’Alhambra » vient d’être publiée

FrontPageMagazine –

30 avril 2018

En bas texte en anglais

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La semaine dernière, Emmanuel « micron », je veux dire Macron, s'est rendu à Washington, a diné à la Maison-Blanche et a prononcé un discours sur la colline du Capitole dans lequel il a parlé du Mémoire de Hemingway « la Fête Mobile », comme d’une nouvelle, a identifié l'architecte français de Washington, D.C., que les Américains appellent Pierre l'Enfant, par son deuxième prénom, Charles, et a attribué une célèbre phrase de Ronald Reagan à Teddy Roosevelt. La discussion en question était celle qui disait que la liberté n'est plus qu’à une génération de son extinction.

Il y avait, en fait, beaucoup de rhétorique dans son discours sur la liberté - et les menaces qui pèsent sur elle. Compte tenu de ce qui se passe en France de nos jours, son discours avait un sens. Mais son approche des difficultés actuelles de son pays - et de l'Occident – était pour le moins curieuse. « Le 11/9 », affirme Macron, "de nombreux Américains avaient un rendez-vous inattendu avec la mort". Quelle poésie ! Comme c'est français !

Et comme il est inapproprié de dire que des milliers de personnes se sont évaporées un beau mardi matin. Il a fait résonner les mots comme si la mort par le jihad avait été leur destin divinement ordonné - comme si les pirates de l'air de ces avions avaient été les instruments d'une volonté cosmique.

 Macron a ensuite mentionné les "terribles attentats terroristes" qui ont frappé son propre pays ces dernières années. "C'est un prix horrible", a-t-il déclaré, "qu’on paie pour la liberté, pour la démocratie." Ce qui veut dire quoi ? Dans quel sens ces attaques sont-elles le "prix" que nous "payons pour la liberté" ? Macron voulait-il dire quelque chose comme le maire de Londres, Sadiq Khan, lorsqu'il a dit que vivre avec le terrorisme faisait partie intégrante de la vie dans une grande ville ? Je dirais que les gens qui sont morts le 11/9 payaient pour l'indifférence aveugle des dirigeants américains au danger existentiel de l'Islam - et que ceux qui sont morts dans des attentats terroristes plus récents en Europe payaient pour la lâche irrésolution (ou défaitisme pur et simple) de leurs propres dirigeants sur le sujet. Macron aurait pu dire quelque chose de courageux au sujet de la culpabilité de ses collègues politiciens dans la mort violente des victimes du terrorisme. Mais non ! Comme tout autre pirate politique européen, il s'est fait passer pour un héros de la liberté. Un héros ? : il n'osait pas prononcer le mot islam ou musulman ou même le jihad. Mais à quoi d'autre s'attendre d'un homme qui, comme l'écrivain français Guy Millière l'a fait remarquer en mars, a demandé que l'arabe soit enseigné dans tous les lycées français, que des "mosquées cathédrales" soient construites dans toutes les grandes villes françaises et que des mesures renforcées soient prises contre les critiques de l'Islam ?Quoi qu'il en soit, le grandiose sortie gauloise de Macron sur la liberté - et sur l'amitié de plusieurs siècles entre les Américains et les Français (ouais, dites-le aux chauffeurs de taxi à Paris) - n'était en réalité qu'un simple éclaircissement de gorge avant qu'il ne se penche sur les accords de Paris sur le changement climatique, l'accord sur l'Iran et le commerce.

Oui, il y a eu ceci, un peu plus tard dans son discours : "Tant aux Etats-Unis qu'en Europe, nous vivons une époque de colère et de peur à cause de ces menaces mondiales actuelles, mais ces sentiments ne construisent rien.... fermer la porte au monde n'arrêtera pas l'évolution du monde. Cela n'éteindra pas, mais enflammera plutôt les craintes de nos concitoyens." Qu'est-ce que c'est ? Les Français prétendent aimer la logique. Mais ou est la logique ici ? Par "menaces mondiales actuelles", Macron voulait probablement dire « violence jihadiste et islamisation ». Mais qu'est-ce que Macron nous disait de faire à leur sujet ? Rien. La peur est mauvaise. La colère, c'est mal.

Et le renforcement des contrôles aux frontières ? Ils ne donneront aucun résultat, parce qu'ils n'arrêteront pas l'évolution du monde. L'évolution est-elle son euphémisme pour l'islamisation ?

Macron a dénoncé le "nationalisme extrême". De toute évidence, il ne parlait pas de fascistes d'extrême droite. Non, il voulait dire "l'Amérique d'abord". il voulait dire Brexit. "Personnellement, si vous me demandez », dit-il,  « je ne partage pas la fascination pour les nouvelles puissances fortes, l'abandon de la liberté et l'illusion du nationalisme ». Bref, il mettait sur un pied d'égalité la "liberté" avec le pouvoir de l'UE et de l'onu (pour lequel il travaillait dans une branche) et accusait des gens ordinaires qui pensent que leur pays leur appartient. Au cours de son discours sur le changement climatique, Macron a proclamé que nous devons sauver la terre parce que, comme il l'a dit, "il n'y a pas de planète B ! » - Je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il n'y a pas de « France B » non plus. Et le fait est que son propre pays est en train de s'effondrer - et rapidement. Mais si l'on en croit son discours, la seule menace pour « la liberté, l'égalité et la fraternité » en Occident n'est pas l'islam mais des "fausses nouvelles". Oui, il a utilisé ces mots. Contrairement à Trump, cependant, il ne faisait pas référence aux distorsions de gauche de CNN, du New York Times et de leurs équivalents européens. Voilà ce qu'il a dit : "Pour protéger nos démocraties, nous devons lutter contre le virus sans cesse croissant des fausses nouvelles, qui expose notre peuple à une peur irrationnelle et à des risques imaginaires ». Peur irrationnelle ? Risques imaginaires ? Il est clair qu'il s'agissait là d'un autre pol européen Le discours de Macron à Washington, tel qu'il s'est produit, n'est arrivé que quelques jours après la publication de l'étude la plus complète à ce jour sur l'islam en France. Coparrainé par la Sorbonne, il conclut que les musulmans de deuxième et de troisième génération du pays, qui représentent sept ou huit pour cent de sa population, sont de plus en plus islamisés. La plupart n'ont aucun respect pour la loi et la culture françaises ; la plupart approuvent le massacre de Charlie Hebdo. Le chercheur Olivier Galland a déclaré que ses résultats étaient, "pour le dire avec modération, déchirants" - reflétant les valeurs de la communauté en contraste frappant avec celles de la belle République.

Les grands médias français ont réagi à l'étude avec indignation. Galland et son équipe, "stimatisaient les musulmans" selon Le Monde. Mais pour ceux qui ne s'intéressent pas au blanchiment de l'islam, l'étude n'a fait qu'affirmer une triste réalité qui a été rapportée dans le monde entier pendant des années, dans ce que Macron appellerait de " fausses nouvelles " - une réalité de zones interdites, d’incendies de voitures, d’émeutes de gangs à grande échelle, de policiers qui ont peur d'arrêter des musulmans, de pompiers qui hésitent à entrer dans les quartiers musulmans, des attaques antisémites qui poussent les Juifs hors de France, les historiens qui se sentent obligés d'écrire des manuels " islamiquement corrects", et des professeurs de lycée qui (comme le dit Millière) "se rendent au travail avec un Coran dans leurs mains, pour s'assurer que ce qu'ils disent en classe ne contredit pas le livre sacré de l'Islam".” Oh, et une petite cohorte d'idiots courageux qui sont jugés pour avoir osé dire la vérité sur tout cela.

Un autre document récent présente un intérêt à cet égard. Le Figaro a publié le 19 mars dernier une déclaration signée par une centaine d'intellectuels français, dont Alain Besançon, Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Bernard Kouchner, Robert Redeker, Pierre-André Taguieff et Ibn Warraq. "Le totalitarisme islamiste", ont-ils averti, « gagne du terrain en France, notamment en se présentant comme une victime de l'intolérance". Ce manifeste a cherché - et reçu - "une place spéciale" dans la société française, ce qui a abouti à un "apartheid" qui "cherche à paraître bénin mais qui est en réalité une arme de conquête politique et culturelle". Les signataires ont déclaré leur opposition à cet asservissement silencieux et leur souhait "de vivre dans un monde où les femmes ne sont pas considérées comme naturellement inférieures....un monde où les gens peuvent vivre côte à côte sans avoir peur les uns des autres....un monde où aucune religion n'établit la loi...".

D'une part, il s'agissait d'un manifeste puissant - rien de moins qu'un j'accuse pour le XXIe siècle - dont le pouvoir résidait dans sa courageuse candeur face à la menace réelle qui pèse sur la République française. D'un autre côté, ma réponse après l'avoir lu a été : « Eh bien, bonne chance avec ça. Certains de ces intellectuels disent ces choses depuis longtemps ; d'autres ont rejoint le chœur plus récemment. Louange à chacun d'entre eux. Mais rien ne changera en France tant que les proclamations publiques des intellectuels n'auront pas cédé la place à
une action nationale significative des citoyens ordinaires - qui, hélas, lors du deuxième tour décisif de l'élection présidentielle de l'année dernière, ont donné à Macron, ce futur maréchal Pétain, deux fois plus de voix qu’à la femme qui, quelles que soient ses imperfections et sa malheureuse parenté, est la plus proche de leur pauvre pays , une potentielle Sainte Jeanne ».

 

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MACRON VS. REALITY

 

Slippery words from a shameless Islam appeaser.

 

By Bruce Bawer

FrontPageMagazine - April 30, 2018

 

Last week, Emmanuel Micron, I mean Macron, visited Washington, had dinner at the White House, and gave a speech on Capitol Hill in which he referred to Hemingway's memoir A Moveable Feast as a novel, identified the French architect of Washington, D.C., whom Americans know as Pierre L'Enfant, by his middle name, Charles, and attributed a famous line by Ronald Reagan to Teddy Roosevelt. The line in question was the one about how freedom is never more than one generation from extinction. 

There was, in fact, a good deal of rhetoric in his speech about freedom – and the threats thereto. Given what's going on in France these days, that would only make sense. But his approach to his country's – and the West's – current travails was, to say the least, curious. On 9/11, asserted Macron, “many Americans had an unexpected rendezvous with death.” How poetic! How French! And how inappropriate a way to refer to thousands of people being evaporated one fine Tuesday morning. He made it sound as if death by jihad had been their divinely ordained destiny – as if the hijackers of those planes had been instruments of some cosmic will. 

Macron went on to mention the “terrible terrorist attacks” that have struck his own country in recent years. “It is a horrific price,” he pronounced, “to pay for freedom, for democracy.” Meaning what? In what sense are such attacks the “price” we “pay for freedom”? Did Macron mean something like what London mayor Sadiq Khan meant when he said that living with terrorism is “part and parcel of living in a big city”? I'd say the people who died on 9/11 were paying for American leaders' blithe indifference to the existential danger of Islam – and that those who've died in more recent terror attacks in Europe were paying for their own leaders' cowardly irresolution (or outright defeatism) on the subject.

Macron might have said something gutsy about his fellow politicians' culpability in the violent deaths of terrorist victims. But no. Like every other European-establishment political hack, he posed as a hero of freedom. Some hero: he didn't dare breathe the word Islam or Muslim or even jihad. But what else to expect from a man who, as French author Guy Millière noted in March, has called for Arabic to taught in every French high school, for “cathedral mosques” to be built in every major French city, and for enhanced measures to be taken against critics of Islam?

In any event, Macron's grandiose Gallic gush about freedom – and about the cherished centuries-long friendship between the American and French people (yeah, tell that to the cab drivers in Paris) – was really just throat-clearing before he got around to the Paris climate-change accords, the Iran deal, and trade. 

Yes, there was this, somewhat later in his oration: “Both in the United States and in Europe, we are living in a time of anger and fear because of these current global threats, but these feelings do not build anything....Closing the door to the world will not stop the evolution of the world. It will not douse but inflame the fears of our citizens.” Qu'est-ce que c'est? The French claim to love logic. But where's the logic here? By “current global threats,” Macron presumably meant jihadist violence and Islamization. But what was Macron telling us to do about them? Nothing. Fear is bad. Anger is wrong. And stronger border controls? They won't work, because they won't stop the world's “evolution.” Is evolution his euphemism for Islamization? 

Macron proceeded to denounce “extreme nationalism.” Clearly, he wasn't talking about actual far-right fascists. No, he meant “America first.” He meant Brexit. “Personally, if you ask me,” he said, “I do not share the fascination for new, strong powers, the abandonment of freedom, and the illusion of nationalism.” In short, he was equating “freedom” with rule by the EU and UN (for which he worked in a plug) and indicting ordinary folks who actually think their countries belong to them. During his rant about climate change, Macron proclaimed that we need to save the Earth because, as he put it, “there is no planet B!” Well, I couldn't help thinking, there's no France B, either. And the fact is that his own country is going down the tubes – and fast. But if you believed his speech, the only threat to liberté, égalité, et fraternité in the West isn't Islam but “fake news.” 

Yes, he actually used those words. Unlike Trump, however, he wasn't referencing the left-wing distortions of CNN, the New York Times, and their European equivalents. Here's what he said: “To protect our democracies, we have to fight against the ever-growing virus of fake news, which exposes our people to irrational fear and imaginary risks.” Irrational fear? Imaginary risks? Plainly, here was yet another craven European pol who, even as Rome is burning, insists that the problem isn't the arsonists or the fire but the firefighters. How many of the House and Senate members applauding him on Capitol Hill knew that Macron recently called for a law in France that would summarily close down online sources of “fake news” – by which (he's made clear) he means news sources critical of Islam?

Macron's Washington speech, as it happened, came only days after the release of the most comprehensive study yet of Islam in France. Co-sponsored by the Sorbonne, it concluded that the country's second- and third-generation Muslims, who make up seven or eight percent of its population, are increasingly Islamized. Most have no respect for French law and culture; most approve of the Charlie Hebdo massacre. Researcher Olivier Galland said his results were, “to put it mildly, harrowing” – reflective of community values in stark contrast with those of la belle Republique

France's mainstream news media reacted to the study with outrage. Galland and his team, charged Le Monde, were “stimatizing Muslims.” But for those not interested in whitewashing Islam, the study only affirmed a grim reality that has been reported worldwide for years in what Macron would call “fake news” media – a reality of no-go zones, mass car burnings, large-scale gang riots, police who are scared to arrest Muslims, firefighters who hesitate to enter Muslim neighborhoods, anti-Semitic attacks that are driving Jews from France, historians who feel compelled to write “Islamically correct” textbooks, and high-school teachers who (as Millière puts it) “go to work with a Qur'an in their hands, to make sure that what they say in class does not contradict the sacred book of Islam.” Oh, and a tiny cohort of brave fools who are put on trial for daring to speak the truth about all this. 

Another recent document is of interest here. On March 19, Le Figaro published a statement signed by about one hundred French intellectuals, among them Alain Besançon, Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Bernard Kouchner, Robert Redeker, Pierre-André Taguieff, and Ibn Warraq. “Islamist totalitarianism,” they warned, is gaining ground in France by, among other things, representing itself “as a victim of intolerance.” It has demanded – and received – “a special place” in French society, resulting in an “apartheid” that “seeks to appear benign but is in reality a weapon of political and cultural conquest.” The signatories declared their opposition to this silent subjugation and their wish “to live in a world where women are not deemed to be naturally inferior....a world where people can live side by side without fearing each other....a world where no religion lays down the law.”

On the one hand, it was a powerful manifesto – nothing less than a j'accuse for the twenty-first century – whose power lay in its courageous candor about the real threat facing the Republic of France. On the other hand, my response upon reading it was: Well, good luck with that. Some of these intellectuals have been saying these things for a long time; others have joined the chorus more recently. All praise to every last one of them. But nothing will change in France until public proclamations by intellectuals give way to meaningful nationwide action by ordinary citizens – who, alas, in the second and deciding round of last year's presidential election, gave Macron, this would-be Marshal Pétain, twice as many votes as the woman who, whatever her imperfections and her unfortunate parentage, is the closest their poor broken country has to a potential Saint Joan. 

ABOUT BRUCE BAWER

Bruce Bawer is the author of “While Europe Slept,” “Surrender,” and "The Victims' Revolution." His novel "The Alhambra" has just been published.