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La Russie Construit 4 Nouvelles Bases Aériennes en Syrie

et Déploie 6.000 Hommes de Troupes Supplémentaires

 

Par Debka

1/2/18

Adaptation : Marc Brzustowski

 

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https://s3-us-west-2.amazonaws.com/debka/wp-content/uploads/2018/02/01095951/RussianUSbasesSyriaKOTERET.jpg image: https://s3-us-west-2.amazonaws.com/debka/wp-content/uploads/2018/02/01095951/RussianUSbasesSyriaKOTERET.jpg

 

Contrairement aux (fausses) promesses de Moscou, l’armée russe ne se retire aucunement de Syrie, mais ajoute, actuellement quatre nouvelles bases aériennes (dont une est partagée avec l’Iran) et 6.000 hommes de troupes.

Le 11 décembre 2017, le Président russe Vladimir Poutine, suivi par le Ministre russe de la Défense, Sergeï Shoïgu, a annoncé que l’armée russe allait se retirer de Syrie pour revenir sur ses bases en Russie.

En réalité, nous indiquent nos sources des renseignements militaires, c’est l’inverse qui se produit.

Un petit nombre d’unités sont effectivement bien revenus à leurs bases de départ, mais elles ont très rapidement été remplacées et, au lieu de deux bases – dont l’installation aérienne de Hmeimim et l’installation navale de Tartous – quatre bases aériennes supplémentaires sont n construction et adaptées à l’usage des forces aériennes russes.

La carte ci-dessus illustre leurs diverses localisations :

La base militaire aérienne de Tiyas (également connue sous le sigle T-4) dans le gouvernorat de Homs, à l’ouest de Palmyre, est la plus vaste de Syrie. Les Russes l’ont massivement reconvertie pour devenir le principal centre des opérations aériennes du centre de la Syrie. Tyas fournira également une base aérienne de substitution d’urgence, si le besoin sans faisait sentir à Hmeimim, en cas où des attaques de drones, de missiles ou d’obus de mortiers se reproduisaient.

L’aéroport de Palmyre (ou Tadmor) apporte un soutien aérien aux opérations dans l’Est de la Syrie, y compris dans la province de Deir-Ez-Zor. Moscou l’a ouverte au partage des besoins militaires et points de livraisons, avec l’Iran. Le Commandant en chef de la Brigade Al Quds des Gardiens de la Révolution iranienne, le Général Qassem Soleimani prévoit de faire de Palmyre son principal centre d’assemblage pour le transfert d’armes et d’hommes des milices chiites irakiennes fidèles à l’Iran, à partir du sud de l’Irak en Syrie.

A partir de l’aéroport militaire d’Hama, situé à l’ouest de cette ville, les Russes exerceront le contrôle de l’espace aérien de la Syrie centrale et des autoroutes centrale et du nord vers Damas. Encore plus important, la localisation de cet aéroport se situe à juste 125 km à vol de corbeau (d’oiseau) (173 km par la route)  de la base navale russe de Tartous, sur la côte méditerranéenne.

Shayrat, dans la province de Homs (qui est devenue notoire en tant que cible d’une attaque massive de Tomahawk américains, en avril l’an dernier) est le principal site d’atterrissage pour les transports aériens qui emmènent des armes et des pièces détachées, ainsi que renforts de troupes, russes et iraniens.

Plus de 6.000 membres du personnel militaire supplémentaires sont assignés à la rénovation des bases aériennes en Syrie -la plupart faisant partie des forces aériennes et des forces russes des opérations spéciales. Certains sont déjà arrivés.

La carte jointe ci-dessus montre comment la nouvelle disposition des bases russes dans l’ouest, le centre et l’est de la Syrie fait face à la chaîne de localisations militaires que les Américains ont décidé de conserver dans le nord de la Syrie.

Les deux puissances se sont, de toute évidence, lancées dans la course au nombre de bases établies en Syrie. En termes stratégiques, les deux grandes puissances sont en train de diviser entre eux une vaste bande de territoire de la Syrie en tant que régions d’influence, laissant tout dirigeant futur à Damas avec environ à peine la moitié du territoire syrien sous l’égide du gouvernement national.