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L'IMAGE-CHOC ET LA SUPERCHERIE MEDIATIQUE

 

Par Freddy Eytan

JCPA - LE CAPE - 07/01/09

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Le monde entier s'alarme et il est scandalisé par les images-choc en provenance de Gaza. C'est la panique dans les capitales. Manifestations, protestations, condamnations en cascade, de l'agresseur israélien.

On s'agite, on brûle des drapeaux et on incendie une synagogue. La bête immonde de l'antisémitisme redresse la tête, et le Juif est à nouveau sur la sellette. Les images du Biafra, du Darfour, les crimes de Pol Pot et compagnie, pâlissent devant celles de Gaza, celles-ci sont toutes rouges, couleur sang !

Les chancelleries et l'ONU s'affolent. Pressions. Ballet diplomatique. Les médias diffusent des images bouleversantes: S.O.S ! On hurle partout: carnage, génocide, massacre, holocauste, nazis…

Un déluge disproportionné de mots, de paroles, de discours pathétiques, d'amalgames et de leçons de morale. Le méchant juif a perdu la tête, il est devenu complètement fou… Il se défend avec toutes ses forces et ses armes…

Depuis la Guerre des Six Jours, nous observons le même scénario. Rien n'a changé, même si, en Israël, un gouvernement de centre-gauche est aujourd'hui aux commandes. L'opinion internationale change de direction comme une girouette. L'Etat juif peut rendre des territoires et faire des concessions extravagantes, il sera toujours condamné pour ses actes défensifs. Chaque fois qu'Israël ose lancer un raid contre des attaques terroristes et contre les pluies de roquettes, nous entendons le même son de cloche, l'éternelle rengaine.

 

La manière dont les médias traitent de ce conflit est contraire à toute éthique et à toute déontologie. Elle bafoue l'esprit honorable du métier de journaliste. Rappelons que la vérité n'est que le pluralisme des opinions et des idées, et que, dans un conflit aussi sensible, chargé d'émotion et de haine, comme l'est le conflit arabo-israélien, la responsabilité du correspondant est lourde de conséquences. Nous constatons que la majorité des agences de presse et les journaux étrangers préfèrent régulièrement, "la version" palestinienne de l'événement. Ils ne citeront la "version" israélienne, d'un officiel ou du porte-parole de l'armée, qu'en réaction à l'information, et la nouvelle sera en général, minimisée et diffusée en quelques lignes, à la fin de l'article, ou en quelques secondes dans un reportage. La concurrence, la rapidité et la multiplicité des sites Internet ne sont pas non plus des raisons valables pour expliquer les dérapages dans la diffusion des nouvelles. Les motifs sont et demeurent d'ordre idéologique et politique.

Depuis l'occupation israélienne des territoires palestiniens, on a, certes, enregistré de nombreuses bavures, et plusieurs soldats et officiers israéliens ont même été inculpés, car notre justice est implacable.

 

Mais comment ne pas condamner les dirigeants du Hamas ? Ceux qui encouragent les provocations quotidiennes par les tirs de roquettes ? Comment ne pas être scandalisé de voir des enfants et des femmes au premier rang de la scène meurtrière ? Pourquoi se servir d'enfants et de femmes comme boucliers humains ? Le Hamas le fait systématiquement, sans remords ni scrupule. Tandis que les vaillants commandants de Tsahal sont sur le front, et en première ligne, les chefs de bande du Hamas se cachent dans les écoles et les hôpitaux. En blouse blanche, une arme sous la robe ou la soutane, ils s'abritent peureusement derrière les blessés et les enfants malades, sous les lits et dans les caves. Ils se blottissent dans les mosquées transformées en bases opérationnelles, en dépôt d'armes et d'explosifs. Les livres de culte et de prières ne servent à rien et sont tous remisés aux vestiaires. Comment ne pas mépriser le courage exemplaire, la bravoure, l'héroïsme et le leadership calqués de la doctrine du mouvement islamiste ?

Toutes les guerres sont sales, sanglantes et meurtrières ; celle de Gaza comme les autres. Nos soldats ne sont pas partis pour combattre le peuple palestinien ni le monde musulman. Nous les respectons. Ce n'est pas non plus une aventure guerrière, ni une partie de plaisir. Nous agissons à contre-cœur et nous payons le prix le plus élevé, celui de la vie de nos chers enfants.

Depuis le 11 septembre 2000, le monde libre se réveille de sa torpeur pour combattre le terrorisme aveugle, religieux et sanguinaire. Les Américains se battent en Irak, l'Otan, et notamment les Français, combattent courageusement en Afghanistan, et Tsahal, au "Hamastan" !

 

Ici, à Gaza, nous n'avons pas découvert les merveilleuses cavernes d'Ali Baba, mais un arsenal considérable et fabuleux d'armes et de munitions, des tonnes d'explosifs, d'obus et de roquettes, cachés dans des trappes et des tunnels. Les laboratoires découverts n'ont pas été destinés à la recherche sur le cancer ni à la médecine, mais à fabriquer des milliers de Qassam. Les écoles et les facultés n'ont pas été destinées à enseigner la littérature ni les mathématiques, mais la haine et la violence, et elles abritent des terroristes. Les centaines de millions de dollars que les Européens et les Américains ont offerts aux Palestiniens, ont été investis dans l'achat des armes offensives, et aujourd'hui tout cet argent s'envole en fumée.

Comment ne pas être scandalisé par l'indifférence des cheikhs arabes qui vivent confortablement dans les palaces de leurs émirats, face à la misère et au désespoir des camps de refugiés qui existent depuis 1948 ? Qui est responsable de leur sort ? Le monde juif n'aurait jamais laissé exister des camps de réfugiés, fût-ce un seul jour !

Notre combat est juste. La guerre contre le Hamas est justifiée. C'est le combat d'un peuple bi-millénaire et d'une jeune démocratie qui souhaitent vivre en paix et dans la sécurité absolue !