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La Seule Manière de Mettre un Terme au Terrorisme

 

Par Daniel Greenfield, membre de Freedom Center pour le journalisme, écrivain new-yorkais spécialisé dans l'Islam radical.

FrontPageMagazine - November 11, 2014

Adapté par www.nuitdorient.com  

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dalia

Hier après-midi, une jeune femme attendait au bord de la route, tenant un écriteau "Goush Etzion". Ces deux mots provoquent chez la Gauche anti-Israélienne crachats et coups de gueule contre "les colonies sionistes".

Mais pour Dalia, c'était juste sa maison. Et maintenant ce ne l'est plus.

Dalia se trouvait à un arrêt de bus, sur le chemin du retour de son travail d'ergothérapeute pour enfants. Elle devait rejoindre son poste à Yad Sarah, un organisme bénévole pour personnes âgées et handicapés, où elle donnait une partie de son temps.

Mais un agresseur musulman a fait ce que les chansons, les dessins animés et les affiches distribuées par l'Autorité palestinienne et le Hamas incitaient à faire, le Jihad à la voiture-bélier, et il a accompli ce qu'on lui a dit de faire. Il a exécuté Dalia avec une camionnette Mazda.

Alors que cette femme de 26 ans gisait au sol, le courageux jihadiste qui avait crié "Alahou Akbar" en la poignardant, s'est jeté sur un homme désarmé qui s'était arrêté pour aider l'agonisante. Mais l'homme non armé, qui luttait à mains nues, s'est avéré trop fort pour le jihadiste au couteau qui s'est enfui.  Celui-ci a été blessé et arrêté par la suite, et placé en détention.

 

Israël, le père de Dalia, un bénévole du Magen David Adom, a entendu qu'une attaque terroriste avait eu lieu. Il a fait comme d'autres innombrables pères et mères israéliens ont fait, juste après avoir entendu ce type de nouvelles.

Il a appelé sa fille. Il n'a eu aucune réponse.

En dépit de sa jeunesse, Dalia savait ce qui pouvait lui arriver. Elle avait déjà subi une agression terroriste, elle était déjà une victime de la terreur islamique.

Alors qu'elle n'avait que dix-sept ans, Dalia a été attaquée par un terroriste, couteau à la main, au même endroit. Mais l'agresseur ne conduisait pas de camionnette, et il y avait des hommes armés sur les lieux.

Elle écrira plus tard: "le 28 février 2006 je me trouvais à la Jonction de à Goush Etzion quand un terroriste est arrivé et a commencé à poignarder les voyageurs qui attendaient à une station d'auto-stop"

Elle a décrit la vie des terroristes en prison : "ils vivent comme dans un hôtel, regardent la télévision, suivent des cours et communiquent avec leurs avocats. Ceux qui poignardent des Juifs ont des droits et des privilèges. L'injustice est criante"

Dalia a écrit aussi "il faut punir et expulser ceux qui nous menacent… peu importe le coût pour eux. Ils doivent payer le prix de leur terreur. C'est le seul moyen pour que cesse le terrorisme"

Au moment où vous lirez ces lignes, Dalia Lemkos aura déjà été enterrée. Ses parents et ses cinq frères et sœurs pleureront sur sa tombe. Son meurtrier recevra les meilleurs soins possibles dans un hôpital israélien. L'Autorité palestinienne utilisera l'aide étrangère qu'elle reçoit des États-Unis et de l'Union européenne pour lui verser un salaire à vie. Quand il sortira de prison, il pourra avoir un logement particulier gratuit, des soins médicaux payés par moi, par vous, par chacun d'entre nous.

 

Un coup de couteau au cou d'une jeune femme qui circule dans la rue fait de tout individu un héros de la Palestine. Ce héros est devenu un modèle de virilité musulmane. On enseignera aux petits garçons des écoles de l'UNRWA son grand acte de courage et on leur recommandera de suivre ses traces. Tous, comme lui, seront honorés d'avoir suivi l'exemple de ces grands héros musulmans qui avaient commencé à assassiner des femmes juives et des enfants à Hébron, dans les années 20 et 30.

Le système éducatif du Hamas est financé par l'aide étrangère qui fait bien son travail. Certains pays utilisent l'argent reçu pour former des médecins et des scientifiques. L'Autorité palestinienne fabrique des héros qui ont le culot de prendre la vie d'une femme juive de 26 ans, du moment qu'ils ont entre les mains une camionnette ou au moins un couteau de boucher. Sans oublier Allah et le Coran.

 

Le tueur de Dalia peut rester derrière les barreaux d'une prison, mais Amnesty International et les ONG des Droits de l'Homme iront se plaindre que son smartphone n'est pas assez rapide, que son Coca Cola ne pétille pas assez ou que les vêtements achetés à distance par sa famille à l'aide de l'argent que l'Autorité palestinienne leur verse, ne lui vont pas. Mais il est également possible qu'il soit libéré. On a déjà vu cela:

le tueur de Dalia a déjà fait de la prison pour terrorisme, puis il a été libéré.

 

Libérer un terroriste, c'est montrer de la bonne volonté envers le terrorisme.

Cette année, Obama a contraint Israël à libérer plus d'une centaine de terroristes condamnés, comme geste pour amener l'Autorité palestinienne à reprendre des pourparlers de paix. Israël a fait l'objet de pressions pour libérer des terroristes en échange d'une possibilité de reprise des négociations.

Mais comme celles-ci n'ont pas repris, le Secrétaire d'État John Kerry a déclaré à la Commission des affaires étrangères du Sénat que c'était la faute d'Israël, "parce qu'il  n'avait pas libérer les prisonniers palestiniens le jour où ils étaient sensés être libérés".

 

La prochaine fois qu'Obama et Kerry obligeront Israël à libérer des terroristes à l'occasion de négociations, pour avoir la possibilité de négocier avec les terroristes, le tueur de Dalia pourra de nouveau crier partout "Allahou Aqbar".

La voix de Dalia a été réduite au silence. Elle va être enterrée dans sa ville natale de Tekoa où son corps reposera, à moins que la Gauche et ses partenaires islamiques ne réussissent à expulser le millier de Juifs de Tekoa, les vivants de leur maison et les morts du cimetière.

Le Département d'Etat, qui rejette l'existence de Juifs (vivants et morts) à Tekoa, a réagi au meurtre de Dalia en exhortant les deux parties à faire preuve de retenue.

Matt Lee de l'Associated Press a demandé à Jen Psaki, la porte-parole du Département d'État, ce qu'elle signifiait quand elle disait que les Israéliens doivent faire preuve de retenue, doivent-ils rester immobiles et permettre à leur agresseur de les poignarder.

"Si vous êtes debout à un arrêt de bus et quelqu'un vous heurte avec une voiture ou vient vers vous et vous poignarde, je ne sais pas comment, je veux dire que ces gens n'ont pas besoin, eux, de faire preuve de retenue, n'est-ce pas?"

Psaki a ri et a refusé de répondre à la question. Mais c'était néanmoins une question qu'il fallait poser.

 

On demande constamment à Israël de faire preuve de retenue. Mais quand commence la retenue? Quand un terroriste musulman vous fonce dessus avec une camionnette ou lorsqu'il enfonce son couteau dans votre cou ? Ou bien lorsque vous envisagez de réagir contre ceux qui ont envoyé le tueur et qui ne cesseront pas d'en envoyer.

Israël est généreusement autorisé à réagir, une fois que le couteau est planté dans le cou. Mais une fois que le cou est libéré, on lui dit de faire preuve de retenue.

Se débarrasser des réseaux de la terreur qui envoient de tels individus serait "disproportionné". Refuser de libérer le tueur de Dalia montrerait qu'"Israël refuse la paix"…

Les critiques d'Israël comme Jeffrey Goldberg, insistent pour dire qu'il est dans une situation "intenable". Et c'est vrai. Se battre contre quelqu'un qui vous tient par un couteau à la gorge n'est pas "tenable". Ou bien il vous égorge, ou bien c'est l'inverse. Si vous essayez de négocier, il vous tuera sûrement.

Dalia a survécu à sa première attaque. Mais pas à la seconde.

 

Il y a peu de "deuxième chance" quand quelqu'un cherche vous tuer à tout prix. Et si vous êtes un non musulman dans le monde musulman, il y aura toujours, quelque part, quelqu'un qui veut vous tuer.

Le prix de la retenue est la mort. Négocier avec vos tueurs, c'est ce qui leur permet de passer du couteau à la camionnette, d'une pierre à une fusée, d'un avant-poste au Liban à des forteresses desquelles ils peuvent atteindre vos principales villes…

 

Dalia a essayé d'avertir les Israéliens. Elle a essayé d'avertir le monde. Sa voix parle maintenant de la tombe. C'est la voix des morts. C'est la voix de la vérité.

"Pour leur terreur, ils doivent payer le prix. C'est la seule manière pour que le terrorisme prenne fin."

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