www.nuitdorient.com

accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site

QUI DELEGITIME?

Par Jacques KUPFER

10/11/10

Voir aussi les 50 derniers articles et toutes les informations de politique générale au Moyen Orient     

 

Le terme de "délégitimation" revient de manière obsessionnelle dans nos medias et il semble que le monde ne connaisse  plus qu'un seul problème lancinant, celui de l'existence ou plutôt de l'élimination d'Israël.

Il n'y a plus aucune limite à la soumission aux diktats des musulmans et à leur falsification historique. Ainsi l'UNESCO, siège de la recherche intellectuelle, historique et culturelle, vient de décréter que le tombeau de Rachel et le Caveau des Patriarches sont des mosquées! En conséquence les Juifs n'ont donc aucune raison d'y prier et il faut leur en interdire l'accès au nom de cette liberté et tolérance religieuse musulmanes que salue le monde occidental!

Les délégués français ont voté cette aberration aux côtés de leurs homologues européens et américains. Rachel était musulmane tout comme Abraham, Isaac et Jacob, tout comme Sarah, Rivka et Léa et tout comme Moïse et nos prophètes. Bien entendu les fondateurs du Christianisme étaient également  musulmans. Rien de nouveau sur le fait que les Musulmans, n'ayant aucune culture propre, se sont appropriés l'histoire juive et la naissance du Christianisme. La soumission européenne amènera les Musulmans à installer un muezzin sur le clocher du Sacré-Cœur, à réclamer les cathédrales espagnoles de style maure et à recouvrir de tapis de prières Westminster. Pour la Maison Blanche, c'est déjà fait!

Les Européens s'acharnent à tenter de détruire le seul barrage existant entre l'invasion musulmane du vieux continent et la continuation d'une civilisation à base judéo-chrétienne. Ce seul et unique barrage est Israël.

 

Chrétiens massacrés…

Les musulmans peuvent continuer à massacrer sans qu'aucun Kouchner n'élève la voix. Les meurtres de Chrétiens à Bagdad, les massacres de Coptes en Egypte et de Maronites au Liban ne suscitent aucune réaction tangible de la part des Occidentaux, le Vatican compris. Les Chrétiens ne représentent que 3% de la population irakienne mais c'est déjà trop pour ces musulmans qui ont attaqué leur église, massacré le prêtre et grenadé les fidèles. Les Chrétiens Chaldéens irakiens rejoindront leurs frères maronites libanais dans l'exil. Pour une caricature de Mahomet, le monde musulman a explosé en émeutes sanglantes, mais pour le massacre de chrétiens au Moyen Orient, les Occidentaux baisseront encore davantage leurs nuques soumises.

En fait, Arafat avait déjà réclamé le contrôle du tombeau de Rachel en parlant à Rabin du fait qu'il s'agissait de sa grand-mère musulmane. Ni Rabin ni Péres ne se sont alors levés pour quitter les négociations et n'ont pas saisi ce qui nous attendait. Le même Arafat avait exposé à Camp David lors de ses discussions avec Barak et Clinton que le Temple  d'Israël n'avait jamais existé à Jérusalem et n'était qu'une pure invention. J'ignore si Clinton a été convaincu, mais il semblerait qu'Ehud Barak l'ait été puisqu'il propose la division de Jérusalem. Arafat lisait l'histoire présente à travers le prisme terroriste arabe. Puisque les Juifs permettaient aux Musulmans de continuer à venir prier au Tombeau des Patriarches et se sont privés volontairement de l'accès au tombeau d'Isaac, puisque les Juifs ont transmis au Waqf le contrôle du Mont du Temple et ne réagissent même pas quand les Arabes y creusent et détruisent les vestiges, pourquoi se gêner? La thèse officielle de Mahmoud Abbas et du Fatah est que les Juifs n'ont aucun passé sur "la Palestine", aucun droit d'y résider et que le roi Daoud était musulman à Al Kuds!

 

Nier nos droits…

Continuer à discuter avec de tels individus revient à étayer leurs mensonges, à accepter leurs distorsions de l'Histoire et finalement revient à nier nos droits légitimes. Mais en fait, avant de crier haro sur le baudet européen et américain, il serait plus profitable de scruter ce qui se passe en Israël même et le message que nous véhiculons.

Comment reprocher aux descendants des Torquemada, des Chamberlain et des Daladier de continuer une politique munichoise quand nous apportons nous-mêmes des armes à nos ennemis et à ceux qui sont les ennemis mortels de l'Europe non encore islamisée.

Je ne veux pas parler seulement de ces groupuscules gauchistes financés par les euros  du Quai d'Orsay et du Foreign Office. Ce sont des traîtres et ils doivent être considérés comme tels. Collaboration avec l'ennemi en temps de guerre mérite une sévère punition. Ce sont les mêmes quelques lamentables individus qui dirigent et composent les"Chalom Akhchav", "chovrim eth haChtika", "Betselem". Ils sont peu nombreux mais empoisonnent l'atmosphère et nuisent gravement à l'écologie sioniste. Mais ils ne sont que le furoncle apparent d'une maladie qui s'appelle "la gauche".

 

La gauche…

La gauche israélienne, celle qui a droit de cité et oriente la pseudo élite médiatique, universitaire et juridique, confère une légitimité aux gauchistes malfaisants. Depuis Oslo, un terrorisme intellectuel empêche de répondre comme il se doit aux entreprises de déstabilisation de nos droits.

C'est ainsi qu'un Ehud Barak  -- un collègue travailliste prétendant bien le connaître l'a récemment traité d'abruti -- continue à refuser d'apposer sa signature sur les demandes de construction en Judée Samarie. C'est ainsi qu'un Ehud Olmert avait accepté un retour aux lignes suicidaires du cessez-le-feu de  1949.

En fait, ce n'est pas non plus cette pauvre gauche caviar israélienne, réfugiée dans les quartiers huppés et bourgeois des grandes villes qui porte toute la responsabilité de la déliquescence de notre image extérieure et de notre dignité nationale.

Le syndrome d'Oslo a frappé la droite, celle qui connaît la vérité, qui sait juger de l'ampleur des dangers et qui a accepté de parler le langage de la soumission. Lorsque Netanyahou reconnaît l'existence d'un peuple palestinien dont nul ne pourrait trouver trace dans l'histoire millénaire de cette région, il signe la suite logique de notre perte. Lorsqu'il proclame officiellement ou permet officieusement le gel des constructions dans nos provinces de Judée et Samarie, il établit et légalise l'assertion selon laquelle ces terres ne nous appartiennent pas. Un tel doute sur Sichem élimine nos droits sur Tel Aviv. Lorsqu'il négocie avec un terroriste arabe de l'avenir de notre territoire, lorsqu'il accepte d'examiner les propositions indécentes d'un Obama sur le partage de Jérusalem et le retrait de la vallée du Jourdain, Netanyahou nous conduit vers une situation désespérante et désespérée.

 

UNESCO…

Le vote de l'Unesco initié par les pays arabes et musulmans, les assertions de "l'Autorité palestinienne" niant l'existence d'une présence juive en Erets Israël, le refus réitéré de reconnaître le caractère juif de notre état devrait ouvrir les yeux des Israéliens et des Juifs aveuglés par le mirage de la paix. En fait, les Arabes ne veulent pas seulement notre terre, mais ils désirent s'approprier toute notre Histoire, toute notre essence et toute notre légitimité au Retour. Ils veulent notre disparition et revenir à ces siècles de tolérance de l'Islam où les Juifs n'avaient le droit d'accéder qu'à la septième marche extérieure du tombeau des Patriarches. Ils veulent notre fin et le Premier ministre, juif et responsable en Israël, doit réagir.

Il doit mettre un terme définitif aux négociations avec les Arabes, ordonner la reconstruction accélérée dans toutes les villes et villages de Judée Samarie et légiférer leur annexion, détruire les constructions arabes illégales à Jérusalem. Il devrait déclarer à un Obama affaibli et aux locataires de l'Elysée et de Downing Street que le peuple juif est retourné sur sa terre pour prendre son destin en ses propres mains.

 

Arrêter les négociations…

Les négociations directes avec les "Palestiniens" ou par l'intermédiaire de leur  représentant Obama représentent un danger mortel pour l'Etat d'Israël.

Arrêter les négociations et continuer l'entreprise sioniste est une obligation vitale. Jabotinsky nous enseignait qu'un propriétaire doit se comporter comme tel. Rétablissons les faits et rappelons d'abord à notre Premier Ministre cette évidence: nous ne sommes pas des locataires, mais les seuls propriétaires.