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ATTENTION A L'"AMI" AMERICAIN !

Dire NON à Obama ne va pas nécessairement saboter notre amitié avec les Etats-Unis

 

Ci-dessous "la paix" que concoctent Obama et son équipe, qui n'est qu'un alignement sur le plan saoudien, sans la certitude que tous les états arabes y adhèrent et sachant qu'Israël a déjà dit "non" à ce plan.

 

 

Par Elyakim Haetzni

Paru dans www.YnetNews.com émanation de Yédiot Ah'oronot – le 15/04/09

Traduit par Albert Soued, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com

Voir aussi  LE 7 JUIN L'OCCIDENT RISQUE DE PERDRE LE LIBAN    

Ou "Les enjeux des élections au Liban"

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Barack Obama est certainement une personne très aimable. De plus, la Pâque fête de la liberté rapproche les Noirs et les Juifs, les combattants les plus fougueux pour l'égalité entre Africains et Américains. Pourtant, Condoleeza Rice nous a heurtés quand elle nous a assimilés "au peuple blanc" qui l'a persécutée lors de son enfance, et quand elle a pris fait et cause pour la partie palestinienne "persécutée".

En attendant, les adversaires d'Obama le désignent par le prénom "Hussein" pour le caractériser. En effet, lors de sa récente visite au Parlement turc, ses hôtes ont insisté sur son côté "Hussein", ce qui avait sans doute été coordonné avec l'invité. Nous ayant déjà demandé de nous mettre à la place des Palestiniens, il est certain qu'Obama s'identifie à eux.

On verra la différence très bientôt. La pierre d'achoppement de la politique de Barack Hussein Obama est l'installation d'une "Palestine", avec la supposition que ce geste va extraire l'Amérique de l'imbroglio d'Irak et d'Afghanistan, détruire les talibans au Pakistan et apaiser l'Iran…!

Souvent quand les gens parlent du cancer, ils préfèrent dire "cette maladie, vous savez…". Et ici, on parle de la même manière, "le prix, vous savez…", afin d'éviter de parler en détail de ce qui va rester d'Israël, après que la Palestine eut été installée. On en parle avec précaution, à voix basse, comme si on s'adressait à un patient, avant une amputation.

 

Face à l'ultimatum lacéré qu'on peut attendre d'Obama, on peut imaginer déjà la situation qu'il va entraîner:

- à Jérusalem, une frontière à la porte de Jaffa, avec des Palestiniens armés le long des murailles de la Vieille Ville

- une mer Morte, moitié jordanienne, et la moitié de ce qui reste appartenant aux Palestiniens

- le Négev divisé en deux par un pont, près de Qiryat Gat, avec un flux de Palestiniens de Gaza aux portes de Jérusalem et de nos villes

- l'aéroport Ben Gourion, à la portée de missiles portables déployés dans les ruines de l'implantation de Beit Aryéh, nous obligeant à transplanter notre aéroport international au Négev

- Israël amputé de la vallée du Jourdain et des hauteurs du Golan…

 

300 000 réfugiés

 

Nous aurons 300 000 nouveaux citoyens expulsés, avec les risques d'une guerre civile mineure, en plus d'une taxe pour financer les nouveaux foyers et les nouveaux emplois de "ceux qui reviennent de Palestine". Certains occuperont les appartements d'Israéliens

qui fuiront à l'étranger, une fois que la terreur et le lancer de missiles auront repris.

Nous aurons les bars et les filles pour les troupes de l'Otan, déployées pour protéger les deux parties; d'un côté, prothèse de sécurité pour le nouvel amputé, de l'autre, bouclier pour les Arabes. Ce déploiement serait le symbole d'un nouveau statut d'états sous la tutelle du Quartet, en harmonie avec les objectifs de la "Feuille de Route", deux états autant "souverains" que le Kosovo.

 

Et ainsi, l'indépendance de notre "Troisième Temple" tournera plus court que celle des Hasmonéens, qui ont gouverné entre 2 hégémonies, la grecque et la romaine. Beaucoup préfèreront aller vivre dans la Rome d'aujourd'hui, c'est-à-dire l'Amérique, plutôt que d'être occupée par elle, ici.

 

Se lamentant devant la victoire de la droite aux dernières élections, un auteur israélien s'est réconforté avec l'espoir qu'Obama allait nous forcer à un compromis. Cet auteur ne craint pas les conséquences, et pourtant je n'ai décrit ci-dessus qu'une infime partie.

 

Cependant la majeure partie de notre peuple n'est pas impressionnée par l'avertissement issu du "camp de la paix à tout prix" qui est "si on refuse de se plier au projet d'Obama, on perdra son amitié " Pourquoi? Parce que : Quel genre d'ami est celui qui vous lance une pelle pour que vous creusiez votre tombe ?

 

Bien au contraire ! Golda, Rabin et Begin ont été capables de dire NON à l'Amérique et l'amitié a été préservée quand même.

 

 

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