www.nuitdorient.com

accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site

 

L'Orchestre de la Terreur Islamique

Ou "l'Orchestre vert tacite"

 

Par Nonie Darwish, écrivain, préside FormerMuslimsUnited.org. et auteur de The Devil We Don’t Know; The Dark Side of Revolutions in the Middle East

FrontPageMagazine – 26/08/14
Traduit et adapté par Albert Soued, écrivain, http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com

Le sous-titre est de www.nuitdorient.com

Voir aussi les les 50 derniers articles, les articles sur l'Islam   

 

 

13 ans sont passés depuis le 11/9 et l'Occident est encore réticent à faire le lien entre la parade sans fin des groupes terroristes du jihad et l'Islam. L'Occident nie aussi toute similarité entre ces différents groupes. Mais il est important pour l'Occident qu'il comprenne qu'il existe une division du travail tacite entre les différents groupes terroristes. Certains sont spécialisés dans la terreur contre les Infidèles et les gouvernements occidentaux, alors que d'autres terrorisent les pays musulmans qui ne suivent pas la "sharia'h" (loi islamique). Mais vraiment les groupes les plus sophistiqués résident en plein Occident, s'intitulent "musulmans modérés", tout en agissant en même temps et parallèlement dans la direction des objectifs islamistes, à travers le barreau, la diplomatie, les relations publiques et les medias.

 

Tous ces groupes cités travaillent ensemble en parfaite harmonie, comme un orchestre joue sur le "la" d'Allahou Aqbar". Quand la terreur islamiste ou les décapitations successives irritent le monde et exaspèrent l'opinion publique contre l'Islam, l'orchestre se met alors à jouer un autre air pour donner le change et empêcher le monde de découvrir leur collusion effective. Alors qu'un groupe revendique fièrement la terreur, l'autre la condamne publiquement. Mais la plupart d'entre eux se tiennent à distance, jouissant de la réputation et de la force acquise par "les exploits" de certains, et se comportent comme des victimes: "Vous me condamnez, et vous condamnez ma religion d'amour et de paix, mais je suis une victime autant que vous, et j'ai les mains propres. Ces actes que vous condamnez ne sont pas l'Islam et vous-même vous n'êtes qu'un islamophobe !"

 

Non seulement qu'on observe une division du travail entre ces différents groupes islamistes, mais ces groupes changent souvent de rôle, de tactique et d'apparence – donnant naissance à des sous-groupes encore plus radicaux qui font le "sale boulot".

Comme l'Occident et certains gouvernements arabes refusent de négocier avec ces organisations terroristes, celles-ci présentent alors une apparence de modération en se réhabilitant, tout en déléguant le terrorisme  et les assassinats à de nouvelles entités.

La "vieille Garde" de la terreur, la Confrérie des Frères Musulmans et le Fatah ont changé de couleur et de façade et assumé un nouveau rôle, en apparence modéré, mais après avoir enfanté chacun une entité encore plus violente, al Qaeda, pour l'une et le Hamas, pour l'autre.

Alors on explique à l'Occident que la Confrérie et le Fatah sont aujourd'hui la face humaine et modérée de l'Islam sur laquelle on peut compter et qui peut gouverner. L'Occident est tout heureux de gober cette métamorphose d'anciens groupes terroristes et d'apprécier leur modération. L'Islam apparaît alors comme coopérant avec le monde extérieur, tout en cherchant en fait à établir un nouveau Califat, la nouvelle face cachée du Mal ayant un autre nom, al Qaeda…

 

Quand la Confrérie a gagné les élections égyptiennes en 2011, les islamistes ont cru qu'ils pouvaient parvenir au Califat à travers des élections, sans passer par les actes violents du jihad. Mais lorsque 35 millions d'Egyptiens se sont soudain révoltés contre la main mise islamiste, après avoir compris leur erreur, cette conception du Califat par une voie paisible s'est alors effondrée. D'où le retour aux méthodes ancestrales des 1ers Califes du 7ème s., violence, sauvagerie et terreur. D'où l'émergence de l'Etat islamique Isis, en Syrie/Irak, et le retrait dans l'ombre de la Confrérie.

 

Après le 9/11, la réputation d'al Qaeda s'est ternie, même au Moyen Orient. Bien que mus par les mêmes objectifs, avec un appétit féroce pour la torture et le meurtre, les jihadistes ont été amenés à changer de nom et d'allure. Après la défaite de la Confrérie en Egypte en 2013, le génie de la décapitation a jailli de la bouteille jihadiste sous le nom de l'Isis (Etat islamique de l'Irak et de Syrie), se déclarant le tant attendu état islamique qui naît dans la violence et s'étend par la force. Tout comme celui de Mahomet: en son temps, ce dernier essaya d'islamiser la Mecque paisiblement pendant 13 ans sans réussir, et n'y parvint que par la terreur de l'épée, devenant le guerrier de Médine.

Avant même de conquérir toute la Syrie et l'Irak, l'Isis s'est mue en Etat islamique, montrant sa force au monde entier par la sauvagerie et la violence de ses actes, espérant ainsi recruter des adeptes et même des Etats-arabes réticents. Là aussi l'Isis utilise les mêmes méthodes que Mahomet: conquérir vite l'Arabie par la force et foncer vers d'autres objectifs, jusqu'à l'Occident et Israël. Pour convaincre le monde entier que la terreur paye, comme au temps de Mahomet qui disait "J'ai obtenu la victoire par la terreur".

 

En fin de compte, le message est clair: les organisations islamistes doivent suivre les commandements de l'Islam pour conquérir le monde, pour défaire et humilier les non-croyants et réinstaller le califat et la sharia'h. Tous les textes de l'Islam invitent et prêchent clairement et explicitement le Musulman à mener le jihad contre les non-croyants et instaurer partout l'Islam. (Ce n'est pas du tout mon opinion, moi Musulmane).

Dans cette mission de conversion totale, la loi musulmane libère le Croyant de toute restriction: il peut mener une guerre offensive, tuer, terroriser, décapiter, mentir, tromper, humilier, calomnier, châtier le corps des femmes et des enfants, sacrifier la famille, tout cela pour installer le pouvoir de l'Islam.

 

Mais au lieu de faire face à cette menace évidente du 21ème s. l'Occident joue à l'autruche. On critique le président Obama qui va jouer au golf en période de troubles. Mais c'est tout ce qui lui reste à faire, paralysé comme il est par des propos favorables à l'Islam, tenus publiquement au Caire en 2009.

Au lieu de profiter des faiblesses et des insuffisances des groupes terroristes, l'Occident a choisi d'apaiser un ennemi qui ne respecte que la force. Par conséquent, l'administration Obama a choisi de sauver les apparences, jetant de la poudre aux yeux pour camoufler l'inaction. Ainsi Obama a choisi de changer les expressions employées par l'administration et les medias quand ils parlent de l'Islam, corrigeant une prononciation erronée de mots ou de noms arabes….

Obama se considère comme un expert de l'Islam, plus expert que les fondateurs de l'Isis

disant "L'état islamique n'a pas de rapport avec la religion". Il me paraît incongru qu'un président américain ou son administration définisse ce qu'est l'Islam et ce qu'il n'est pas, s'adressant à des Musulmans qui lisent dans leurs propres livres la recommandation de "tuer les Infidèles". Il faut qu'il accepte ce qui est prescrit et accepté par le Musulman.

 

Bien avant que Barack Obama ne soit élu, le Département d'Etat et les medias ont décidé de tenir le citoyen américain à l'écart des véritables objectifs de l'Islam, ne l'informant pas dans l'espoir que les groupes terroristes fassent de même vis-à-vis de l'Occident, et que, le temps aidant, ces groupes disparaissent de l'horizon, et l'Islam puisse se réformer.

Mais l'histoire ne se déroule pas selon la théorie. L'apaisement n'a pas profité aux Coptes d'Egypte, ni aux Zoroastriens de Perse, depuis que ces 2 civilisations sont tombées entre les mains des Arabes au 7ème s. L'apaisement n'a pas adouci le cœur ni l'esprit des envahisseurs musulmans qui ont employé les méthodes les plus barbares et les plus tyranniques pour soumettre ces 2 civilisations qui n'ont pas retrouvé leur gloire d'antan. Les "restes" de ces 2 civilisations se débattent encore pour survivre, dans l'oppression de la sharia'h.

 

Le citoyen américain a le droit d'être informé de la totale vérité concernant notre nouvel ennemi, de la manière la plus directe et la plus honnête, par les medias et les politiques. En continuant à tenir compte plus des sentiments des Musulmans que du droit à la vérité des citoyens américains, et en évitant d'appeler l'Islam par son nom,

le gouvernement américain et les medias ouvrent la voie à l'ère obscure des tyrans et annoncent la fin des libertés.

 

© www.nuitdorient.com par le groupe boaz,copyright autorisé sous réserve de mention du site