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LA TRAGÉDIE DE L’ ISLAM

 

Par Michael Graham

Paru dans Jewish World Review  du 28 Juillet 2005

http://www.jewishworldreview.com/michael/graham072805.php3?printer_friendly

Adaptation française de Simon Pilczer

 

Je ne prends aucun plaisir à le dire. Cela me peine de le penser. Je pourrais bien perdre mon travail dans mon émission de radio en l’admettant. Mais c’est la pure vérité, l’Islam est une organisation de terreur. Pendant des années, j’ai essayé de laisser le bénéfice du doute à la communauté musulmane dans le monde, avec le bénéfice de mon désintérêt complet, typiquement américain, pour leur foi. Avant le 11 septembre, je ne savais rien de l’Islam si ce n’est le souhait "alsalam a'laiqoum" qu’un ami pakistanais m’avait appris. Tout de suite après le 11 septembre, j’acquiesçais d’un accord d’ignare quand le Président Bush m’assurait que "l’Islam est une religion de paix". Mais près de quatre ans plus tard, personne ne peut défendre cette déclaration. Et je dis bien personne.

Certainement pas le groupe des religieux et des imams musulmans "modérés" qui se sont réunis à Londres la semaine dernière pour faire une déclaration sur le terrorisme et la foi. A la question "Les attentats suicide à la bombe sont-ils toujours une violation de l’Islam", ils n’ont pas pu répondre  "Oui, toujours". A la place, ces "Musulmans britanniques modérés" ont dû répondre "Cela dépend".  De quoi cela dépendait précisément? les rapports d’information ne le disaient pas. Malheureusement, étant donné notre connaissance de l’Islam depuis les quatre dernières années, cela dépend probablement de savoir si vous tuez ou non des Juifs.

Voilà une partie de l’Islam moderne.

 

Un autre fait sur l’état de l’Islam est que la majorité des Musulmans de pays comme la Jordanie continuent de croire que les attentats à la bombe sont légitimes. Un autre sondage encore rapporté par un journal britannique penchant à gauche rapporte que 73 % des Musulmans britanniques informeraient la police s'ils avaint connaissance d’une d’attaque en préparation.

Et les 27 % restant ? Ils font aussi partie de l’Islam moderne.

 

Le Conseil des Relations Américano-Islamiques (CAIR en anglais) est indigné que je puisse oser faire le lien entre l’épidémie mondiale de terreur et l’Islam. Ils mettent cela sur le compte de l’intolérance, assurant que le désintérêt à l'égard de l’islam s’est soudain transformé en haine aveugle. Ils ne peuvent se tromper davantage.

Ce n’est pas pour être méchant avec les gars de CAIR, mais je ne m’en soucie pas, voilà. Je ne me soucie tout simplement pas de l’Islam, ni de sa théologie, ni de son histoire. Je ne lui prête pas le moindre intérêt. Tout ce dont je me soucie est de ne pas exploser en mille morceaux quand je prendrai le bus ou voyagerai en avion. Je me soucie de vivre dans un monde où tout le monde rejette le terrorisme et les attentats suicide et les assassinats.

Et la raison pour laquelle l’Islam est devenu lui-même une organisation terroriste, c’est qu’il ne peut pas maîtriser son propre rôle dans cette violence. Il ne peut pas rejeter les meurtriers parmi ses membres. Je sais qu’il ne le peut pas, parce que les imams musulmans "modérés" continuent de me dire qu’ils ne peuvent pas. "Nous n’avons pas le contrôle sur ces jeunes gens radicaux", gémissait un imam londonien aux journaux locaux.

Vous ne pouvez les chasser de votre foi ? Vous ne pouvez les excommunier ? Apparemment, l’Islam ne le permet pas.

 

L’Islam ne peut pas déclarer que le terrorisme est interdit aux Musulmans. Je le sais parce que quand les nations musulmanes du monde se sont réunies après le 11 septembre pour faire une  déclaration sur le terrorisme, ils n’ont même pas pu se mettre d’accord sur sa définition. Comment auraient-ils pu, quand les plus grands parrains mondiaux de la terreur à cette époque étaient l’Iran et l’Arabie saoudite – les deux pays régis par la loi islamique.

Si les Boy Scouts d’Amérique (ou BSA en anglais) comptaient 1.000 membres dans leurs troupes, et que 10 d’entre eux aient pratiqué les attentats à la bombe, les BSA seraient alors considérés comme une organisation terroriste. Si les BSA refusaient d’expulser ces 10 membres, cela rendrait leur cas encore plus difficile. Si des gens défendant la terreur se plongeaient de façon répétée dans le manuel des Boy Scouts, et y trouvaient un langage justifiant et défendant le meurtre – et que les chefs des Scouts responsables disaient seulement "Cela se pourrait", les Boys Scouts auraient été chassés d’Amérique depuis longtemps.

 

Aujourd’hui, l’Islam a des sectes entières et de grandes mosquées où l’on prêche la terreur. Sa théologie est utilisée comme source d’inspiration par des assassins terroristes. Des millions de fidèles de l’Islam donnent à ces tueurs un soutien et un réconfort.

La question n’est pas comment puis-je oser appeler l’Islam "organisation terroriste", mais pourquoi davantage de gens ne le font pas.

Comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, j’ai une grande sympathie pour ces Musulmans de bonne volonté qui veulent que leur foi soit une vraie religion de paix. Je crois que le terrorisme et le meurtre violent les sensibilités et la décence profonde de la grande majorité des Musulmans du monde. Je crois qu’ils veulent la paix.

Malheureusement, l’organisation et la théologie fondamentale de l’Islam telle qu’il est constitué aujourd’hui, autorisent le développement de la haine. La plupart des Musulmans ne partagent pas cette haine, et ils s'opposent aux criminels qui opèrent au nom de leur foi.

Beaucoup de Musulmans, je le crois, savent que cela est vrai et agissent. Pas les membres de CAIR, malheureusement comme un analyste et expert du Moyen-Orient Daniel Pipes l’a rapporté, "deux des associés de CAIR (Ghassan Elashi, Randall Royer) ont été condamnés sur des griefs liés au terrorisme, l’un (Bassem Khafegi) a été condamné pour fraude, deux (Rabih Haddad, Bassem Khafegi) ont été expulsés, et un (Siraj Wahhaj) demeure en liberté".

 

Mais le Président du Pakistan, Pervez Musharraf admet ce que CAIR n’admettra pas. Il a appelé à un jihad contre les jihadistes. Il met sa vie en jeu  dans la bataille pour reconquérir la décence fondamentale de l’Islam (des islamistes ont essayé de l’assassiner à trois reprises). Il se souvient, j’en suis sûr, qu’à une époque où en Occident la civilisation chrétienne était au bord de l’effondrement, le monde musulman était un bastion de rationalisme et de tolérance. Cela a été un grand moment dans l’histoire de l’Islam, un moment qui a contribué à sauver l’Occident.

Espérons que l’Islam peut aujourd’hui trouver la force de se sauver lui-même.