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L’Abjection Anti-Chrétienne appelée Obama

 

Par Guy Millière, journaliste et écrivain

Dreuz.info. - 9/4/15

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- On sait qu’Obama n’a pas de sympathie pour les Juifs, sauf s’ils sont d’extrême-gauche et sont, de facto des Juifs antisémites, façon Thomas Friedman -- qui a écrit ces derniers temps dans le New York Times des articles laudateurs pour Obama, mais insidieusement accusateurs envers des Juifs fortunés utilisant leur argent pour influence la politique américaine et israélienne --, ou façon Jeremy Ben Ami, fondateur et président de J Street, le seule lobby résolument pro-palestinien et anti-israélien.

- On sait qu’il a une antipathie marquée envers Israël qui le rend sourd, muet et aveugle dès qu’Ali Khamenei énoncé ses intentions génocidaires envers le peuple juif israélien.

- On sait qu’Obama a de profondes et vives sympathies pour l’islam, surtout l’islam radical : ce qui l’a mené à prononcer le discours du Caire en 2009, à soutenir la prise du pouvoir par les Frères Musulmans en Egypte deux ans plus tard et à se montrer très froid vis-à-vis du Président Sissi, ce qui l’a mené aussi à accepter sans problème que la Libye et la Syrie deviennent un terrain de jeu sanglant pour jihadistes et, ignorant les compte-rendus de ses propres services de renseignement, à sous-estimé le danger incarné par l’Etat Islamique en Irak et au Levant jusqu’au moment où il est devenu l’Etat Islamique tout court et a commencé à massacrer des gens par milliers.

- On sait que ses sympathies pour l’islam l’ont amené à exonérer l’islam à chaque fois qu’un Occidental a été décapité au couteau, en video, et à répéter que le terrorisme  n’a rien à voir avec l’islam, cette religion de paix et d’amour.

 

On sait moins qu’Obama est résolument anti-chrétien

- On sait moins qu’Obama est résolument anti-chrétien, et que la seule église chrétienne qu’il ait fréquenté est celle fondée par un ancien membre de la très antisémite Nation of Islam, que dirige Louis Farrakhan : un certain Jeremiah Wright.

- Et on sait moins que cette église chrétienne repose sur la théologie noire de la libération théorisée par James Hal Cone, qui stipule que Jésus était noir et que ce sont les Juifs et les Chrétiens qui, par racisme, ont occulté la réalité.

- On sait moins que cette église est proche d’organisations telles que le très léniniste New Black Panther Party, très antisémite et très antichrétien, par ailleurs.

- On a moins remarqué la profonde absence de compassion d’Obama vis-à-vis des victimes chrétiennes de massacres en Afrique et au Proche-Orient, et son absence de commentaires sur le massacre récemment commis au Kenya.

- On l’a d’autant moins remarqué que les journalistes qui sont censés informer n’ont pas informé qui que ce soit de tout cela (j’en ai parlé dans mes livres sur Obama, mais je suis bien le seul).

- On a d’autant moins remarqué aussi qu’Obama n’a pas insisté sur son hostilité envers le christianisme qui n’est pas la théologie noire de la libération.

Arrivant en fin de deuxième mandat, il se fait plus explicite.

 

Il a tenu propos résolument anti-chrétiens et accusé les Chrétiens d’arrogance

En février dernier, lors du National Prayer Breakfast, un rassemblement chrétien tenu tous les ans à Washington auquel le Président des Etats Unis est toujours convié, il a, en contravention avec tous les usages et avec les règles élémentaires de la bienséance, tenu des propos résolument anti-chrétiens et accusé les Chrétiens d’arrogance, d’être toujours prêts à monter sur leurs grands chevaux quand des Chrétiens étaient agressés, et d’injustement accuser l’islam. Il a ensuite accusé les Chrétiens, et les a déclarés coupables. Pourquoi ? Pour avoir fomenté les Croisades il y a onze siècles. J’ai pensé à ce moment qu’il avait beaucoup lu les communiqués d’al Qaida incriminant sans cesse les Juifs et les Croisé.

 

Voici peu, lors d’une cérémonie chrétienne organisée pour les fêtes de Pâques, il a récidivé et déclaré que les Chrétiens ne respectaient pas leur message de tolérance et devraient avoir honte. Ceux qui ont voulu lui trouver des excuses ont déclaré qu’il s’en prenait ainsi aux Chrétiens américains de l’Etat d’Indiana, où un restaurant -- une pizzeria -- a invoqué une loi appelée le Religious Freedom Restoration Act, loi de restauration de la liberté religieuse, pour refuser d’organiser un banquet de jeunes mariés homosexuels.

S’en prendre aux Chrétiens d’Indiana pour avoir soutenu la pizzeria est déjà, en soi, grave : un commerçant peut refuser d’assurer un service dès lors que d’autres commerçants peuvent assurer le même service, et invoquer que rendre le service heurte ses convictions religieuses.

Obama voudrait, à l’évidence, piétiner les convictions religieuses de Chrétiens, ce qu’il ne fait pas quand il s’agit de Musulmans.

Ceux qui n’ont pas voulu trouver d’excuses à Obama ont souligné que ces propos venaient très peu de temps après le massacre commis au Kenya.

Qu’Obama n’ait jamais montré de compassion vis-à-vis de victimes chrétiennes de massacres, y compris le récent massacre commis au Kenya est déjà abject.

Qu’il ait prononcé des paroles telles que celles qu’il vient de prononcer et ce, juste après un massacre est plus abject encore.

Comment les Chrétiens massacrés devraient-ils montrer leur tolérance ? En fournissant le couteau à ceux qui vont les égorger, et les balles à ceux qui usent d’armes à feu pour les assassiner ?

En quoi devraient-ils avoir honte ? En ne mourant pas assez vite ?

Même si le porte-parole de la Maison Blanche devait dire qu’on a mal compris Obama, l’excuse ne tiendrait pas. Obama est, en la matière, un récidiviste.

Dès le premier jour, je me suis dit qu’il était impensable qu’un type pareil devienne Président des Etats Unis.

Jusqu’à aujourd’hui, je ne comprends pas qu’un type pareil ait pu passer six ans et demi à la Maison Blanche. Il va encore y passer dix huit mois.

Moi qui aime profondément l’Amérique, comme tant d’autres gens qui aiment profondément l’Amérique, je compte les jours jusqu’à son départ.