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2 articles et 2 déclarations fondamentales sur la Palestine

 

En 1922, la Grande-Bretagne a été chargée par la Société des Nations de l'administration de la Palestine, un territoire situé entre le Jourdain et la Méditerranée, selon des dispositions consignées dans le "Mandat pour la Palestine".

 

2 articles de ce mandat sont rappelés ci-dessous :

Article 5 : "La mandataire a l'obligation de faire en sorte qu'aucune parcelle du territoire de la Palestine soit cédée ni louée, et qu'elle ne passe pas d'une façon ou d'une autre sous le contrôle du gouvernement d'une puissance étrangère. "

Article 6 : "L'administration de la Palestine… devra encourager une implantation dense des Juifs sur ce territoire, y compris sur les terres appartenant à l'État et les terres à l'abandon qui ne sont pas affectées à un usage public."

 

2 Déclarations

Winston Churchill, Secrétaire d'État britannique aux colonies, en Juin 1922

"Quand on demande ce que signifie le développement d'un foyer national juif en Palestine, on répond que cela ne consiste pas à imposer une nationalité juive aux habitants de la Palestine dans leur ensemble, mais que cela désigne le développement en cours de la communauté juive existante, avec l'aide des Juifs d'autres régions du monde, pour en faire un centre dans lequel le peuple juif dans son ensemble pourra trouver de l'intérêt et de la fierté, pour des motifs de religion et de race,. Mais pour que cette communauté puisse bénéficier des meilleures conditions pour un développement libre et pour que les Juifs aient toute possibilité de montrer ce dont ils sont capables, il est essentiel qu'ils sachent qu'ils sont en Palestine en vertu d'un droit et non d'une tolérance. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire que l'existence d'un foyer national juif en Palestine reçoive des garanties internationales et qu'il soit formellement reconnu qu'elles reposent sur un lien historique antique."

 

Lord Caradon, ancien ambassadeur britannique à l'ONU, et principal auteur de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué clairement en 1974 :

"Il aurait été erroné d'exiger le retour d'Israël sur ses positions du 4 juin 1967.... C'est pourquoi nous n'avons pas exigé que les Israéliens y reviennent et je pense que nous avons eu raison de ne pas le faire."

 

Ceci explique que seule la version anglaise de cette résolution fait foi sur le plan international, disant qu'Israël se retire "de territoires" et non "des territoires", donc de "certains territoires" en Judée-Samarie et non de tous. De ce fait, il est faux de dire "territoires occupés", mais "territoires contestés", puisque objet de négociations.

 

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