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L'Impact Dévastateur des Juifs non-juifs

Par Isi Leibler

Le site Internet d'Isi Leibler peut être consulté à l'adresse www.wordfromjerusalem.com. Courriel : ileibler@leibler.com.

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Le texte original en anglais se trouve ci-dessous -Traduit avec www.DeepL.com/Translator

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Les Juifs américains et leurs dirigeants, à l'exception des orthodoxes, se sont éloignés de leur identité juive. Cela se traduit par une indifférence à l'égard des questions juives mondiales et, souvent, par un mépris à l'égard d'Israël.

Beaucoup expriment leur judaïsme en faisant la promotion d’une version déformée du "tikkoun o’lam" (réparation du monde, selon la tradition juive), qui équivaut à une adhésion aux politiques libérales et aux valeurs universelles.

Les Juifs américains non orthodoxes souffrent d'une inculture juive sans précédent.

Le mouvement conservateur, qui s'est autrefois battu pour l'éducation juive, n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même. Ses dirigeants se font aujourd'hui fréquemment l'écho des sentiments exprimés par les rabbins réformistes radicaux.

La réforme est le plus grand groupe dit juif et presque tous ses rabbins procèdent à des  mariages mixtes. L'écrasante majorité des Juifs réformés ne fréquentent la synagogue que pendant les grandes fêtes. Lorsqu'ils le font, leurs rabbins, ravis d'avoir l'occasion de s'adresser à un large public, profitent souvent de l'occasion pour promouvoir la politique du Parti démocrate ; plutôt que de se concentrer sur des thèmes juifs.

Aujourd'hui, la majorité des jeunes juifs non orthodoxes sont ce que l'on pourrait qualifier de « Juifs non-juifs ». Leur seul lien avec leur peuple, c’est leur ascendance ou origine juive - souvent, d'un seul parent - et ils ont une faible conscience des valeurs juives.

Ces Juifs sont souvent à l'avant-garde de l'hystérie anti-Trump. Les dirigeants d'organisations juives non orthodoxes - même les sionistes traditionnels - restent silencieux ou en accord avec les idées de leurs électeurs libéraux, alors même que Donald Trump traite Israël mieux que tout autre précédent président américain.

Rien n’a plus reflété la détérioration de l’identité des Juifs américains que lorsque 42 % d'entre eux se sont opposés au transfert de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem par Trump. Encore pire, l'Assemblée générale des fédérations juives d'Amérique du Nord, qui s'est toujours réunie à Jérusalem, se réunira cette année à Tel Aviv

Lors de la cérémonie de remise des diplômes de cette année aux rabbins réformés, le discours d'ouverture a été prononcé par Michael Chabon, auteur anti-israélien virulent, qui a excorié Israël et appelé aux mariages mixtes. Il n'est pas surprenant que les rabbins éduqués dans un tel milieu adoptent souvent des attitudes négatives.

Plus récemment, Rabbi Hara Person, responsable en chef de la stratégie de la « Central Conference of American Rabbis » du mouvement réformiste, a prononcé sa conclusion "halachique" (d’usage accepté), selon laquelle les agressions sexuelles présumées du juge Brett Kavanagh n'avaient pas fait l'objet d'une enquête appropriée et que le judaïsme n'aurait pas dû approuver son accession à la Haute Cour. Est-ce du judaïsme ?

Une minorité de rabbins réformistes, comme le rabbin Amiel Hirsch de la « Stephen Wise Free Synagogue » de New York, demeurent des sionistes passionnés et condamnent sans équivoque ces tendances. Cet extrait de son sermon de Yom Kippour est explicite : "Nous, les Juifs libéraux, ne semblons plus jamais parler de solidarité juive. ... Ainsi, pour de nombreux Juifs réformés, le " tikkoun o’lam " implique tout le monde, sauf les Juifs. Il est rare de rencontrer un jeune réformé ou un activiste américain qui considère que « réparer le monde » c’est aussi aider, par exemple, les Juifs pauvres d'Israël ou de l'ex-Union soviétique. Une mission « tikkoun o’lam » réformée se rendrait plus probablement dans un village pauvre d'Afrique qu'elle n’offrirait une soupe populaire aux Juifs d'Ukraine. ... La tendance croissante des Juifs libéraux à supprimer les caractéristiques distinctives des Juifs est la plus grande menace pour le judaïsme libéral. ... Dans le monde moderne, ceux qui ne sont pas engagés dans la survie des Juifs ne survivront pas en tant que Juifs."

D'autres membres du mouvement réformiste partagent ces points de vue, mais ils représentent une minorité, de moins en moins nombreuse.

Dans l'atmosphère actuelle, l'identité juive est submergée par la haine paranoïaque contre Trump des Juifs libéraux qui n’arrêtent pas de pleurer son élection. Cela se reflète dans les débordements répétés d'organisations qui ont traditionnellement évité la politique partisane - le contrevenant le plus notoire étant l' « Anti-Defamation League ».

De plus en plus de jeunes juifs se décrivent comme laïcs plutôt que réformés. Le judaïsme et Israël ne sont plus leurs priorités. En effet, certains trouvent socialement plus avantageux de démontrer leur cosmopolitisme, en condamnant Israël et en rejetant la prétendue fierté ethnique.

Les dirigeants juifs réformateurs blâment outrageusement Israël pour l'érosion des relations avec la diaspora, et en particulier la capitulation du 1er ministre Benjamin Netanyahou devant les ultra-orthodoxes sur la question de la prière égalitaire au Mur occidental. Ceci a fait la une des journaux américains, certains rabbins demandant même à leurs membres de se départir des obligations vis à vis d’Israël. La plupart des Juifs réformés n'ont même pas visité Israël et seul un nombre infime d'entre eux furent au courant du problème, lorsque leurs rabbins s’en étaient servis comme d'un outil pour réprimander Israël.

On ne peut blâmer Israël pour le fait que les Juifs américains, en particulier la jeune génération, prennent leurs distances par rapport à Israël. La faute en incombe aux dirigeants qui n'ont pas investi suffisamment de ressources et ont complètement négligé l'éducation juive de leurs enfants.

Il n'y a pas grand-chose à faire. La léthargie des dirigeants juifs actuels et leur dépendance à l'égard des partisans libéraux leur lie les mains. Nous devrions écarter nos illusions et reconnaître qu'une grande partie de la communauté juive américaine est envahie par des "Juifs non-juifs".

Nous devons maintenant nous concentrer sur le nombre important de Juifs américains orthodoxes et traditionnels et sur le nombre considérable d'autres qui reconnaissent Israël comme un facteur crucial de leur identité juive et procéder à leur encouragement et à leur renforcement.

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The devastating impact of non-Jewish Jews

By Isi Leibler-

Isi Leibler's website can be viewed at www.wordfromjerusalem.com. Email: ileibler@leibler.com.

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American Jews and their leaders, except for the Orthodox, have distanced themselves from their Jewish identity.

This is reflected by an indifference to global Jewish issues, and often, contempt toward Israel.

Many express their Judaism by promoting a distorted version of "tikkun olam" that amounts to an espousal of liberal policies and universal values.

Non-Orthodox American Jews suffer from unprecedented levels of ignorance.

 

The Conservative movement, which once fought for Jewish education, is today a mere shadow of its former self. Its leaders now frequently echo the sentiments expressed by radical Reform rabbis.

Reform is the largest denomination and nearly all of its rabbis perform intermarriages. The overwhelming majority of Reform Jews only attend synagogue on the High Holidays. When they do, their rabbis, overjoyed to have the opportunity to address large audiences, often use the occasion to promote Democratic Party politics rather than concentrating on Jewish themes.

Today, the bulk of non-Orthodox Jewish youngsters are what could be described as non-Jewish Jews. Their sole link to their people is through Jewish descentfrequently, from only one parent – and they have little awareness of Jewish values.

 

These Jews are often at the forefront of the anti-Trump hysteria. Non-Orthodox Jewish organizational leaders – even traditional Zionistsremain silent or cozy up to their liberal constituencies even as Donald Trump treats Israel better than any previous American president.

 

Nothing symbolized more the deterioration of American Jews than when 42% of them opposed Trump's transfer of the U.S. Embassy to Jerusalem. To make matters worse, the General Assembly of Jewish Federations of North America, which has always convened in Jerusalem, will convene in Tel Aviv this year.

At this year's graduation ceremony for Reform rabbis, the commencement address was delivered by virulently anti-Israeli author Michael Chabon, who excoriated Israel and called for intermarriage. It's hardly surprising that rabbis educated in such an environment frequently adopt negative attitudes.

More recently, Rabbi Hara Person, chief strategy officer of the Reform movement's Central Conference of American Rabbis, pronounced her "halachic" conclusion that Judge Brett Kavanagh's alleged sexual assaults had not been properly investigated and that Judaism would not have approved his elevation to the High Court. Is this Judaism?

A minority of Reform rabbis, such as Rabbi Ammiel Hirsch of New York's Stephen Wise Free Synagogue, remain passionate Zionists and unequivocally condemn these trends.

This extract from his Yom Kippur sermon is explicit:

"We liberal Jews never seem to speak about Jewish solidarity anymore. … Thus, for many Reform Jews, 'tikkun olam' implies everyone in the world except Jews. It is rare to meet an American Reform youth or activist who considers it tikkun olam to assist, say, impoverished Jews in Israel or the former Soviet Union. A Reform tikkun olam mission would more likely travel to a poor African village than a soup kitchen for Jews in Ukraine. … The growing inclination among liberal Jews to de-emphasize Jewish distinctiveness is the greatest threat to liberal Judaism. … In the modern world, those who are not committed to Jewish survival will not survive as Jews."

Others in the Reform movement share these views, but they represent a shrinking minority.

 

In the current atmosphere, Jewish identity is submerged by the paranoid hatred against Trump by liberal Jews who continue to mourn his election. This is reflected in repeated anti-Trump outbursts by organizations that have traditionally avoided partisan politics – the most notorious offender being the Anti-Defamation League.

An ever-increasing number of Jewish youth describe themselves as secular rather than Reform. Judaism and Israel are very low in their priorities. Indeed, some find it socially advantageous to demonstrate their cosmopolitism by condemning Israel and spurning so-called ethnic pride.

Reform Jewish leaders outrageously blame Israel for the erosion of Diaspora relations, and specifically Prime Minister Benjamin Netanyahu's capitulation to the ultra-Orthodox on the issue of egalitarian prayer at the Western Wall.

This became headline news in America with some rabbis even calling on their members to divest from Israel Bonds. Most Reform Jews have not even visited Israel and only a minuscule number would have been aware of the issue had their rabbis not used it as a tool to berate Israel.

Israel cannot be blamed for the fact that American Jews, especially the younger generation, are distancing themselves from Israel. The fault lies with the leaders who have failed to invest sufficient resources and utterly neglected their children's Jewish education.

Little can be done. The current Jewish leadership's lethargy and its reliance on liberal supporters ties its hands. We should dismiss our illusions and recognize that a large portion of American Jewry is being overrun by "non-Jewish Jews."

We must now focus on the significant number of  Orthodox and traditional American Jews and the considerable numbers of others who recognize Israel as a crucial factor in their Jewish identity and concentrate on encouraging and strengthening them.