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L’Echec de l’Occident est de ne pas Lire l’Ecriture sur le Mur

 

Par Yoram Ettinger, journaliste

Résumé et adapté par la rédaction d’Israël-flash

21/1/15

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L’échec de l’Occident à lire l’écriture sur le mur – Y.Ettinger Peinture de Rembrandt, "Le Festin de Balthazar" (1635) représentant la scène biblique de l’inscription sur le mur.

 

En 539 avant notre ère, le roi de Babylone Balthasar a ignoré l’écriture trouvée sur le mur – tel qu’elle était interprétée par le prophète Daniel – et a, par conséquent, été anéanti par les Perses (cf Livre de Daniel, chapitre 5). 

L’inscription était celle-ci : "Menê, menê, tekêl, oufarsin.  Menê". Interprétation:

Dieu a compté [les jours] de ta royauté et en a décidé la fin. "Tekêl", tu as été pesé dans la balance et trouvé trop léger.  "Oufarsin" ton royaume a été divisé et donné aux Mèdes et aux Perses.

 

En 2015, les civilisations occidentales doivent lire l’écriture sur le mur, et s’abstenir de toute ambiguïté, le déni et la rectitude politique, c'est-à-dire "une manière de penser, de parler ou d’agir qui vise à ne pas déplaire au courant de pensée dominant de la société",  et choisir la clarté, le réalisme et le politiquement incorrect, afin de survivre et de surmonter la menace mortelle claire et actuelle de la prise de contrôle islamique, qui prend de l’ampleur via des moyens démographiques, politiques et terroristes.

Alors que l’ambiguïté médicale, mène à l’échec pour diagnostiquer la maladie mortelle d’une personne, et provoque un malheur, l’ambiguïté et le déni en politique déclenche des calamités nationales et internationales.

 

L’histoire prouve que l’ambiguïté de l’Occident et le refus d’identifier les ennemis – due à l’ignorance, la crédulité, les simplifications, l’apaisement, l’illusion et les vœux pieux – ont pris racine, ce qui donne d’importants revers stratégiques et des pertes économiques et humaines douloureuses. Quand il s’agit de lire l’écriture sur le mur, la perception occidentale de la menace, dominée chaque jour par les Balthasar modernes, ignorant la prophétie du prophète Daniel, mène au pire.

Par exemple, durant les années 1930, l’écriture était sur le mur en lettres criantes: l’Allemagne a abrogé le Traité de Versailles, qui appelait au désarmement allemand, aux réparations et aux concessions territoriales. Les dépenses militaires allemandes sont montées en flèche, la conscription militaire a été réintroduite et la Rhénanie remilitarisée. L’Allemagne s’est retirée de la Société des Nations et a annexé l’Autriche. Pourtant, le 30 Septembre 1938, le Premier ministre britannique Neville Chamberlain et Daladier le français ont signé le pacte ou accords de Munich, en déclarant "la paix pour notre temps". Ils ont refusé de reconnaître la stratégie, l’objectif de la suprématie mondiale de Hitler, en croyant que l’appétit d'Hitler était une tactique limitée pour s’emparer du territoire des Sudètes de la Tchécoslovaquie, signant ainsi un accord de paix qui a déclenché la guerre de toutes les guerres

Le plan directeur d’Hitler a été annoncé en 1925 et 1926 dans les deux volumes de la suprématie, anti-juive "Mein Kampf ou Mon combat", qui est actuellement un best-seller dans le monde musulman, notamment en Iran et dans les zones gérées par Mahmoud Abbas et l’Autorité palestinienne.

 

Au cours des années 1977-1979, le président Carter n’a pas lu l’écriture sur le mur, en soutenant la bataille de l’ayatollah Khomeiny contre le Shah d’Iran.  Carter a ignoré la litanie de sermons prononcés par Khomeiny, qui faisait de lui un ennemi de la civilisation occidentale et des libertés civiles. Il méprisait les États-Unis et s’est aligné avec les ennemis des Etats-Unis, tout en étant protégé par une garde prétorienne d’arabes-palestiniens et l’OLP. Ainsi, la trahison américaine a éliminé un partenaire stratégique plus efficace et fidèle aux Etats-Unis – le Shah, et a donné lieu à la menace la plus mortelle, conventionnelle et non conventionnelle pour les intérêts américains vitaux dans le golfe Persique, au Moyen-Orient et au-delà et a généré une solide base arrière pour le terrorisme islamique.

 

En 1990, à la veille de l’invasion du Koweït par Saddam Hussein, les États-Unis ont déclaré qu’un affrontement militaire entre l'Iraq et le Koweït serait intra-arabe.  L'administration Bush/Baker, supposant que l’ennemi de mon ennemi (Iran) est mon ami (Irak), a fourni à Saddam des systèmes sensibles à double usage, lui a fourni 5 milliards de dollars de garanties de prêts et a conclu un accord de partage du renseignement américano-irakien. La politique en 1990 du déni a déclenché sur un conflit classique, et 1250 milliards $ de coût pour le contribuable américain, le décès de 4500 militaires américains, une vague de terrorisme islamique anti-États-Unis et une déstabilisation dramatique du golfe Persique.

 

Depuis la conclusion de l’Accord d’Oslo en 1993, les démocraties occidentales se sont abstenues de lire l’écriture sur le mur que ne cessent d’écrire les arabes dits palestiniens, c'est à dire Mahmoud Abbas du Fatah et Ismaïl Hanyeh du Hamas. L’incitation à la haine est devenue une industrie dans les écoles gérées par eux et financées par l’Occident. Nous assistons à un terrorisme sans précédent, au non-respect systématique des accords signés. Nous voyons des places, rues et tournois nommés par des noms de terroristes, des allocations mensuelles pour les familles des terroristes, et une réponse aux retraites israéliennes par un terrorisme intensifié. Exemple Gaza, où il n'y a plus une seule présence juive depuis 2005 et, depuis, plus d’une dizaine de milliers de roquettes tombées sur le territoire israélien cherchant à tuer des innocents.

 

En 2011, les démocraties occidentales ont nié l’éruption d’un tsunami arabe, se félicitant de cette violence de la rue arabe, l'assimilant à un printemps arabe, une soi-disant transition vers la démocratie. L’administration Obama a soutenu la Confrérie des Frères musulmans, en tournant le dos au général Al-Sissi. Elle a refusé de reconnaître le terrorisme intra-arabe pourtant bien documenté, et la devise des Frères Musulmans: "Allah est notre objectif – le Coran est notre Constitution – le Prophète est notre chef – le Jihad est notre voix – la mort pour l’amour d’Allah est notre souhait".

 

L’échec en 2015 à lire attentivement l’écriture iranienne sur le mur pourrait produire un conflit nucléaire, à un coût en dollars de méga-milliards pour le contribuable américain, un nombre de décès sans précédent, un raz de marée du terrorisme islamique dans le monde entier, y compris aux Etats-Unis, la décimation des régimes arabes pro-américains dans le golfe Persique et la Jordanie, une rupture sans précédent de l’offre de pétrole du Golfe Persique, la radicalisation du régime anti-américain au Venezuela avec des effets domino en Amérique latine, dont le Mexique, et les éruptions tectoniques supplémentaires de la folie, dans le monde entier.

L’enjeu n’est pas seulement la liberté d’expression et la sécurité des Juifs d’Europe, mais aussi la survie des démocraties occidentales.

 

Des manifestations de solidarité et des discours éloquents n’épargneront pas les démocraties occidentales du terrorisme et de la domination islamique, sauf si ceux-ci sont accompagnés de clarté, de réalisme, d’actions sur les plans législatif, politique et sécuritaire, afin de contrecarrer l’écriture sur les murs des mosquées : la soumission de l’humanité au prophète Mahomet aux musulmans et à la charia'h. 

Le Jihad – la guerre sainte au nom de l’Islam – est du devoir du Musulman.

Le Waqf – la terre musulmane – est octroyée pour l'éternité par Allah. 

Dar al Salam, la résidence de paix et de soumission des croyants, doit prendre le relais sur le Dar al H'arb, la résidence de la guerre des Kouffar ou incroyants.

Un des outils de la sharia'h, utilisé sans relâche, est la Taqiyyah ou la dissimulation et tromperie permise par l’Islam face au non-musulman.