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LES SYMBOLES DU LANCER DE CHAUSSURE

REVELENT

LES CARENCES DE L'ISLAM

 

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Par Albert Soued – 12/10/09

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Il y a 3500 ou 4000 ans, Ismaël, fils du patriarche Abraham était devenu un archer émérite, vivant à Gaza sous protectorat égyptien. La tradition de lancer des flèches s'est perpétuée avec les Philistins et semble se poursuivre avec les Palestiniens qui s'en donnent à cœur joie en terrorisant leurs voisins avec leurs roquettes ou, à défaut, en lançant des pierres.

 

Mais cette tradition semble faire tache d'huile en Islam, puisque l'exemple donné récemment par un journaliste Irakien, lançant une paire de chaussures contre G W Bush, lors d'une conférence de presse, a fait des émules partout en Islam. Mais le président américain n'était pas le 1er homme à recevoir des godasses comme projectiles devant le monde entier. Devenu ministre des Affaires Etrangères de Moubarak, mon copain de classe Ahmed Maher, avait subi cette épreuve, lors d'une visite en Cisjordanie pendant l'intifada, et il a dû être soigné dans un hôpital israélien de Jérusalem, n'étant pas aussi agile ou aussi souple que G W Bush pour esquiver.

 

Nous allons analyser les 2 termes de l'acte de lancer, le geste et l'objet.

Le geste de lancer est un désir tendu, notamment un désir sexuel.

Assouvi par le lancer d'une chaussure, ce désir sexuel exprime une certaine frustration par rapport au sexe féminin, représenté par la chaussure (1).

Celle-ci est en effet d'abord l'image du vagin qui, lancé avec mépris, montre ce que ressent le lanceur vis-à-vis de la féminité.

La chaussure est aussi l'image de la marche en avant, vers l'avenir, qui semble ici, soit refusé, soit déconsidéré.

Enfin, le refus de l'Autre, à travers la chaussure lancée à sa tête, n'a nul besoin d'être expliqué.

 

Or le mépris de la féminité et de la femme, le refus du progrès et la haine de l'Autre constituent aujourd'hui les 3 carences de l'Islam radical qui a le vent en poupe et qui empêchent presque tout l'Islam arabe d'évoluer favorablement. Et ce lancer de chaussure devenu si populaire et le lanceur devenu un héros adulé et comblé, en est une illustration étonnante et succincte.

 

Note

(1) la "h'alitsa" dans le "lévirat" implique le déchaussement et le lancer d'une chaussure, symbole du refus du frère du défunt de se substituer à lui sexuellement.

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