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C'EST L'HEURE DES COMPTES

 

 

par Albert Soued, écrivain www.chez.com/soued  – 11 septembre 2003

 

Nous approchons de l'heure des comptes, et peut-être de leur règlement.

On peut compter les morts, les blessés, les handicapés et les traumatisés. Mais on ne peut pas compter les souffrances endurées par les populations en "Terre Sainte" depuis qu'Israël a ouvert la porte en 1993 à Arafat et à ses 30 000 sbires, sous la pression des nations.

Sous-estimant ou mal-estimant la mentalité et le psychisme de son partenaire, Israël a pris d'énormes risques en signant les accords d'Oslo, ce 13 Septembre 1993.

Le bilan est très simple à faire:

-         Israël a perdu 1110 citoyens en 10 ans et pour les handicapés, il suffit de regarder autour de soi dans la rue; on est sûr d'en trouver un. Israël est discrédité sur le plan diplomatique, notamment auprès des masses européennes. Sur le plan économique et sur le plan du tourisme, la situation est sérieuse.

-         Les Palestiniens ont eu 2 à 3 fois plus de pertes et leur économie est en lambeaux. Leur éducation et leur information se limite à la haine du juif et au culte de la mort…

-         Arafat et sa clique se sont enrichis grâce à la corruption et à un système mafieux bien huilé (les chiffres varient entre 1,5 et 6 milliards $, selon qu'on parle d'Arafat seul ou de l'ensemble de la clique)(1). Les techniques de la terreur se sont affinées (on sait maintenant comment maximiser les morts, avec le minimum d'explosif par exemple…). Ces techniques et les spécialistes sont exportés, non seulement au Moyen Orient, mais partout dans le monde.

 

L'Autorité Palestinienne a eu tous les attributs d'un état autonome. Ses dirigeants en ont profité d'abord pour s'enrichir, ensuite pour déclarer une guerre d'usure à Israël, par la voie des armes, par la voie de l'éducation et de la propagande et par la voie de la diplomatie internationale. L'objectif de cette guerre est décliné à toute occasion qui se présente par les responsables de cette autorité qu'ils soient religieux ou laïcs: la récupération des terres occupées par Israël dans tout le territoire de la Palestine du mandat britannique. Cet "ôte –toi pour que je m'y mette" est applaudi par la majeure partie du peuple, maintenu dans un rêve morbide.

En fait, une situation de paix n'intéresse pas Arafat, car il n'aura plus les mains libres pour voler son peuple et il devra rendre des comptes, sans bouc émissaire.

La nomination d'Abou Mazen comme premier ministre était la dernière chance offerte à cette Autorité pour qu'elle change de politique. Le démantèlement des multiples réseaux de terroristes et de leurs installations devait être la démonstration concrète d'une volonté de changement. Il n'a pas eu lieu et les attentats reprennent de plus belle.

 

Devant l'impasse, il est grand temps de tirer les conclusions réalistes qui s'imposent. On ne négocie pas avec ceux qui prêchent votre extermination ou ceux qui préparent votre mort. Ils sont tous connus. Qu'attend-on pour les expédier à Guantanamo, ou ailleurs?

 

(1) Après un audit, le FMI, fonds monétaire internationa,l a révélé le 20/9/03 qu'Arafat a détourné 900 millions$ de fonds publics sur des comptes personnels, entre 1995 et 2000.

 

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