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PITIÉ POUR LES ‘PALESTINIENS’ ? DES ARABES,  DES CLERCS CHRÉTIENS SONT DE PLUS EN PLUS TERRORISÉS PAR L’EMPRISE DU POUVOIR DE L’AP

 

Par Caroline B. Glick - Jerusalem Post du 7 juin 2005

Repris par http://www.jewishworldreview.com/0605/glick060705.php3?printer_friendly

Adaptation française de Simon Pilczer ©, volontaire de l’IHC sous le titre: "Un Etat terroriste émerge pendant que le monde demeure silencieux"

 

Hier, nous avons célébré le « Jour de Jérusalem », commémorant la libération par Israël de l’occupation jordanienne des parties Sud et Est de Jérusalem il y a 38 ans. Comme d’habitude, nos dirigeants politiques ont donné leur engagement immortel et sincère pour l’unité continue de la cité comme « capitale éternelle et indivisible du Peuple juif ». Le Premier Ministre Ariel Sharon, toujours parmi ceux à exhiber son engagement pour Jérusalem, a promis de protéger l’unité de la cité en transférant 40 millions de shekels de fonds budgétaires au budget municipal.

Mais parler ne coûte rien. Dans les secteurs arabes de la ville, la population raconte une autre histoire. Au cours des mois récents, ils en sont venus à vivre sous l’ombre de la  terreur et de l’intimidation de l’Autorité Palestinienne. Après une absence de quatre ans, l’AP, sous la direction du président « démocratiquement élu » Mahmoud Abbas, a réaffirmé sa présence dans la ville.

Quand ils sont certains de ne pas être cités directement, et qu’aucune indication de leur identité ne sera publiée, des résidents  du voisinage, du côté de Silwan ou de Sheikh Jarrah, racontent tous la même histoire : des centaines d’Arabes hiérosolomytains qui possèdent un carte d’identité israélienne et jouissent des bénéfices sociaux et de l’assurance santé israéliens, voyagent chaque jour à Ramallah et Jéricho pour se former dans les différents services de sécurité palestiniens. Là, ils mettent leurs uniformes et portent leurs armes. A la fin de la journée, ils retournent à Jérusalem et intimident leurs voisins.

Ces hiérosolomytains respectant la loi sont menacés d’enlèvement, de torture, de perte de leur gagne-pain, et pire s’ils se tournent vers les autorités israéliennes pour toute autre assistance que sociale. Si des squatters s’installent sur leur terrain, ils ne doivent pas se plaindre. Si un mari bat sa femme, elle ne peut se tourner vers les autorités israéliennes pour obtenir de l’aide. L’adresse pour tous ces griefs est désormais devenue les miliciens palestiniens – dont beaucoup détiennent le rang de colonel et de général – habitant la porte à côté, à Jérusalem, capitale éternelle et indivisible d’Israël à laquelle Sharon a promis son engagement immortel.

La participation arabe aux élections municipales s’est, depuis l’établissement de l’AP, réduite à une quasi-insignifiance. C’est aussi le résultat de l’intimidation. Depuis 1996, le mufti appointé par l’AP sur le Mont du Temple, Sheikh Ikrama Sabri – lui-même résident de Jérusalem – a ordonné aux hiérosolomytains arabes de boycotter les élections.

Sabri a fait plus que cela. En plus de prêcher la destruction génocidaire d’Israël et la conquête des USA par les fondamentalistes islamistes, il a émis trois sentences de mort contre des Arabes qui ont vendu un terrain à des Juifs. Récemment, il a annoncé son intention d’approuver les sentences de mort émises par l’AP contre 15 personnes accusées d’assistance à Israël dans ses efforts de lutte antiterroriste. Le moindre juriste déclarerait qu’en agissant ainsi, Sabri est coupable de meurtre. Et pourtant, aucune charge n’a été portée contre lui par le bureau du Procureur de l’Etat d’Israël.

La question des ventes de terrains à des Juifs est l’une des plus troublantes indications des vrais objectifs de l’AP dans ses échanges avec Israël. Quand l’AP a d’abord été établie en 1994, l’une des premières lois promulguées par le ministre de la « Justice » d’alors, Frei Abu Medein, fut de faire de la vente de terrains à des juifs un crime capital. Dans un bref délai, des vendeurs arabes de terrains furent exposés, morts, dans des décharges à Ramallah et Jéricho. Deux furent tués à Jérusalem. Des douzaines d’autres hiérosolomytains furent soumis à la torture aux mains des milices de l’AP.

En 2001, après le massacre de 21 adolescents à proximité de la discothèque de Delphinarium à Tel Aviv par un terroriste palestinien, le gouvernement, dans l’un de ses gestes politiques contre l’AP au cours de toute les guerres, annonça la fermeture de la « Maison d’Orient » à Jérusalem, et des mesures de répression contre toutes les activités militaires et politiques de l’AP dans la cité. Jusqu’à cette date, des chefs d’Etat en visite officielle en Israël avaient à cœur de rendre également visite aux quartiers généraux de l’OLP dans la ville, rendant hommage à son aspiration à dominer la capitale indivisible et éternelle d’Israël.

Depuis lors, et jusqu’à ce qu’Abbas, le chef « réformiste », ait pris le pouvoir en novembre dernier, l’AP a avancé souterrainement à Jérusalem, ses résidents arabes ont poussé un soupir de soulagement. Mais avec la nouvelle légitimité conférée à Abbas par les USA et Israël, l’AP affirme de nouveau son autorité terroriste sur les résidents de la cité.

La toute dernière victime du pouvoir de l’emprise de l’AP n’est pas du tout un Arabe, mais le Patriarche récemment excommunié de l’église grecque orthodoxe, Irénéos 1er .

Depuis que l’AP a été établie, elle a travaillé avec diligence pour mettre toutes les diverses sectes chrétiennes sous son contrôle direct. Dans les années 1990, cela impliquait de terroriser les prêtres et les nonnes jusqu’à la soumission. A Jéricho et Hébron, l’AP a pris le contrôle des couvents et des églises des Russie Blanche, et les a transférés aux églises de Russie Rouge proches de l’OLP. En 2002, des terroristes du Fatah ont mis le état de siège l’église de la nativité à Bethlehem et ont gardé les prêtres en ôtages pendant des semaines, tout en profanant ostensiblement le lieu saint. 

Jusqu’à la mise à la porte d’Iréneos le mois dernier, l’église orthodoxe grecque était la seule église opérant en Israël et  dans le territoire contrôlé par l’AP, en conservant son indépendance par rapport à celle-ci. Avant Pâques, le ‘Ma’ariv’ a publié un reportage sur le « crime » commis par Irénéos, d’avoir loué une propriété de l’église à la Porte de Jaffa dans la Vieille ville, à des Juifs. Y voyant une opportunité, l’AP a immédiatement fondu sur Irénéos. Comme l’éditorialiste Nadav Haetzni l’a rapporté dans le Ma’ariv de vendredi, les ministres de l’AP, et les commandants des milices, équipés de documents de voyage de VIP israéliens, ont foncé sur l’église du saint Sépulcre, et organisé des attaques contre Irénéos, qui a été immédiatement  condamné comme un « traître » et un « collaborateur ».

Irénéos fut convoqué pour un interrogatoire par le Premier Ministre de l’AP, Ahmed Quoreï. Son avocat eut le bras droit cassé, et son conseiller financier fut battu brutalement. Sous la contrainte armée de l’AP, le saint synode de l’église s’est réuni, et a excommunié Irénéos le mois dernier. L’AP a pris le contrôle des finances de l’église et provoqué un scandale international qui entraîna la venue du vice-ministre grec des Affaires Etrangères à Ramallah, où il s’excusa devant Qoreï du terrible crime d’Irénéos.

Les attaques contre Irénéos furent organisées par un prêtre arabe israélien parrainé par l’OLP, Theodosius Atallah Hanna. Hanna a glorifié de façon réitérée les démocides à la bombe et en effet, il a appelé les Palestiniens à devenir des démocides à la bombe lors d’entretiens avec la presse arabe. Il se place lui-même pour devenir le premier patriarche arabe de l’église grecque orthodoxe depuis le 16ème siècle.

En dehors du fait que l’arabisation actuelle de l’église grecque orthodoxe donnera le signal de la prise de contrôle total de toutes les églises chrétiennes par l’AP, cela a aussi une signification stratégique pour la sécurité nationale d’Israël. L’AP a désormais fait connaître clairement que la prohibition des ventes de terrains à des Juifs s’étend aussi à des étrangers. Aussi bien, l’église grecque orthodoxe est propriétaire de vastes biens fonciers à travers tout Israël. A Jérusalem seulement, la Knesset, la résidence du Président, et de larges bandes de Rehavia sont la propriété de l’église. Celle-ci placée sous le contrôle de l’AP, que deviendront ces terrains quand leur bail actuel expirera ?

Jérusalem est la capitale éternelle et indivisible du Peuple juif. Mais à partir de la passivité du gouvernement à la suite de l’empiètement de l’AP sur la ville, il apparaît que, toute rhétorique mise à part, nos dirigeants abandonnent leur devoir de la défendre.