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POURQUOI JÉRUSALEM ?

 

Jérusalem et ses 3000 ans d'histoire se trouve actuellement propulsée au centre du conflit israélo-arabe. Voici un état détaillé des revendications des deux parties sur le triple plan spirituel, historique et politique.

 

Par le Rabbin Ken SPIRO - Traduction de Monique Siac

 

Les Juifs d'Israël se trouvent actuellement dans une situation bloquée de conflit avec leurs voisins arabes. Les médias les accablent de communiqués faisant état de violences en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza, mais l'épicentre du conflit, c'est sans nul doute Jérusalem, et plus particulièrement, le Mont du Temple dans la Vieille Ville.

Yasser Arafat ne cesse de répéter qu'aucune paix n'est envisageable tant que Jérusalem n'est pas la capitale de la Palestine et que le Mont du Temple n'est pas sous souveraineté musulmane. Le dernier sommet de Camp David s'est enlisé lorsque les négociateurs se sont heurtés à la position intransigeante d'Arafat quant au contrôle du site.

Par ailleurs, les leaders israéliens déclarent que Jérusalem doit demeurer sous souveraineté israélienne, bien que Barak ait proposé, en son temps, une autonomie non négligeable sur le Mont du Temple et un contrôle de l'Autorité Palestinienne sur certains secteurs arabes de Jérusalem.

Quelles sont donc les revendications historiques ou religieuses des deux parties? Les uns peuvent-ils se prévaloir de droits plus incontestables que les autres, ou est-ce "la force qui fait le droit"?

Le but de cet article n'est pas de confirmer ou de contester les droits de chacun sur Jérusalem, mais plutôt d'aider à y voir plus clair dans cette controverse et à mieux comprendre quels sont les liens respectifs des Juifs et des Musulmans avec ce lieu saint.

 

LA RELATION ENTRE LA SPIRITUALITÉ JUIVE ET JERUSALEM

 

Pour comprendre le lien qui unit le judaïsme et Jérusalem, il nous faut commencer par le récit biblique. Du point de vue juif, le lieu qui est investi d'une sainteté particulière est le Mont Moriah, qu'on appelle de nos jours le Mont du Temple. C'est l'endroit situé sous l'esplanade sur laquelle s'élève actuellement le sanctuaire musulman connu sous le nom de Dôme du Rocher (ou, improprement, de mosquée d'Omar).

Dans la Torah, Jérusalem est désignée sous plusieurs noms : Salem (Chalem), Moriah, Jébus (Yevous), Jérusalem (Yerouchalaïm) et Sion (Tsion). Le nom le plus fréquent, Jérusalem, est cité 349 fois dans la Torah et Sion 108 fois.

La première occurrence du lieu se trouve dans Genèse chap 14/18, lorsqu'Abraham rencontre Melchitsedek, roi de Salem. D'après la tradition juive, le "ligotage" d'Isaac (Genèse chap 22/1-19) eut également lieu dans le" pays de Moriah", à l'endroit actuel du Mont du Temple. Abraham avait choisi ce lieu car il sentait combien la présence de Dieu y était fortement attachée. Le rêve de Jacob où des anges montent et descendent une échelle qui s'élève jusqu'au ciel se déroule également en ce lieu (Genèse chap 28/10-22)

Nous voyons donc que depuis des milliers d'années, le peuple juif a toujours considéré le Mont Moriah comme le lieu où la présence de Dieu se fait sentir de manière plus intense qu'en tout autre lieu au monde, et il n'existe pour les Juifs qu'un seul et unique lieu saint : c'est le Mont du Temple. Et ce lien que les Juifs entretiennent avec lui est toujours actuel.

Trois fois par jour, pendant la prière, les Juifs se tournent vers Jérusalem, et ceux qui se trouvent à Jérusalem se tournent vers le Mont du Temple.

Dans les prières journalières, Jérusalem est mentionnée plusieurs fois, ainsi que dans les "grâces après les repas".

Le Seder de Pessah se termine par "l'an prochain à Jérusalem". C'est également la phrase qui conclut l'office de Yom Kippour.

Le jeûne de Tichaa' BéAv commémore la destruction du premier et du second Temple.

Au cours d'un mariage juif, le marié brise un verre en signe de deuil, en souvenir de la destruction des deux Temples. Il récite ensuite un extrait du psaume 137 : "Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie, que ma langue s'attache à mon palais si je ne me souviens pas de toi, si je ne place pas Jérusalem au sommet de ma joie".

Les Juifs religieux laissent souvent dans leur maison une petite surface de mur brut et sans peinture en souvenir de la destruction des deux Temples.

 

LA RELATION HISTORIQUE ENTRE LE JUDAÏSME ET JÉRUSALEM

 

L'histoire la plus ancienne de Jérusalem plonge également ses racines dans la Bible. On peut ajouter aux passages cités précédemment le livre de Josué (chap 10) où l'on voit Adoni-Tsedek, le roi cananéen de Jérusalem, attaquer Gabaon qui avait fait la paix avec les Israélites.

Pendant la période d'environ 400 ans qui sépare l'entrée du peuple juif dans le pays de Canaan de la période des Juges, Jérusalem demeura une ville non-juive. Ce n'est que sous le règne du roi David (environ 1000 ans avant l'ère ordinaire) que Jérusalem fut conquise sur les Jébuséens (Samuel II, chap 5) et devint la capitale politique et spirituelle du peuple juif.

Les archéologues s'accordent à penser que la ville cananéenne primitive et la cité de David se trouvaient à l'emplacement actuel du village arabe de Silwan (kfar ha'Chiloah), en contrebas de la muraille méridionale.

Le roi David acquit "l'aire d'Aravna" sur le Mont Moriah (Samuel II, chap 24/18-25) pour y bâtir un autel à l'Eternel et c'est le roi Salomon, le fils de David, qui y édifia le Temple.
Le Livre des Rois (I, chap 6-8) décrit en détail la construction et l'inauguration du Temple:
"ce fut 480 ans après le départ des enfants d'Israël du pays d'Egypte, dans la quatrième année du règne de Salomon que celui-ci édifia le Temple en l'honneur de l'Eternel" (Rois I, ch 6, v 1).

Le Temple de Salomon est également appelé le premier Beit ha'Mikdach ( Temple). Tous les archélologues s'accordent à penser qu'il se trouvait sur le Mont Moriah, probablement à l'emplacement du Dôme du Rocher, mais il n'existe aucune certitude quant à sa situation précise.

Quatre cent dix ans après sa construction, il fut rasé par les Babyloniens lorsqu'ils assiégèrent Jérusalem, et il n'en resta rien.

Après la victoire babylonienne, la plupart des habitants juifs de Jérusalem fut chassée du pays. Cet exil forcé est évoqué dans un verset célèbre du psaume 137 : "Sur les rives des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions en nous souvenant de Sion".

Cinquante ans plus tard, Babylone était conquise par la Perse et les Juifs furent autorisés par Cyrus à retourner à Jérusalem. Sous la conduite de Zéroubavel, puis d'Ezra et de Néhémie, les Juifs rebâtirent le Temple et la muraille de fortification autour de la ville (Néhémie, chap 4-6).

Pendant les deux périodes successives du premier et du second Temple, le Beit ha'Mikdach était le centre vital du monde juif, tant en Israël qu'en Diaspora. Les Juifs du monde entier contribuaient à ses frais d'entretien. Les Cohanim (les prêtres) et les Lévites y assuraient le service et, trois fois par an , au moment des fêtes de Pessah, Soukkoth et Chavouoth, tous les Juifs avaient l'obligation de se rendre en pèlerinage au Temple de Jérusalem.

Le second Temple ( Bayit cheni ) se dressa pendant 420 ans à l'emplacement du premier, sur le Mont Moriah. Il fut remanié à plusieurs reprises mais c'est sous le règne d' Hérode le Grand ( -37 à 4 de l'ère ordinaire) qu'il atteignit sa pleine magnificence. Flavius Josèphe, l'historien juif qui vécut à la fin de la période du second Temple, nous a laissé des descriptions détaillées du Temple d'Hérode et de son environnement (voir "Antiquités juives" chap 15 et "la Guerre des Juifs" chap 5).

La période du second Temple s'achève avec la destruction de Jérusalem par les Romains en l'an 70 de l'ère ordinaire. Il se peut que les Juifs aient tenté, ultérieurement, de reconstruire le Temple, mais ils n'y parvinrent jamais et pendant plus de 600 ans, le site du Mont du Temple fut un champ de ruines. Les seuls vestiges que nous ayons sont les massifs murs de soutènement entourant le Mont Moriah, érigés par Hérode pour servir de sous-bassement à la plate-forme sur laquelle s'élevait le Temple.

 

LA RELATION ENTRE LE MONDE JUIF ACTUEL ET JÉRUSALEM

 

Bien que le Temple ait disparu depuis 2000 ans, Jérusalem continue à être le centre du monde juif. Le Temple n'existe plus mais les Juifs pensent que la sainteté intrinsèque du lieu existe toujours. La tradition juive nous enseigne qu'à la fin des temps, à l'époque messianique, un troisième Temple, indestructible celui-ci, sera édifié sur le Mont Moriah.

Le Mont Moriah est le site le plus sacré au monde pour les Juifs, et non, comme on le pense souvent à tort, le Mur Occidental. Ce mur n'est qu'une petite portion du mur de soutènement hérodien et il ne tire son importance qu'en tant qu'il faisait partie du Mont du Temple lui-même.

Pourquoi, alors, les Juifs viennent-ils prier au Mur ? Depuis la destruction du Temple, les Sages ont décrété qu'en raison de la sainteté du lieu, les Juifs (et les non-Juifs) ne devaient pas se rendre sur le mont du Temple. Par conséquent, le Mur Occidental devint l'endroit où venaient prier les Juifs souhaitant se trouver le plus près possible de leur lieu saint, le Mont du Temple. Le surnom de "Mur des Lamentations" provient des larmes que versaient les Juifs qui venaient y prier et pleurer la destruction du Temple.

 

 

 

LA RELATION ENTRE LA SPIRITUALITÉ MUSULMANE ET JÉRUSALEM

 

La relation entre l'Islam et Jérusalem débute beaucoup plus tard dans l'histoire, au cours du 7ème siècle de l'ère ordinaire. La personnalité centrale de l'Islam, Mahomet, est né et a grandi dans ce qui est aujourd'hui l'Arabie Saoudite et il a fondé l'Islam au début du 7ème siècle. L'an Un de l'Hégire (le calendrier musulman ) correspond à l'année 622 du calendrier chrétien .

Les historiens s'entendent à penser que Mahomet subit l'influence du Judaïsme (et du Christianisme). Cette influence était telle que, pour Mahomet, la direction initiale vers laquelle on se tournait pour prier (la Kibla) était Jérusalem. Plus tard, Mahomet changea la direction de la prière au profit de la Mecque, en Arabie, dont le statut passa de lieu de pèlerinage païen à celui de "ville éternelle", centre de la religion musulmane. Les Musulmans situent également à la Mecque le lieu où Abraham s'était apprêté à sacrifier Ishmaël, le frère d'Isaac.

Après avoir fondé l'Islam et remporté la victoire sur ses rivaux païens, Mahomet mourut. Bien qu'il ne soit jamais parvenu , avec son armée conquérante, jusqu'à Jérusalem, son successeur, le calife Omar remporta la victoire sur les Byzantins en 638 et s'empara de Jérusalem. Lorsqu' Omar se rendit pour la première fois sur les ruines du Mont du Temple, il pria en se tournant délibérément vers le Sud, vers la Mecque, pour que personne ne pût penser qu'il priait en se tournant vers la même direction que les Juifs.

Le texte saint de l'Islam est le Coran, qui contient, selon la tradition musulmane, les enseignements de Mahomet. Le mot "Jérusalem" n'y apparaît pas une seule fois, alors qu'il est cité des centaines de fois dans la Bible juive. Quelle est donc la nature de la relation entre la spiritualité musulmane et Jérusalem ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de mieux connaître l'histoire des débuts de l'Islam.

 

LA RELATION HISTORIQUE ENTRE L'ISLAM ET JÉRUSALEM

 

Lorsque O'mar arrive à Jérusalem en 638, les Musulmans se tournent déjà vers la Mecque pour prier, et les deux villes saintes de la Mecque et Médine sont solidement établies. L'Islam, dont les racines spirituelles, comme celles du Christianisme, sont en grande partie issues du Judaïsme, reconnaît la relation existant entre les Juifs et le Mont du Temple, et donne même à celui-ci, après la conquête, le nom de "Beit al Maqdis" (littéralement "le Temple saint"). Le nom actuel "Al Kouds" vient de HaKodech ("le Saint" en hébreu). Les Musulmans utilisent aussi le terme "Sahyoun" ou "Sihyoun", la forme arabe de Sion.

Les historiens avancent plusieurs raisons pour expliquer la construction d'édifices religieux musulmans sur le Mont du Temple. L'instauration de la dynastie des Omayyades en 658 correspond à une période d'instabilité dans le monde islamique, caractérisée par des luttes pour le pouvoir et des assassinats. L'un des cinq piliers de l'Islam est le pèlerinage à la Mecque, la ville la plus sainte pour les Musulmans. A la fin du 7ème siècle, le califat omayyade basé à Damas perd le contrôle de la Mecque. La nécessité de réduire l'importance de la Mecque, et donc de créer un lieu saint musulman plus près de Damas, peut fort bien avoir incité le calife omayyade Abd al Malik à entreprendre, en 688, la construction du Dôme du Rocher sur le site où s'élevait le Temple.

Une autre raison avancée par les historiens pour expliquer la présence musulmane à Jérusalem pourrait être le désir du calife de rivaliser avec l'imposante église du Saint-Sépulcre où se trouve, selon la tradition chrétienne, la tombeau de Jésus. Il est intéressant de noter que les dimensions actuelles du Dôme du Rocher sont les mêmes que celles de la rotonde du Saint-Sépulcre.

Mais, étant donné que Jérusalem n'est pas mentionnée dans le Coran, quel est donc le rapport particulier qui unit l'Islam à ce lieu ? La réponse à cette question se trouve dans la sourate 17 du Coran. Ce chapitre nous relate la vision du voyage nocturne de Mahomet (al Isra) sur son cheval ailé "al Bourak", qui avait le visage d'une femme, le corps d'un cheval et la queue d'un paon. Voici ce que dit la sourate 17 du Coran :

"Gloire à celui qui a transporté son serviteur la nuit, de la mosquée sacrée (al Masjid al Ahram, à la Mecque) à la mosquée lointaine (al Masjid al Aqsa) dont nous avons béni le pourtour, afin de lui faire voir certains de nos signes".

Dans le voyage nocturne de Mahomet, le lieu exact d'Al Aqsa (la mosquée lointaine) n'est jamais précisé. D'après la tradition mystique chii'te, cette mosquée lointaine serait une mosquée céleste.

A la fin du 7ème siècle, les Omayyades affirment que le site réel d'Al Aqsa est en fait le Mont du Temple. Plus tard, ce sera le site plus restreint de l'actuelle mosquée Al Aqsa, qui se trouve du côté sud du Mont du Temple. La première mosquée, située probablement à l'endroit où Omar se tint pour prier lorsqu'il arriva à Jérusalem en 638, fut construite par le calife omayyade Al Walid au début du 8ème siècle. Elle fut détruite à plusieurs reprises par des tremblements de terre et reconstruite à nouveau.

Le Coran décrit plus loin comment Mahomet, étant arrivé à Al Aqsa, monte vers le septième ciel (al Miraj : l'ascension) accompagné par l'ange Gibril (Gabriel). Il voyage de ciel en ciel et parle avec Allah et différents prophètes. Pour les Omayyades, à Jérusalem, le point de départ de l'ascension céleste de Mahomet était la surface rocheuse dénudée située au sommet du Mont Moriah. C'est la raison pour laquelle le calife Abd al Malik voulut consacrer cet endroit en y construisant le magnifique Dôme du Rocher.

De 638 à 1917 ( à l'exception de la période d'occupation des Croisés de 1099 à 1187) , Jérusalem fut dominée par différentes dynasties islamiques basées en Syrie, en Egypte et en Turquie. Jérusalem, tout en demeurant une ville de pélerinage, ne fut jamais choisie comme capitale par ces différentes dynasties islamiques. Les seuls occupants à avoir choisi Jérusalem comme capitale au cours de ces 3000 dernières années furent les Croisés lorsqu'ils fondèrent le Royaume latin de Jérusalem, de 1099 à 1187.

Au cours de cette période d'occupation musulmane de 1300 ans, et malgré son statut de troisième ville sainte de l'Islam, Jérusalem a pratiquement toujours été, bien que sous contrôle islamique, une petite ville délaissée et sans grande importance. Les deux seules exceptions sont la période des Omayyades ( du 7ème au milieu du 8ème siècle) et la période des Mamelouks (de la moitié du 13ème siècle au début du 16ème) pendant lesquelles de grands projets architecturaux furent réalisés.

 

JÉRUSALEM ET LA RÉALITÉ ACTUELLE

 

Après la fin de la première Guerre Mondiale et l'effondrement de l'empire Ottoman, ce sont les Anglais qui vont exercer leur mandat sur la terre d'Israël, de 1918 à 1948. L'Etat d'Israël voit le jour en 1948, avec la moitié de Jérusalem (y compris la Vieille Ville et le Mont du Temple) sous souveraineté jordanienne.

Pendant la guerre des Six Jours, en 1967, Israël reconquiert la Vieille Ville et, pour la première fois depuis 2000 ans, le Mont du Temple se retrouve sous souveraineté juive.

Il est intéressant de noter que la première Charte de l'O.L.P. en 1964 ne mentionne pas Jérusalem. Ce n'est qu'après que la Vieille Ville se soit retrouvée sous souveraineté juive que la Charte de l'O.L.P de 1968 va mentionner nommément Jérusalem.

On aurait pu penser que les Israéliens allaient immédiatement chasser les Musulmans et reprendre le contrôle du seul lieu saint juif. Mais dans ce qu'il faut bien appeler un acte de tolérance sans précédent, Israël va confier au Wakf (le Conseil religieux musulman) le soin d'administrer le Mont du Temple.

Actuellement, bien qu'Israël se prévale de son droit théorique de souveraineté sur le site, la réalité, de facto, depuis 1967, est que ce sont les Musulmans qui en ont le contrôle, au point que les Juifs n'ont pas le droit d'y prier, mais peuvent cependant le visiter (en groupe et à certaines conditions).

 

CONCLUSION

 

Dans le nom hébreu de Jérusalem on trouve le mot paix, chalom. Celle qui est souvent appelée "la ville de la paix" se trouve , par une cruelle ironie du sort, au cœur du conflit israélo-arabe.

Il n'existe pas de solutions simples à des situations complexes, surtout lorsque des croyances religieuses et des problèmes d'identité nationale sont en jeu. Seule une approche objective de l'histoire compliquée de Jérusalem pourra apporter l'espoir de parvenir à une solution juste et durable.

 

Notes

Bahat, Dan. The illustrated Atlas of Jerusalem. New-York: Simon & Schuster 1990

Ben Dov, Meir. In the Shadow of the Temple Mount - The Discovery of Ancient Jerusalem
New-York: Harper & Rowe 1982

Gil, Moshe. A History of Palestine, 634-1099 . Cambridge: Cambridge University Press 1992

Mazar, Benjamin. The Mountain of the Lord- Excavating in Jerusalem. Garden City, New-York
Doubleday and Co. 1975

 

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