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Israël est l’avant-poste de l’Occident contre l’islamisme

Par Elad Ratson

CoolIsrael.fr du 14/8/14

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En ce début de 21ème siècle, l’ennemi d’Israël est le terrorisme islamiste. Seulement aujourd’hui, le monde entier ne peut pas détourner les yeux, comme il l’a fait auparavant. Aujourd’hui, s’il choisit de fermer les yeux, il sera le prochain sur leur liste.
Car à Gaza, ce ne sont plus deux peuples, deux entités politiques qui se font la guerre. C’est la lutte d’un Etat contre des terroristes, dont la principale arme de guerre est la population civile.
Mais pour avoir une véritable compréhension du conflit qui dure depuis plus d’un mois à Gaza, il est nécessaire de s’arrêter un moment sur l’idéologie, les méthodes et les objectifs du Hamas.

Le Hamas est un mouvement islamiste radical palestinien dont le but premier est la destruction de l’Etat d’Israël, avant même la création d’un Etat palestinien.
Depuis sa fondation en 1987 comme antenne de l’organisation des Frères Musulmans, aujourd’hui interdite en Egypte, il est toujours resté fidèle à la voie du terrorisme. Ses actions violentes l’ont amené à être reconnu comme une organisation terroriste par Israël, mais également par les Etats-Unis, l’Union Européenne, Le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, le Japon et…l’Egypte.
La charte du Hamas rejette la paix avec Israël et insiste sur sa détermination à détruire l’Etat d’Israël par la guerre sainte du djihad. Cette charte est un document ouvertement antisémite, anti-israélien et anti-occidental qui dessine les grandes lignes de l’agenda radical de l’organisation.

Le Hamas applique son idéologie dans les faits en perpétrant des attaques terroristes inqualifiables. Sa première attaque suicide a été l’explosion d’une bombe en avril 1993 à la veille des Accords d’Oslo. La campagne d’attentats kamikazes qui l’a suivie a constamment miné les efforts pour arriver à un accord de paix et a culminé lors de la vague sans précédent d’attentats suicides durant la seconde intifada, qui a causé des milliers de morts et de blessés côté israélien.

Le Hamas a pris le pouvoir à Gaza par un violent coup d’Etat et y a créé une base militaire terroriste depuis laquelle il a lancé des milliers de roquettes vers des villes et des villages israéliens. La portée de ces roquettes continue à augmenter et aujourd’hui l’arsenal militaire du Hamas menace la majorité de la population israélienne.

Le Hamas est un partisan du djihad mondial. Tout comme Al-Qaïda, qui a fait serment de mener le djihad contre l’Occident, le Hamas est engagé dans la guerre sainte. Son objectif est d’établir un califat islamique allant de la rivière du Jourdain à la Méditerranée, en lieu et place de l’Etat d’Israël. Une logique qui fait écho aux vœux d’ISIS de créer un califat islamique en Irak et en Syrie. Le Hamas s’identifie à Al-Qaïda et après la mort d’Ousama Ben Laden, Ismaël Haniyeh, son premier ministre de l’époque, a condamné le “meurtre” de Ben Laden et en a fait l’éloge, le qualifiant de “guerrier saint”.

Comme ISIS, son alter-ego en Irak, le Hamas est une organisation terroriste qui a pris le contrôle d’un territoire par la force et y a imposé un régime théocratique et liberticide. Le Hamas et ISIS partagent la même idéologie fondamentaliste, des méthodes d’action radicales et un mépris pour les Droits de l’Homme. Tous deux veulent tuer tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux ou qui ont le malheur de pratiquer une autre religion.

Des sources sérieuses à Gaza parlent de violation systématique des Droits de l’Homme les plus primaires, y compris l’exécution des opposants politiques, la torture, des attaques contre les journalistes ainsi que l’oppression des femmes, des homosexuels et d’autres minorités.

La stratégie officielle du Hamas d’utiliser des boucliers humains a été bien documentée lors du récent conflit. Il a notamment ordonné aux civils de ne pas évacuer des zones que Tsahal avait menacées d’attaques. Il a encouragé les résidents à monter sur les toits alors qu’Israël avait appelé les familles pour les alerter de frappes. Ses terroristes ont tiré des roquettes depuis des tunnels fortifiés et des caches souterraines à proximité des maisons de Gazaouis ordinaires. Ce sont les palestiniens non impliqués dans le conflit qui payent malheureusement les frais de ces tactiques illégales.

Même lors des périodes d’accalmie, le Hamas exploite et maltraite les civils, en particulier les enfants. Un rapport publié en 2012 par l’Institut d’études pour la Palestine, une organisation palestinienne privée à but non lucratif, a cité des officiels du Hamas qui disaient “qu’au moins 160 enfants ont été tués dans la construction des tunnels”.

Seule une organisation terroriste comme le Hamas est capable d’utiliser aussi cyniquement sa propre population pour servir son idéologie intégriste. Tragiquement, le plus élevé sera le bilan humain à Gaza, le mieux le Hamas se portera. En effet la tactique de boucliers humains du Hamas a deux buts majeurs : empêcher Israël de riposter à des tirs de roquettes et faire gonfler les statistiques afin de rallier l’opinion publique internationale contre Israël.

Et nombreux sont ceux qui tombent dans ce piège.
Il ne faudrait pas se leurrer quant au caractère “résistant” du Hamas. Le terme de “résistance”, utilisé aussi par le Hezbollah au Liban, est tout simplement un euphémisme pour “terrorisme”. Quant au Hamas, les seules choses contre lesquelles il résiste pour l’instant sont la paix, la coexistence et le bien-être de sa population.

Le fait que le Hamas soit une organisation religieuse fondamentaliste ne signifie en rien qu’elle manque de sophistication. Elle a appris de ces erreurs du passé et cherche à présent à camoufler sa vraie nature terroriste aux yeux des Occidentaux, sous le voile de la résistance et du martyr.

Le Hamas a redoublé d’efforts pour cacher sa tactique d’utiliser des zones civiles pour lancer ses roquettes. Il a également intimidé des journalistes, ordonné aux Gazaouis de faire passer les terroristes morts pour des civils auprès des autorités médicales et interdit de photographier des rampes de lancement de roquettes situées dans des zones civiles.

Il tente de se présenter comme une entité politique qui mérite la reconnaissance internationale et de dessiner une fausse binarité entre sa branche armée et sa branche politique. Il a essayé de réhabiliter son image en s’associant avec l’Autorité Palestinienne, bien qu’il veuille la remplacer par un Etat islamique. Le Hamas tente systématiquement de leurrer la communauté internationale en cachant son agenda islamiste derrière la cause palestinienne.

Ce conflit n’est pas un énième épisode dans l’histoire du conflit israélo palestinien. Il s’inscrit dans un tout autre paradigme. Il s’inscrit dans l’histoire de la lutte contre le terrorisme. Une lutte synonyme de défense du droit à la légitime défense et à la vie, tout simplement.

Les Palestiniens, tout comme les Israéliens sont les victimes d’un seul ennemi : le Hamas. Seulement le terrorisme est l’affaire du monde entier, puisqu’il vise à annihiler quiconque ose s’opposer à ses desseins morbides et intégristes.