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ÉRADIQUEZ  LA TERREUR, NE L'INTERPRÉTEZ PAS
par Sherri Mandell
The Jerusalem Post, 26 novembre 2002
Traduction pour INFO'SION par Nicole Benattar

"Le type qui a tué ma fille  a été endoctriné par une idéologie maléfique  où le sens de la vie découle de la destruction de Juifs".
Paroles et appel d'une mère dont la fille a été tuée rue Ben Yehouda par un
islamikaze.

Ma fille m'appelle en larmes de l'école. Sa camarade Hodaya, âgée de 13 ans, vient de trouver la mort dans l'attentat contre l'autobus qui l'amenait à l'école à Jérusalem ce matin. J'entends ses sanglots et en fond sonore, les élèves qui pleurent tristement.
Et pourtant, le pays continue jour après jour, à être victime du terrorisme.
La vérité que personne ne veut admettre est la suivante : l'attentat suicide n'est pas une aberration mais l'apothéose de ce que produit l'Autorité palestinienne. C'est l'héroïsme des Palestiniens.
Pour nombre d'entre nous, il est difficile de penser qu'un « héros » aussi cruel puisse être créé et fêté. Nous souhaitons nier le mal contenu dans une telle création. Alors, nous nous laissons convaincre par l'histoire complexe de la relation de cause à effet entre le désespoir et le terrorisme, comme s'il existait une corrélation entre le désespoir et la mort.
Selon cette théorie, les terroristes tuent car ils n'ont pas d'autre choix. De nombreux Israéliens croient à cette version qui justifie tout.

Voilà les paroles d'une mère dont la fille a été tuée rue Ben Yehuda par un islamikaze: « Le type qui a tué ma fille était assez fou pour se tuer en même temps, car il n'avait rien à perdre ; il n'avait aucune raison de vivre à cause de l'occupation. »

Le personnage du terroriste créé par cette version tronquée de la réalité est fou, désespéré et pathétique. Cette interprétation serait absurde si elle n'était pas si dangereuse. Koby, mon fils de treize ans, a été lapidé par des terroristes précisément parce que ses meurtriers avaient un espoir et non pas le contraire.
Une lecture plus nuancée du terrorisme révélerait que les terroristes ne sont pas désespérés mais impitoyables. Le terroriste n'est pas dénué d'espoir mais endoctriné par une idéologie maléfique où le sens de la vie découle de la destruction de Juifs.
En fait, de nombreux terroristes sont éduqués dans des universités où la violence est enseignée comme la "geste du peuple palestinien".

L'Amérique donne de la crédibilité au discours de haine des Palestiniens lorsqu'elle présente sa feuille de route qui traite de la nécessité pour les deux parties de calmer le jeu, comme si l'Intifada était un cycle de violence et non pas une violence perpétuée par la direction palestinienne  qui incite son peuple dans le but de détruire Israël.
Lorsque Colin Powell, le secrétaire d'état américain, justifie la liquidation ciblée d'agents d'al Qaéda au Yémen, alors qu'il condamne Israël pour les mêmes actions, il soutient le terrorisme.
Lorsque Bush exige une position ferme face à l'Irak alors qu'il demande de la retenue à Israël quand des civils innocents sont tués, il encourage le terrorisme.
Quand l'Union européenne demande à l'Autorité palestinienne d'arrêter de tuer des juifs à l'intérieur de la Ligne Verte tout en les autorisant à les tuer dans les territoires contestés, elle approuve le meurtre.

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